• Extraits de livres lus( Poèmes zen de Maître Dôgen)

    Extraits de poèmes Zen du maître Dôgen

     

    Maître Dôgen (1200-1253), introducteur au Japon de zen Sôtô, philosophe et poète, est reconnu comme l’un des plus grands maîtres du zen. Son œuvre fait partie du patrimoine littéraire et spirituel de l’humanité, notamment son Shôbôgenzô , « Le trésor de l’œil du véritable Dharma » et les merveilleux poèmes de son Sanshô Dôei, « Les chants de la Voie du Pin parasol », dont quelques uns sont ici présentés..

     

    « Dans le vent du printemps

    Avec des pétales est tombée

    Une parole que je venais de citer.

    Ne pourrait-on imaginer

    Que c’était la chant de la fleur »

     

    « Comme les montagnes dominent

    Sur de vastes étendues,

    C’est seulement grâce à elles

    Que l’on peut chevaucher les nuages,

    Ce sont elles qui confèrent l’inimaginable

    Privilège de s’élever avec le vent. »

     

    « Ne pensez pas que le temps

    Qui passe soit semblable

    Au vent et à la pluie

    Qui se dirigent d’est en ouest.

    Le monde entier n’est pas inchangeable

    Il n’est pas immuable

    Il passe ……. »

     

    « Où qu’il aille, d’où qu’il vienne

    L’oiseau aquatique

    Ne laisse aucune trace.

    Pourtant, jamais,

    Il ne perd son chemin. »

     

    « Sur les eaux de l’esprit

    La lune paisiblement s’épanouit.

    Qu’une vague les trouble

    Elle pénètre jusqu’au fond

    Et la boue devient lumière. »

     

    « Sans compréhension

    Comment pourrais-je espérer

    Parvenir jusqu’au Bouddha

    Je ne suis qu’un moine

    Qui laboure l’esprit des hommes »

     

    « L’esprit que tant de gens

    Chérissent en ce monde

    N’est ému qu’un moment

    Par le bruit du torrent dans la montagne

    Au crépuscule en automne. »

     

    « Même si on l’appelle l’esprit

    Il n’a aucune couleur

    Qui permettre d’en faire une personne

    Telles la rosée ou la gelée blanche

    Il est vite évaporé. »

     

    « Sous la neige

    Ont disparu les herbes de l’hiver

    Un héron blanc

    Cache son corps

    A l’ombre de la blancheur. »

     

    « Impossible de définir

    Ce qui est par-delà les mots

    Dans le pinceau ne doit même pas rester

    Une goutte d’encre. »

     

    jardin 2

  • Commentaires

    1
    EQUILIBRE SEREIN DU
    Jeudi 10 Octobre 2019 à 03:29

    ILFAUT BEAUCOUP PARLER POUR ARRIVER AU SILENCE

      • Jeudi 10 Octobre 2019 à 09:21

        Merci de votre visite.

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