• « Le petit Johnny est, comme on dit, mentalement retardé. Mais l'histoire qui suit va vous montrer qu'il est loin de l'être.

    Johnny, dans la classe de modelage de l'école pour enfants retardés qu'il fréquente, reçoit sa provision de pâte à modeler et commence à la triturer. Il en détache un petit morceau et va dans un coin de la pièce pour y travailler. L'éducateur vient à lui et dit: «Hello, Johnny.» Et Johnny répond: «Hello.

    — Qu'as-tu dans la main? demande l'éducateur.

    — De la bouse de vache, répond l'enfant.

    — Que vas-tu en faire?»

    Et Johnny répond: «Un éducateur.» L'éducateur se dit alors que le petit Johnny a régressé. Alors il fait signe au directeur qui passe justement devant la porte et lui déclare: «Le petit Johnny a régressé.»

    Le directeur vient près de Johnny et lui dit: «Hello, fiston.» Et Johnny répond: «Hello.

    — Qu'as-tu dans la main? demande le directeur.

    — De la bouse de vache, dit l'enfant.

    — Et que fais-tu avec cette bouse de vache?

    — Un directeur», répond l'enfant.

    Le directeur se dit qu'il s'agit là d'un problème pour le psychologue et fait appeler celui-ci.

     Le psychologue est un gars astucieux. Il va à Johnny et dit: «Hello». Et Johnny répond: «Hello.

    — Je sais ce que tu as dans la main, dit le psychologue.

    — Quoi? dit Johnny.

    — De la bouse de vache.

    — Oui, dit Johnny.

    — Et je sais ce que tu vas en faire.

    — Quoi?

     

    — Tu vas en faire un psychologue.

    — Non, dit Johnny, je n'ai pas assez de bouse! » Et on traite cet enfant de retardé ! »

     

    Extraits du livre « Quand la conscience s’éveille »

    D’Antony de Mello

     

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  • Vite un balai !

    Cette parabole se passe dans une abbaye. Un vieux moine vient d'entrer dans l'église pour s'y recueillir entre deux offices lorsqu'il aperçoit un tout jeune garçon accroupi à la croisée du transept. L'enfant, de joyeuse humeur, semble ramasser des choses imaginaires qu'il dépose ensuite dans un panier d'osier.

    « Que fais-tu là, mon petit ? » interroge le moine intrigué. Le garçon ne répond pas. Il sourit tout en continuant à nettoyer le sol de ses mains enchantées. Encouragé par la bonne humeur de l'enfant, le vieux religieux s'enhardit, soucieux peut-être de la relève...

    « Que veux-tu faire quand tu seras grand ?

    - Balayeur d'église, répond l'enfant sans hésiter. - Oui, parce que les grandes personnes laissent tomber beaucoup de grâces par terre. Alors moi, j'essaie de les ramasser pour qu'elles ne se perdent pas. »

    Et l'enfant reprend soigneusement son ouvrage, comme si de rien n'était.

    Tout ébranlé, le vieux moine quitte l'église pour se rendre à la sacristie. II vient de comprendre que lui aussi a laissé se perdre bien des grâces durant son existence. Et, sans hésiter, il se dirige vers le placard à balais... !

    (extrait de "Parabole d'un curé de campagne")

     

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  • Combien coûte un miracle?

    Tess avait huit ans quand elle entendit sa mère et son père parler de son petit frère, Andrew. Tout ce qu'elle savait c'était qu'il était très malade et ils n'avaient plus un sous. Ils déménageraient dans un mois dans un tout petit appartement parce que son père n'avait plus d'argent pour les factures du médecin et de la maison. Seulement une chirurgie très coûteuse pourrait sauver son petit frère maintenant et il n'y avait personne pour leur prêter l'argent. Elle entendit son père chuchoter à sa mère qui était en larme et désespérée, "seulement un miracle peut le sauver maintenant." Tess alla dans sa chambre et sortit un pot en verre d'une de ses cachettes.

    Elle renversa tous les sous sur le plancher et les compta soigneusement. À trois reprises. Le total devait être exact. Pas de place pour une erreur. Soigneusement elle replaça les pièces de monnaie dans son pot et ferma le couvercle, elle sortit par la porte arrière et se rendit à la pharmacie.

    Une grande enseigne rouge d'un chef indien au-dessus de la porte. Elle attendit patiemment le pharmacien pour avoir toute son attention mais il était trop occupé. Tess croisa ses pieds de façon à faire du bruit. Rien. Elle s'éclaircit la gorge avec le bruit le plus répugnant qu'elle pouvait faire. Pas bon. Enfin elle prit 25 cents de son pot et l'a cogné sur le comptoir de verre. Cela avait marché! "Et que veux-tu?" demanda le pharmacien, "je parle à mon frère de Chicago que je n'ai pas vu depuis très longtemps," lui dit-il sans attendre une réponse à sa question. "Bien, je veux vous parler au sujet de mon frère," répondit Tess avec le même ton. "Il est vraiment, vraiment malade... et je veux acheter un miracle." "Je te demande pardon?" dit le pharmacien, "son nom est Andrew et il a quelque chose de mauvais qui grossit à l'intérieur de sa tête et mon papa dit que seulement un miracle peut le sauver maintenant, alors combien coûte un miracle?" "Nous ne vendons pas de miracle ici petite fille. 'Je suis désolé mais je ne peux pas t'aider " dit le pharmacien plus doucement. "Écoutez, j'ai l'argent pour payer.

    Si ce n'est pas assez, je trouverai le reste, dites-moi juste combien il coûte." Le frère du pharmacien était un homme grand et bien habillé. Il se pencha vers la petite fille et lui demanda, "quel genre de miracle ton frère a t-il besoin?" "Je ne sais pas," répondu Tess. "Je sais juste qu'il est vraiment malade et maman dit qu'il a besoin d'une opération. Mais mon papa ne peut pas payer, alors je veux utiliser mon argent ". "Combien tu as?" demanda l'homme de Chicago, "un dollar et onze cents," répondit Tess tout bas, "et c'est tout l'argent que j'ai, mais je peux en obtenir encore plus s'il le faut. "Bien, quelle coïncidence," a sourit l'homme. "Un dollar et onze cents, le prix exact d'un miracle pour les petits frères." Il prit l'argent dans une main et avec l'autre main il saisit sa mitaine et dit "emmène-moi où tu demeure. Je veux voir ton frère et rencontrer tes parents. Voyons si j'ai le genre de miracle dont tu as besoin."

    Cet homme bien habillé était le DR Carlton Armstrong, un chirurgien, se spécialisant dans la neurochirurgie. L'opération a été faite sans coûter un sous et rapidement Andrew était de retour à la maison et se portait bien. Ses parents parlaient de la série d'événements qui les avaient menés au bout de ce chemin, "cette chirurgie", chuchota sa mère, " fût un vrai miracle. Je me demande combien il aurait coûté?" Tess a sourit. Elle savait exactement combien le miracle avait coûté... un dollar et onze cents... plus la foi d'un enfant. Car les miracles ne se produisent que pour ceux qui y croient…

    (Source: reçue de Smartie....www.lespasseurs.com)

     

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  • « Nous sommes dans un café. Le barman accueille un client qu'il n'a encore jamais vu. L'inconnu commande un café et demande : « Combien vous dois-je ? - Trois euros. » Répond le barman. Et, sous ses yeux incrédules, il voit le client déposer une pièce d'un euro sur le comptoir, puis tourner les talons et aller déposer une pièce d'un euro sur le baby-foot, une autre sur le radiateur avant de s'en aller en disant : « Bonne journée messieurs dames ! » Le barman est vexé mais la consigne est de ne pas fâcher le client. Après tout, celui-ci a payé son café. Le barman va récupérer les deux pièces et revient derrière son comptoir.

    Le lendemain à la même heure, le barman voit rentrer dans son café l'inconnu de la veille. Va-t-il lui refaire le coup des trois pièces ? Cela commence bien... il commande un café comme hier. Il demande combien il doit. « Trois euros, s'il vous plaît. » Et il sort de sa poche trois pièces. Il en pose une sur le bar puis va en poser une sur le baby-foot et une sur le radiateur avant de quitter le café. Le barman est énervé par cette farce qu'il n'apprécie qu'à moitié. Si tous les clients étaient comme ce type... !

    Le lendemain, il guette l'arrivée de cet homme à l'humour déplacé. Osera-t-il payer son café par ce stratagème qui n'amuse que lui ? L'inconnu commande un café. « Combien vous dois-je ? Trois euros, s'il vous plaît... » Et le barman le voit sortir de si poche un billet de cinq euros. Il se dit : « Ça y est ! Je tiens ma vengeance ! » II prend deux pièces d'un euro dans son tiroir-caisse, va en poser une sur le baby-foot et une sur le radiateur. Intérieurement, il jubile. Il lui a bien rendu la monnaie de sa pièce : cette fois, c'est l'inconnu qui ira chercher les deux pièces au fond de la salle. Ils seront quittes. Le barman revient derrière son bar, tout fier et en même temps curieux de voir la réaction du client. À ce moment-là, celui-ci sort une pièce d'un euro de son porte-monnaie, la dépose sur le bar et dit au barman : « Un deuxième café, s'il vous plaît. »

     

    Cette petite histoire démontre gentiment qu'il ne sert à rien de chercher à se venger. »

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  • Le diamant rayé

     

    Le Père Bernard Bro raconte cette parabole : « Un Prince possédait une pierre précieuse magnifique dont il était fier à l'extrême. Un jour, par accident, ce joyau fut profondément rayé. Le Prince convoque alors les spécialistes les plus habiles pour remettre en état la pierre précieuse. Malgré tous leurs efforts, ils ne peuvent pas effacer la rayure (et l'on sait combien on peut être attaché à une pierre précieuse). Mais un jour, arrive dans le pays un tailleur de pierres précieuses d'un génie inégalé. Avec douceur, ténacité, art et patience, il prend la pierre et taille le diamant en forme de rosé. Il est assez habile pour utiliser la rayure, l'égratignure, afin d'en faire la tige même de la rosé de telle sorte que la pierre précieuse apparut, après la reprise, infiniment plus belle, plus magnifique qu'elle ne l'était auparavant.»

    Dans la pierre précieuse, nous pouvons nous reconnaître nous, blessés par un événement, cabossés par des choses très difficiles à vivre. Le tailleur de pierres, c'est Jésus. Le Prince, c'est le Père. La cassure, la rayure, l'égratignure qui normalement dévalorisait tout, ce sont nos faiblesses, nos blessures, nos péchés, notre passé - celui dont on n'est pas très fier, qui est lourd à porter. La rose, c'est l'existence nouvelle, infiniment plus belle après la Rencontre avec Jésus qu'avant. C'est la manière dont désormais Dieu nous voit, nous recrée, nous porte, nous aime.

    À nos yeux, une rayure est une rayure, une blessure est une blessure, une égratignure est une égratignure. Cela fait mal et c'est tout. Il y faut autre chose : une main de tendresse, de respect, de bonté. Il y faut la main, le regard de Jésus, un amour venu d'ailleurs, le regard du Tailleur de pierres précieuses. (Pierre Trevet)

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  • Jésus, c'est Jim!

     

    « Cette histoire s'est passée en Angleterre. Elle a été publiée par le bulletin des Équipes Notre-Dame.

    Chaque jour, à midi, un vieil homme rentrait à l'église et en ressortait quelques minutes plus tard. Un jour, le sacristain lui demande ce qu'il vient faire (car l'église possédait des meubles de valeur).

    « Je viens prier, répondit le vieil homme.

    - Ce qui m'étonne, répliqua le sacristain, c'est que vous puissiez prier aussi rapidement.

    - Eh bien poursuivit le vieil homme, je suis bien incapable de réciter une longue prière. Mais tous les jours, à midi, je rentre dans cette église et je dis seulement : "Jésus, c'est Jim." Une minute plus tard je m'en vais. Ce n'est qu'une toute petite prière ; mais je suis certain qu'il m'entend. »

    Quelques jours plus tard, à la suite d'un accident, Jim fui transporté à l'hôpital. Et là, dans sa salle, il exerça une extraordinaire influence autour de lui : les malades grincheux devinrent joyeux et souvent des rires fusèrent dans la pièce.

    « Jim, lui dit un jour la sœur, les malades disent que vous êtes responsable du changement qui est survenu dans cette salle. Ils disent que vous débordez continuellement de joie.

    -  C'est vrai, ma sœur. Si je ne peux pas m'empêcher d'être joyeux, voyez-vous, c'est grâce à celui qui me rend quotidiennement visite. Cela me rend heureux. »

    La sœur était médusée. Elle avait remarqué que le siège contre le lit de Jim était toujours vide. Jim était un vieux solitaire sans aucune relation.

    « Votre visiteur ? Mais quand vient-il ?

    - Tous les jours, répliqua Jim les yeux brillants. Oui, chaque jour à midi il vient. Il se tient au pied de mon lit. Je le vois et me dit en souriant : « Jim, c’est Jésus » (Extrait du livre de « Parabole d’un curé de campagne tome 3)

     

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  • Histoire du jeune homme et du pissenlit

     

    Sous les rayons du soleil printanier, les feuilles dentelées et robustes des premiers pissenlits firent leur apparition dans l'herbe tendre  d'un jardin public. L'un d'eux arborait une splendide fleur jaune fraîche et dorée comme un coucher de soleil au mois de mai. Au bout de quelques jours, la fleur devint aigrette, sphère légère, bordée de minuscules petites plumes ancrées aux graines agglutinées au centre. Ah ! Comme elles rêvaient les petites semences bercées  par la brise du soir et la timide sérénade des premiers grillons. « Où irons-nous germer ? - Qui sait ? - Seul le vent le sait ! »... Un matin, l'aigrette fut secouée par les doigts vigoureux et invisibles du vent. Attachées à leur petit parachute, les semences s'envolèrent emportées au loin « Adieu... Adieu... » se dirent-elles. Une à une, elles tombèrent dans la bonne terre de jardins et de prés. Mais la plus petite termina son envol sur un trottoir, dans la fissure du béton recouverte d'une fine couche de poussière. Pellicule bien dérisoire comparée à la terre grasse du pré !

    « Mais elle est toute pour moi ! » se dit la semence, qui sans hésiter une seconde, se blottit tout au fond et prit racine. En face de cette lézarde se dressait un vieux banc boiteux et tout gribouillé où venait souvent s'asseoir un jeune homme au regard tourmenté, le cœur rempli d'angoisse. Il avait l'air tendu et les poings crispés. En apercevant deux petites feuilles vert tendre et dentelées se frayer un passage à travers le béton, il se mit à ricaner : « Vous n'y arriverez pas ! Vous êtes comme moi. » Et il les piétina...

    Le lendemain, il vit que les feuilles s'étaient redressées. Il y en avait quatre à présent. Depuis, il n'arrivait plus à détourner son regard de cette petite plante courageuse et têtue. Au bout de quelques jours, parut la fleur, d'un jaune brillant comme un cri de bonheur. Pour la première fois depuis bien longtemps, le jeune homme abattu sentit que la rancune et l'amertume qui pesaient sur son cœur commençaient à se dissiper. Il releva la tête, respira à pleins poumons et donna un grand coup au dossier du banc. « Maintenant, s'écria-t-il, j'en suis sûr, il est possible de réussir ! » Il avait à la fois envie de pleurer et de rire. Il caressa la petite tête jaune de la fleur : les plantes savent ressentir l’amour et la bonté des êtres humains. Pour ce pissenlit petit et courageux, cette caresse du jeune homme fut le plus beau moment de sa vie.

    Ne demande pas au vent, pourquoi il t’a déposé là où tu te trouves. Même si le béton t’étouffe, prend racine et vis. Tu es un message. (Extrait du livre de « Paraboles d’un curé de campagne tome 3 »)

     

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  • L'histoire du cordon violet


    Un prof avait l'habitude, en fin d'études, de donner un cordon violet sur lequel on pouvait lire

    "Qui je suis fait toute la différence" imprimé en lettres dorées.

    Il disait à chaque étudiant à cette occasion pourquoi il l'appréciait et pourquoi le cours était différent grâce à lui.

    Un jour, il a l'idée d'étudier l'effet de ce processus sur la communauté, et envoie ses étudiants remettre des cordons à ceux qu'ils connaissent et qui "font la différence".

    Il leur donne 3 cordons en leur demandant ceci :

    "Remettez un cordon violet à la personne de votre choix en lui disant pourquoi elle fait la différence pour vous, et donnez-lui deux autres cordons pour qu'elle en remette un elle-même et ainsi de suite. Faites-moi ensuite un compte-rendu des résultats."

    L'un des étudiants s'en va, et va le remettre à son patron (car il travaillait à mi-temps) un gars assez grincheux, mais qu'il appréciait.

    "Je vous admire beaucoup pour tout ce que vous faites, pour moi vous êtes un véritable génie créatif et un homme juste. Accepteriez-vous que j'accroche ce cordon violet à votre veste en témoignage de ma reconnaissance ?"

    Le patron est surpris, mais répond "Eh bien, euh! oui, bien sûr..."

    Le garçon continue "Et accepteriez-vous de prendre ces 2 autres cordons violets pour les remettre à quelqu'un qui fait toute la différence pour vous, comme je viens de le faire ? C'est pour une enquête que nous menons à l'université."

    "D'accord"

    Et voilà notre homme qui rentre chez lui le soir, son cordon à la veste. Il dit bonsoir à son fils de 14 ans, et lui raconte : "Il m'est arrivé un truc étonnant aujourd'hui. Un de mes employés m'a donné un cordon violet sur lequel il est écrit, tu peux le voir, "Qui je suis fait toute la différence". Il m'en a donné un autre à remettre à quelqu'un qui compte beaucoup pour moi.

    La journée a été dure, mais en revenant je me suis dit qu'il y a une personne, une seule, à qui j'aie envie de le remettre.

    Tu vois, je t'engueule souvent parce que tu ne travailles pas assez, que tu ne pense qu'à sortir avec tes copains et que ta chambre est un parfait foutoir... mais ce soir je voulais te dire que tu es très important pour moi. Tu fais, avec ta mère, toute la différence dans ma vie et j'aimerais que tu acceptes ce cordon violet en témoignage de mon amour. Je ne te le dis pas assez, mais tu es un garçon formidable !"

    Il avait à peine fini que son fils se met à pleurer, pleurer, son corps tout entier secoué de sanglots.

    Son père le prend dans ses bras et lui dit "Ca va, ça va... est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a blessé?" "Non papa... mais.. snif...j'avais décidé de me suicider demain. J'avais tout planifié parce que j'étais certain que tu ne m'aimais pas malgré tous mes efforts pour te plaire. Maintenant tout est changé..."

    Source: Carlos Silva....www.lespasseurs.com

     

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  • Conte des trois arbres:

    Il était une fois, sur une montagne, trois arbres qui partageaient leurs rêves et leurs espoirs.
    Le premier dit:" Je voudrais être un coffre au trésor, richement décoré, rempli d'or et de pierres précieuses. Ainsi tout le monde verrait ma beauté".
    Le deuxième arbre s'écria:" Un jour, je serai un bateau solide et puissant, et je transporterai les reines et les rois à l'autre bout du monde. Tout le monde se sentira en sécurité à mon bord ".
    Le troisième arbre dit:" Je veux devenir le plus grand et le plus fort des arbres de la forêt. Les gens me verront au sommet de la colline, ils penseront au ciel et à Dieu, et à ma proximité avec eux; je serai le plus grand arbre de tous les temps et les gens ne m'oublieront jamais".

    Les trois arbres prièrent pendant plusieurs années pour que leurs rêves se réalisent.
    Et un jour, survinrent trois bûcherons.
    L'un d'eux s'approcha du premier arbre et dit: " Cet arbre m'a l'air solide, je pourrais le vendre à un charpentier". Et il lui donna un premier coup de hache. L'arbre était content, parce qu'il était sûr que le charpentier le transformerait en coffre au trésor.
    Le second bûcheron dit en voyant le second arbre: "Cet arbre m'a l'air solide et fort, je devrais pouvoir le vendre au constructeur de bateaux". Le second arbre se réjouissait de pouvoir bientôt commencer sa carrière sur les océans.
    Lorsque les bûcherons s'approchèrent du troisième arbre, celui-ci fut effrayé, car il savait que si on le coupait, ses rêves de grandeur seraient réduits à néant. L'un des bûcherons s'écria alors: "Je n'ai pas besoin d'un arbre spécial, alors, je vais prendre celui-là". Et le troisième arbre tomba.

    Lorsque le premier arbre arriva chez le charpentier, il fut transformé en une simple mangeoire pour les animaux. On l'installa dans une étable et on le remplit de foin. Ce n'était pas du tout la réponse à sa prière.
    Le second arbre qui rêvait de transporter des rois sur les océans, fut transformé en barque de pêche. Ses rêves de puissance s'évanouirent.
    Le troisième arbre fut débité en larges pièces de bois, et abandonné dans un coin. Les années passèrent et les arbres oublièrent leurs rêves passés.

    Puis un jour, un homme et une femme arrivèrent à l'étable.  La jeune femme donna naissance à un bébé et le couple l'installa dans la mangeoire qui avait été fabriquée avec le premier arbre.  L'homme aurait voulu offrir un berceau pour le bébé, mais cette mangeoire ferait l'affaire.  L'arbre comprit alors l'importance de l'événement qu'il était en train de vivre, et su qu'il contenait le trésor le plus précieux de tous les temps.
    Des années plus tard, un groupe d'hommes monta dans la barque fabriquée avec le bois du second arbre; l'un d'eux était fatigué et s'endormit. Une tempête terrible se leva, et l'arbre craignit de ne pas être assez fort pour garder tout son équipage en sécurité.  Les hommes réveillèrent alors celui qui s'était endormi; il se leva et dit : " Paix!"  Et la tempête s'arrêta.  À ce moment , l'arbre su qu'il avait transporté le Roi des rois.
    Enfin quelqu’un alla chercher le troisième arbre oublié dans un coin; il fut transporté à travers les rues, et l’homme qui le portait se faisait insulter par la foule. Cet homme fut cloué sur les pièces de bois élevées en croix, et mourut au sommet de la colline. Lorsque le dimanche arriva, l’arbre réalisa qu’il avait été assez fort pour se tenir au sommet de la colline et être aussi proche de Dieu que possible, car Jésus avait été crucifié à son bois.

    Chacun des trois arbres a eu ce dont il rêvait, mais d’une manière différente, de ce qu’ils imaginaient.
    Nous ne savons pas toujours quels sont les plans de Dieu pour nous.
    Nous savons simplement que ses voies ne sont pas les nôtres, mais quelles sont toujours meilleures si nous lui faisons confiance.

     

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  • La balade en taxi

     

    Il y a vingt ans, je conduisais un taxi pour gagner ma vie.

    Lorsque je suis arrivé à 2:30 a.m., l'immeuble était sombre excepté une simple lumière dans une fenêtre du rez-de chaussée. Dans ces circonstances, plusieurs chauffeurs auraient seulement klaxonné une ou deux fois, attendu une minute et seraient repartis.

    Mais, j'avais vu trop vu de gens démunis qui dépendaient des taxis comme de leur seul moyen de transport. À moins qu'une situation sente le danger, je suis toujours allé à la porte. Cette passagère pourrait être quelqu'un qui a besoin de mon aide. Alors, j'ai marché jusqu'à la porte et j'ai frappé.

    "Juste une minute", a répondu une voix fragile d'un certain âge.

    Je pouvais entendre quelque chose qui était traîné lentement sur le plancher. Après une longue pause, la porte s'est ouverte. Une petite femme dans les 80 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau sans bord avec un voile épinglé dessus, comme quelqu'un sorti d'un film de 1940. À ses côtés, il y avait une petite valise de nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tous les meubles étaient recouverts de draps. Il n'y avait pas d'horloge sur les murs, pas d'objets de décoration ou d'ustensiles sur les comptoirs. Dans le coin il y avait une boîte de carton remplie de photos et de verres.

    "Voudriez-vous porter mes bagages à l'auto ?" a-t-elle demandé. J'ai apporté la valise jusqu'au taxi, puis je suis retourné vers la femme. Elle a pris mon bras et nous avons marché lentement vers le trottoir. Elle continuait à me remercier pour ma gentillesse.

    "C'est rien", je lui ai dit. "J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon que je voudrais que ma mère soit traitée".

    "Oh, vous êtes le genre de bon garçon", a-t-elle dit.

    Quand nous sommes montés dans le taxi, elle m'a donné une adresse, puis a demandé :

    "Pourriez-vous me conduire en ville?"

    "Ce n'est pas le chemin le plus court !" lui ai-je répondu !

    "Oh, ça ne me dérange pas ; je ne suis pas pressée ; je suis en route pour un hospice".

    J'ai regardé dans le rétroviseur arrière. Ses yeux scintillaient.

    "Il ne me reste pas de famille".

    Le docteur dit que je n'en ai pas pour longtemps".

    J'ai tranquillement éteint le compteur.

    "Quelle route voudriez-vous que je prenne?" lui ai-je demandé.

    Pendant les deux heures suivantes, nous sommes allés dans la ville. Elle m'a montré les édifices où elle avait travaillé auparavant comme opératrice d'élévateur. Nous sommes allés dans le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient nouvellement mariés. Elle m'a fait arrêter devant un entrepôt de meubles qui avait été une salle de danse où elle avait été dansé quand elle était jeune fille. Quelquefois elle me demandait de ralentir devant un immeuble particulier et s'assoyait en fixant la noirceur, ne disant rien.

    Comme les premières lueurs du soleil se repliaient à l'horizon, elle a soudainement dit :

    "Je suis fatiguée. Allons-y maintenant !"

    Nous nous sommes rendus en silence jusqu'à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un édifice bas, comme un petit foyer de convalescence, avec un stationnement qui passait sous un portique. Deux infirmiers sont sortis jusqu'au taxi, aussitôt que nous sommes arrêtés.

    Ils étaient soucieux et prévoyants, surveillant chacun de ses mouvements. Ils devaient l'attendre. J'ai ouvert le coffre de la voiture et pris la petite valise pour la porter jusqu'à la porte.

    La femme a été installée dès ce moment dans une chaise roulante.

    "Combien je vous dois?" elle a demandé, cherchant dans son sac ?

    "Rien" !

    "Vous devez gagner votre vie !" a-t-elle répondu.

    "Il y aura d'autres passagers !" lui ai-je répondu !

    Presque sans y penser, je me suis penché et l'ai serré dans mes bras. Elle s'est tenue étroitement contre moi .

    "Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille femme ! "' a-t-elle dit.

    "Merci."

    Je lui ai serré la main, puis j'ai marché dans la faible lumière du soir.

     

    Derrière moi, une porte s'est refermée. C'était le son de la fermeture d'une vie. Je n'ai pas pris d'autres passagers sur ce quart de travail. J'ai conduit sans but, perdu dans mes pensées. Pour le reste de la journée, je pouvais difficilement parler. Et si cette femme avait pris un chauffeur fâché, ou quelqu'un qui était impatient de finir son quart de travail? Et si j'avais refusé de prendre cette course, ou j'avais klaxonné une fois, puis était reparti ?

    En y réfléchissant bien, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.

    Nous sommes conditionnés à penser que nos vies seront traversées de grands moments. Mais les grands moments se présentent souvent par surprise, au moment où l'on s'y attend le moins !

    LES GENS PEUVENT NE PAS SE RAPPELER EXACTEMENT CE QUE VOUS AVEZ FAIT,

    OU CE QUE VOUS AVEZ DIT,

    ~MAIS ~ ILS SE RAPPELLERONT TOUJOURS

    COMMENT ILS SE SONT SENTIS, À CE MOMENT-LÀ !

     

    (Trouvé sur le très beau blog de)

    http://www.tadine.ca/textes/textes.shtml

    parc archéologique des roches gravées (trois rivière).j (22)

     


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