• Contes de Noël

    2 pages de contes

  • Un sourire qui vaut de l’or, une belle histoire, inventée cette fois, qui vient du cœur d’un auteur anonyme.

    Un sourire qui vaut de l’or

     

    Il était une fois un vieux berger qui aimait la nuit, son silence, son ciel parsemé d’étoiles. Ces étoiles, il les connaissait par leur nom. En les regardant, il disait souvent à son petit-fils :

    « Il va venir.

           Quand viendra-t-il ? demandait l’enfant.

           Bientôt ! »

    Les autres bergers riaient.

    « Bientôt ! Tu répètes cela depuis des années ! »

    Mais le vieux berger ne les écoutait pas. Une seule chose l’inquiétait, son petit-fils aussi commençait à douter. Et quand lui ne serait plus là, qui donc redirait aux plus jeunes ce que les prophètes avaient annoncé depuis toujours ? Ah ! S’il pouvait venir bientôt ! Son cœur était tout rempli de cette attente.

    « Portera-t-il une couronne en or ? demanda soudain le petit-fils.

           Oui ! Certainement.

    -— Et une épée d’argent ?

           Pour sûr !

           Et un manteau de pourpre ?

    -— Peut-être. »

    Et le petit-fils semblait heureux.

     

    Assis sur un rocher, le garçon jouait de la flûte. Le vieux berger écoutait attentivement la mélodie simple et pure, l’enfant s’exerçait jour après jour, matin et soir, pour être prêt quand le roi viendrait.

    « Serais-tu prêt à jouer pour un roi sans couronne, sans épée et sans manteau de pourpre ? » demanda un jour le berger.

    « Ah non ! répondit son petit-fils. Un roi sans couronne, sans épée et sans manteau, est-ce un roi ? Pourrait-il me récompenser pour mon chant ? C’est de l’or et de l’argent que je veux ! »

     

    Il voulait que les autres ouvrent de grands yeux et le regardent avec envie. Le vieux berger était triste. Il se demandait qui donc aurait le cœur assez pur pour accueillir un roi sans couronne et sans richesse.

     

    Cette nuit-là apparurent alors les signes qu’il attendait. Le ciel était plus lumineux que d’habitude et au-dessus de Bethléem brillait une belle étoile. Des anges vêtus de lumière proclamaient une joyeuse nouvelle : « N’ayez pas peur ! Aujourd’hui vous est né un Sauveur ! »

     

    Le jeune berger se mit à courir au-devant de la lumière. Sous son manteau, tout contre sa poitrine, il sentait sa flûte. Il arriva le premier et regarda l’enfant nouveau-né. Celui-ci, enveloppé de langes, reposait dans une mangeoire. Un homme et une femme le contemplaient, tout heureux. Le grand-père et les autres bergers arrivèrent bientôt et tombèrent à genoux devant l’enfant.

     

    Était-ce là le roi qu’on lui avait promis ? Non ! Ce n’était pas possible, ils se trompaient. Jamais il ne jouerait son chant ici ! Très déçu, il repartit et plongea dans la nuit. Il ne vit même pas la lumière qui grandissait autour de la grotte. Soudain, il tendit l’oreille. Quels étaient ces pleurs dans la nuit ?

     

    Mais il ne voulait rien entendre et pressa le pas pour s’éloigner. Les pleurs continuaient. « Et si c’était l’enfant qui m’appelait ? » se dit-il. N’y tenant plus, il rebroussa chemin. Il vit alors Marie, Joseph

    et les bergers qui s’efforçaient de consoler l’enfant. Il ne pouvait plus résister !

     

    Tout doucement, il tira sa flûte de sous son manteau et se mit à jouer pour l’enfant. Et tandis que mélodie s’élevait, toute pure, l’enfant se calma et dernier sanglot s’arrêta dans sa gorge. Il regarda jeune berger et se mit à sourire.

     

    Et alors celui-ci comprit dans son cœur que ce sourire valait tout l’or et tout l’argent du monde.

    (Extrait du livre « Aime à tout casser » de Guy Gilbert) 

     


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  • Miracle de la messe de Noël

     Il y avait une fois une messe de Noël avec des bons bourgeois. Devant le porche, un clochard attend. Un mec sort et dit au clochard : « Écoutez, mon ami, faites-moi l’honneur de venir manger chez moi ce soir. » Sa femme tombe des nues, mais le clochard vient quand même. Très bon repas, bien arrosé. À la fin, le gars se demande : « Moi je vais aller dans mon plumard bien chaud et lui va retourner dans la rue ? » Alors il lui propose : «Vous avez bien mangé, là, mais vous n’allez pas vous les cailler dans la rue. Je vous mets un matelas dans le garage chauffé et vous serez bien. » Le lendemain, le mec se dit : « Mais je vais quand même pas le foutre dehors ! » Comme le clochard est un bon travailleur, le type lui trouve un boulot puis un logement. Un an plus tard, à la même messe, le clochard revient, cette  fois-ci en costume. Il dit à ceux qui l’ont aidé : " |e voudrais assister à la messe puisque c’est là que le vous ai rencontrés. » La messe se passe et lors de lu prière universelle, le clochard, à la fin des intentions universelles, monte à l’autel, et dit au micro : « Moi je voudrais prier pour les personnes qui m’ont hébergé il y a un an et sauvé. »


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  • « Vous nous avez volé Noël »

    Il y a quarante ans, je fêtais mes Noëls dans la permanence à Paris. Chaque année, une vieille femme, Émilienne, venait aussi : c’était elle qui présidait le repas avec les loubards. Il s’agissait d’un repas un peu spécial : comme ils arrivaient déjà un peu soûls, je ne disposais que deux bouteilles de vin rouge pour une dizaine de mecs. En revanche, je préparais un énorme plat de pâtes avec une dinde. Grâce à la nourriture, leur ivresse se résorbait et l’on pouvait sortir. On entendait les gens chanter, danser, etc.

    Un jeune m’a dit un jour : «Vous nous avez volé Noël. »Il avait parfaitement compris ce qu’était Noël : une fête pour saluer la pauvreté du Christ, son humilité et sa naissance au milieu de nous. Il avait compris cela de façon théologique. Face à toutes les misères que nous voyons autour de nous, nous sommes démunis. Ne nous comportons pas en bons bourgeois tranquilles, surtout un soir de Noël. Sortons, ayons des gestes précis de solidarité, ce sera extraordinaire ! Il faut continuer de voir que des gens souffrent à côté de nous et vivent dans une misère très grande, même si par pudeur ils ne l’avouent pas toujours.

    Guy GILBERT


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  • Les trois clochards

     

    Il gèle à pierre fendre en Bretagne quand j’arrive à l’église...

    Trois clochards sont là. Ils proposent de me payer un pot après l’office. Je leur dis que c’est d’accord. Quand je sors de l’église, trois dames viennent me trouver et me disent « Père, venez donc boire quelque chose avec nous pour vous réchauffer ! » Je leur réponds : « Je regrette, mais je dois déjà boire un verre avec les trois clochards. Mais accompagnez-moi si vous voulez. »

    Elles viennent, on boit un verre. Vicieusement, je demande à mes copains clodos :

    « Où dormez-vous ?

           Dans une cabane, on trouve du bois et on fait un feu.

           Et vous mangez quoi ?

           Ce qu’on ramasse à la fin du marché. »

    Je n’ai rien dit d’autre. Silence gêné. Les femmes se taisent.

    Quelques semaines plus tard, je reçois cette lettre de l’une d’entre elles :

    « Père Guy Gilbert,

    Après le pot bu ensemble, nous avons été interpellées par ce que ces pauvres avaient dit de leurs conditions de vie. Nous avons pensé à tout ce que nous avions et même à notre chat qui dort près du radiateur.

     Nous avons pensé que c’était inadmissible de laisser ces gens vivre comme cela. Nous sommes allées les voir, nous les avons accueillis au chaud. Nous avons été une fois par semaine au marché avec eux. Ils nous ont rendu des menus services. C’était sympathique parce que nous n’étions pas de simples donatrices. Ils ont eu à manger correctement pendant tout l’hiver. Nous n’avons jamais oublié ce verre que nous avions bu avec vous et eux. Nous avons essayé de faire quelque chose pour un partage équitable. »

    GUY GILBERT

    Les trois clochards

     


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  • Quatre flammes pour Noël:

    A l'origine, un texte de la communauté chrétienne de Brossard, au Québec. Texte repris et transformé par Jean-Claude Marin,

    puis texte un peu modifié.

     

     

    Ce soir, nos yeux sont fixés sur la lumière de Bethléem.

    Alors, permettez-moi, en regardant l'enfant de la crèche, de vous raconter une histoire.

      

    Nous sommes en famille, un soir de Noël. Toute la maisonnée parle et rit pendant qu'un enfant se glisse dans la salle à manger et s'approche de la table décorée. Au milieu des décorations, l'enfant remarque quatre belles bougies dont les flammes brillantes dansent pleines de vie et semblent tenir conversation...

      

    "Moi, je suis la lumière de la paix, dit la première flamme, et je me demande pourquoi je brûle? Qui croit encore en la paix? Regardez ces guerres partout... Ces gens innocents qui meurent... Regardez ces violences à l'école... Regardez ces disputes à la maison... Je suis la lumière de la paix et je ne sers à rien! Personne ne désire plus m'accueillir ou me propager..." En disant ces mots, la première flamme, celle de la paix s'éteignit.

     

    La deuxième flamme prit aussitôt la parole:

     "Moi, je suis la lumière de l'amour et je me demande aussi si je  vais continuer à brûler. Aujourd'hui, les gens s'enferment et ne pensent qu'à eux... Leur seule lucarne, c'est l'écran de télé! Là, ils voient bien qu'il y a plein d'enfants qui n'ont pas à manger ou qui souffrent; ils voient aussi, d'un œil distrait, les reportages sur les personnes seules et sur les gens à la dérive... Ils voient tout cela mais ils restent assis dans leurs fauteuils... Ils ne font rien... Ils ne bougent pas le petit doigt. Et moi, je vis pour être donnée, pour être partagée... Alors à quoi bon vivre, à quoi bon continuer à brûler?"

     En disant cela, la deuxième flamme, celle de l'amour s'éteignit.

     

    La troisième bougie de Noël prit la parole:

     "Moi, je suis la lumière de la foi. Cela fait des années que je dis:

    "Ayez confiance en Dieu! Il est là avec nous! Il peut nous accompagner, nous épauler, nous porter..." Mais qui croit en ces paroles? Qui a confiance en Dieu? Qui s'appuie sur lui? Je crois que je suis moi aussi inutile... Les gens n'ont plus besoin de moi..."

     Et la troisième flamme, celle de la foi, s'éteignit.

      

    Il ne restait plus qu'une flamme et l'enfant était devenu triste parce que la belle table de Noël était presque dans l'obscurité.

    L'enfant dit à la dernière flamme: "Alors, toi aussi tu vas t'éteindre?"

      

    Seule, mais plus vive que jamais, la quatrième flamme lui répondit:

    "Non! Je vais continuer à briller! Toujours! Je suis la lumière de l'espérance... C'est moi qui vous permets de tenir pendant les moments de tristesse, de découragement. Je suis la lumière qui jaillit dans la nuit, dans le doute, dans le froid pour illuminer les terres humaines. Je suis le petit enfant de Bethléem qui sème et qui sème encore, et qui rallume toutes les vies éteintes... Et je serai toujours là!"

     

     L'enfant médita un instant ces paroles... Il comprit que la flamme espérance pouvait redonner vie à toutes les autres flammes. Il prit alors entre ses mains la petite lueur et ralluma bien vite les trois autres mèches: celles de la paix, de l'amour et de la foi. Et toutes ces flammes brillèrent d'un si grand feu qu'elles illuminèrent fortement le cœur de tous les convives! Tous en chœur, ils se mirent debout et chantèrent la gloire de Dieu:

     « Gloria in excelsis Deo ! » 

     


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  • Le 4eme mage

     

    Une vieille légende raconte que lorsque les mages repartirent de Bethléem, lorsqu'ils eurent disparu loin derrière les collines avec leurs dromadaires, un quatrième mage se présenta devant Jésus, Marie et Joseph...

    Il venait de bien loin: sa patrie était le pays qui baigne le Golfe Persique. Lorsqu'il avait vu l'étoile se lever, il avait décidé de tout quitter, de tout abandonner et de se laisser guider pas cette nouvelle lumière. Avec lui, il avait emporté son trésor le plus rare: trois perles précieuses aussi grosses que des œufs de pigeon.

    En chemin, il s'arrêta dans une hôtellerie et c'est en entrant dans la salle des voyageurs, qu'il aperçut, étendu sur un banc, un vieillard amaigri et tremblant de fièvre . Nul ne savait qui il était mais comme sa bourse était vide, il devait être jeté dehors le lendemain. A sa vue, le mage ne put s'empêcher de prendre une perle à sa ceinture, de la donner à l'aubergiste pour qu'il s'occupe de l'homme et qu'il trouve un médecin qui lui procure des soins...

    Le lendemain notre ami repartit. La route suivait une vallée déserte où d'énormes rochers se dressaient épars entre les taillis de térébinthe et de genêts en fleurs d'or. Soudain, le mage entendit un cri: des soldats s'étaient emparés d'une jeune femme et s'apprêtaient à la violenter. Pour la seconde fois, le voyageur mit la main à sa ceinture, prit une nouvelle perle et l'offrit aux soldats en échange de la délivrance de la jeune femme...

    Vers midi, notre marcheur aperçut une ville en feu. En s'approchant, il vit un soldat qui s'attaquait à un tout jeune enfant et une mère affolée qui suppliait. Notre homme tira la dernière perle de sa ceinture et la donna au soldat afin qu'il rendit l'enfant à sa mère...

    Maintenant, le soir tombait; le calme était revenu et le mage arrivait devant l'étable où Jésus venait de naître. Il poussa lentement la porte, contempla Marie qui berçait doucement l'enfant puis s'approcha et se prosterna humblement en murmurant: "Seigneur, pardonne-moi, je n'ai rien à t'offrir, j'arrive les mains vides..."

    Alors, il raconta son histoire...

    Quand le mage eut achevé son récit, le silence régna dans la pièce. Pendant un instant, le voyageur resta le front appuyé contre le sol. Puis, il osa lever les yeux... Il reçut alors en plein cœur, le visage rayonnant de Jésus et des yeux qui lui faisaient l'offrande de leur plus merveilleux sourire...

    (D'après un conte de Joannes Joergensen)

     

    Le 4eme mage...

     


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  • Les quatre cadeaux

     

    Bonjour les enfants, où allez-vous, le pas décidé ?

    Nous sommes en retard, nous n’avons toujours pas trouvé les cadeaux que nous allions partager ensemble à la maison !

    Ah, mais vous avez raison, c’est vrai que l’on s’approche de Noël !

    Pour ma part,  je ne sais pas trop comment je vais le vivre où le préparer cette année…

    Tenez, regardez, j’ai déjà reçu 4 paquets cadeaux, mais comme je suis seul, j’attendais un peu pour les déballer. La joie de la surprise n’a de valeur que si on peut la partager ! Mais puisque vous êtes là, j’ai bien envie de vous en faire profiter.

     Qui sait, vous allez peut-être trouver ce que vous allez pouvoir offrir à votre tour.

    (Et l’homme fait ouvrir aux enfants le premier paquet. Attention FRAGILE…

    Les enfants l’ouvrent délicatement. C’est une toute petite bougie sur laquelle est accroché un poème)

    On ne voit pas grand-chose, murmure un enfant. La nouvelle télé 16/9 de mes parents c’est autre chose, les images sont mieux qu’en vrai ! Là ce n’est qu’une bougie !

    Et tu n’as pas vu ma dernière console : les images sont en 3 D !

    Moi, mon ordinateur a 2 giga de mémoire et je peux y mettre plein de musique !

    Attendez les enfants, faisons un peu le noir pour observer ce qui se passe.

     

    (L’homme allume la petite bougie)

    Vous voyez, en plein jour, elle serait passée inaperçue.

    C’est dans l’obscurité que la lumière se révèle et fait découvrir ce qui nous entoure.

    Regardez autour de vous, vos yeux vont s’habituer à elle et à son tour elle vous montrera ce que vous n’aviez peut-être pas encore aperçu…

    L’important n’est pas la bougie, mais ce qu’elle éclaire… Mais assez parlé, lisons ensemble le poème que l’on y a accroché :

    « Je suis la bougie de la vigilance. Les belles choses et tout particulièrement l’amour semblent toujours venir à l’improviste, quand on ne s’y attend pas. Alors tenez-vous prêts, restez éveillés et disponibles pour ne manquer aucun de ses rendez-vous ! Demain, aujourd’hui, tout à l’heure… »

     

    Vous savez, je crois qu’il y a aussi des cœurs privés de lumière, de considération  ou d’amour. Beaucoup de personnes ne croient plus en l’avenir parce qu’elles ont été déçues, que la maladie ou l’échec les a blessées, découragées.

     Comment Noël peut-il leur apporter cette étincelle d’espérance ?

     

    (L’homme propose alors d’ouvrir le deuxième paquet cadeau. Toujours l’étiquette « Attention FRAGILE ». C’est une lampe à huile ! les enfants semblent déçus… Mais l’homme l’allume délicatement et fait lire le texte qui l’accompagne)

    « Je suis la flamme de la patience. Aujourd’hui tout le monde court après le temps, après la vie. Et chacun finit par se dire : je n’ai pas le temps, je n’ai pas le temps !

    Regarde-moi, je suis toute petite et je n’ai que très peu d’huile, pourtant je resterai là toute la nuit, j’attendrai patiemment le jour, je sais qu’il viendra et qu’il chassera toutes les ombres. »

    Est-ce que ça veut dire, murmure un enfant, que l’on peut prendre son temps pour faire les choses ? Moi, mon père n’arrête pas de dire : allez, dépêche-toi, on n’a pas le temps, dépêche-toi…

    Moi, c’est pareil, et le mercredi c’est encore pire, on n’a jamais le temps.

    Cela veut surtout dire, reprend l’homme, que c’est en s’arrêtant de courir que l’on pourra faire attention à la parole qui nous est adressée, que c’est en faisant silence dans son cœur que l’on entendra quelqu’un d’autre nous parler….

     

    L’homme demande aux enfants d’ouvrir le troisième paquet. Toujours l’étiquette « Attention FRAGILE ». C’est une flamme magique qui jette des éclairs colorés lorsqu’elle est allumée. Les enfants poussent des cris de joie tout autour, puis se partagent la lecture du texte)

    Ca au moins, c’est cool…..

    Oui, mais c’est dommage que ça ne serve qu’une fois !

    Peut-être reprend l’homme, mais vos cris de joie vont m’accompagner plus longtemps que vous ne croyez. Le bonheur donné ne s’use pas… Et puis qui nous empêche d’en avoir d’autres à partager ?

    Ecoutons le message :

    « je suis la flamme de la gaieté, de la joie, du bonheur. Je vous dis que vous êtes aimables et que vous êtes aimés ! On ne peut pas vivre sans amour ! Je voudrais vous apprendre à regarder chacun avec les yeux d’un papa, d’une maman, d’un frère. Je voudrais vous apprendre à pardonner, à ne pas vous enfermer dans le passé et vos regrets. Je voudrais vous redonner envie de croire en vous et en demain »

     

    (L’homme demande aux enfants d’ouvrir le quatrième paquet. Toujours l’étiquette : « Attention FRAGILE ». C’est une lampe tempête. En l’allumant, l’homme explique :)

    Autrefois, cette lampe était fort utile : grâce  à elle on pouvait retrouver son chemin, même dans la nuit noire, même sous la pluie et le vent. Elle ne semble pas très importante et pourtant, grâce à elle, nos pas deviennent plus sûrs, la route semble plus facile.

    Moi, ça me fait penser à la fois ou l’on s’était perdu dans le camping. On n’avait pas pris de lampe et tout était noir autour de nous….

    Moi, j’ai une petite veilleuse dans ma chambre pour ne pas avoir peur du noir.

    Tu as peur du noir ! Ho, il a peur du noir…

    Tout le monde craint l’obscurité un jour ou l’autre, reprend l’homme, ne pas en voir peur serait même inconscient ! Lisons maintenant le petit mot…

     

    « Je suis la flamme de toutes les alliances, de tous les rendez-vous. Je viens vous dire que plus jamais vous ne serez seuls. Même dans la tempête, même dans l’obscurité, dans les nuits les plus sombres, je ne vous abandonnerai jamais ! »

     

    (L’homme reprend la parole)

    Avant de vous laisser partir je voudrais vous confier un dernier secret, vous remettre un dernier cadeau…

    Un cadeau, mais tu n’avais que 4 paquets !

    Oui, nous avons partagé la vigilance, la patience, la joie, l’amour mais il me reste un autre cadeau fragile, très fragile….

     

    (L’homme remet aux enfants une belle Bible)

    il est lourd, murmure un enfant, mais il n’est pas si fragile que ça, il n’est pas en sucre !

    « Détrompez-vous (reprends l’adulte), c’est très fragile.

    Dieu a voulu donner à l’humanité son plus beau cadeau : il lui a confié sa Parole.

    Oh, il devait bien savoir que sa Parole ne serait pas forcément bien comprise, qu’elle serait mal interprétée, parfois déformée, ridiculisée….

    Alors il lui a confié son propre fils, son enfant.

    Oh, la vie n’allait pas lui faire de cadeau non plus, mais l’amour est à ce prix : plus il est grand et plus il est fragile !

    Oui, notre Dieu est plus fragile que nous le pensons.

    Loin des caméras et des projecteurs, il se mêle à la foule anonyme, parmi les plus faibles, les plus démunis, les pauvres, les malades, ceux qui sont abandonnés.

    Et sa parole se tient là, dans l’ombre, comme s’il mendiait, on dirait qu’Il ne veut déranger personne, qu’Il ne veut forcer personne à Le reconnaître.

     Mais si vous vous arrêtez, si vous goûtez à sa Parole, alors vous comprendrez….

    (Trouvé sur http://www.idees-cate.com/celebrations/celenoel

     

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  • L’Avent, une marche vers la lumière

     

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    4eme Semaine

     

    le petit berger marche et porte la lumière 

     

    Lucas espérait bien retrouver Flocon. C’était son agneau préféré… Il était si frêle et si petit. Tout de suite Lucas l’avait pris sous sa protection et il était vraiment triste de la savoir tout seul dans cette nuit froide. Les autres bergers avaient renoncé et étaient retournés rejoindre les autres. Mais Lucas continuait à marcher…  Il avait confiance, car au ciel, les étoiles éclairaient de plus en plus le chemin… Lucas en était tout en intrigué et irrésistiblement, une étoile plus brillante que les autres semblait l’attirer vers une petite cabane perdue dans les collines. D’un pas décidé, il s’en approcha, poussa la porte et … Oh, surprise ! Il y avait là Jonas, Matthieu, Joël, Jérémie, Elie, Syméon, tous ses amis bergers… Les regards de tous étaient posés sur un petit bébé qui dormait dans une mangeoire. Lucas sentit aussi se presser contre ses jambes fatiguées quelque chose de doux, de chaud. Il se pencha et vit le petit mouton qu’il avait tant cherché.

    Il s’avança tout tremblant et déposa devant le nouveau-né la lanterne qui avait éclairé sa route. Il ne savait que dire… mais il lui semblait que toute l’étable était remplie de lumière et que son cœur était tout brûlant et rempli de joie au contact de ce petit enfant. Il n’avait maintenant qu’une envie, c’était de courir annoncer cette nouvelle extraordinaire ! Mais là commence une autre histoire que tu découvriras bientôt… Fin.

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  • L'ETOILE DE NOËL

    C'était la nuit de Noël et Jonathan était triste. Il marchait seul dans les rues de la ville. Autour de lui, des gens pressés faisaient leurs derniers achats avant le réveillon. Ce n'étaient pas ses habits de guenilles ni sa pauvreté qui rendaient triste Jonathan. Depuis la mort de ses parents, il en avait pris l'habitude.

    Mais on était le jour de Noël ! C'était la coutume de recevoir des cadeaux. Et lui n'aurait rien ! Il trouvait le Bon Dieu injuste.

    Il s'assit sur un banc et se mit à pleurer.

    Un homme s'approcha doucement de lui :

    - Eh là, gamin, on est le jour de Noël ! C'est pas chrétien de pleurer ainsi.

    Jonathan leva les yeux...

    Il aperçut un drôle de bonhomme qui poussait un vieux landau rempli de ferrailles. Sa barbe était si épaisse qu'on voyait à peine son visage. Son manteau était rapiécé. Ses chaussures étaient très usées. Il avait vraiment tout du clochard... Pourtant, il portait un chapeau melon flambant neuf et ses yeux brillaient d'une étrange lumière.

    - C'est bien pour ça que je pleure, maugréa Jonathan. C'est le jour de Noël et personne ne me fera de cadeaux.

    Le vieil homme parut embarrassé :

    - Allons, allons !

    Il fureta dans sa ferraille, sans doute à la recherche de quelques vieux jouets déglingués qui se perdent parfois au milieu des poubelles, mais il ne trouva rien. Il se gratta la tête, bien embêté...

    Puis il s'assit à côté de Jonathan et le prit par l'épaule :

    - Approche un peu, petit homme !

    Jonathan se serra contre lui.

    - Ecoute, je vais te dire un secret.

    Jonathan ouvrit de grands yeux ronds :

    - ... Un secret ?

    -         Je suis un magicien, petit homme... et je vais te faire un cadeau comme personne n'en a jamais eu.

     

    Les yeux de Jonathan s'ouvrirent encore pareils à deux pièces d'une livre, tandis que l'homme dressait le doigt vers le ciel.

    - Tu vois cette étoile, tout là haut ?

    - Oui ! souffla Jonathan.

    - Eh bien, c'est l’étoile de Noël. Elle annonce la venue d’un sauveur. Je te le donne. Ce sera ton cadeau de Noël !

    - Merci monsieur ! C'est gentil ! Mais que ferai-je d'une étoile du

    ciel ?

    - Allons, ne comprends-tu pas ? Ce sera ta bonne étoile. Elle te portera chance. Elle t'amènera l'amitié, l'amour, la générosité... Elle te guidera lorsque tu seras perdu...

    - Mais comment saurai-je que c'est la mienne ? Et si quelqu'un veut me la prendre ?

    - Alors là, répliqua le magicien en souriant, voilà un problème qui va être vite résolu.

    Il sortit de sa poche un parchemin

    TITRE DE PROPRIETE DE L’ETOILE DE NOËL

    Moi, le magicien du ciel j'atteste qu'en ce jour du 24 décembre 2012, je fais don de cette étoile de Noël à...

    - Au fait, comment t'appelles-tu, mon petit ?

    - Jonathan Finn... avec deux N.

    - ... fais don de cette étoile à Jonathan Finn.

    Je signe et puis voilà.

    Il tendit le papier à Jonathan qui le sera contre son cœur puis se perdit dans la contemplation de son étoile. Il était désormais propriétaire, et pas de n'importe quoi. De l’étoile de Noël ! Lorsqu'il sortit de sa rêverie, le bonhomme avait disparu.

    Cette disparition était si étrange que Jonathan crut même un instant qu'il avait tout imaginé... Pourtant, il avait bien entre ses mains le titre de propriété.

    Il se leva et sauta sur place pour se réchauffer, heureux comme il ne l'avait jamais été.

    Une dame qui passait lui donna  un peu de monnaie. Un homme lui donna une baguette de pain chaud.

    Jonathan tourna les yeux vers son étoile pour la remercier.

     Il alla s'asseoir à coté d’un tas de chiffon et arracha un bout de croûte de son pain.

     Une délicieuse odeur lui monta aux narines. C'est alors qu’il vit que le tas de chiffons bougeait.

    Ce n'était pas un tas de chiffons. C'était une petite fille qui essayait de se réchauffer sous une couverture.

    Jonathan lui donna un morceau de pain qu'elle engloutit en le regardant avec de pauvres yeux tristes.

    Jonathan se sentit si heureux qu'il aurait voulu que tout le monde soit gai comme lui. Il partagea avec elle la grosse miche de pain, mais elle gardait toujours ses pauvres yeux plus transparents que l'eau.

    Avec son argent, il alla lui acheter une sucette

     Mais la fillette n'eut qu'un pâle sourire qui fendit le cœur de Jonathan.

    Alors, il se tourna vers son étoile et cela lui donna une idée :

    - Tu vois cette étoile là haut, eh bien, c'est mon astéroïde à moi.

    La fillette ouvrit des yeux grands comme des soucoupes.

    - Je ne blague pas ! ajouta Jonathan. Regarde mon titre de propriété. C'est le magicien des étoiles qui me l'a donné.

    Et il lut à haute voix :

    - " J'atteste qu'en ce jour de 24 décembre 2012, je fais don de l’étoile de Noël à Jonathan Finn. "

    Cette fois, la petite fille paraissait émerveillée.

    - Eh bien, ajouta Jonathan, si tu me fais un vrai sourire, je t'en donne la moitié.

    On peut bien la partager cette bonne étoile…

    Le visage de la fillette s'illumina...

    Elle lui pressa la main de ses petits doigts maigres et ils partirent tous les deux sur la route, en direction de leur bonne étoile.

     

    dscn2601

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  • L’Avent, une marche vers la lumière

     

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    3Eeme semaine

     

    Le petit berger accueille et partage

     

    Lucas avait donc rejoint ses amis Matthieu et Jonas qui arpentaient les collines dans tous les sens pour retrouver leurs agneaux. Vainement, ils appelaient l’un puis l’autre… Grisou… Flocon… Mais la nuit restait silencieuse… Ils devenaient de plus en plus inquiets. Le maître ne serait pas content de voir ses troupeaux décimés, surtout s’il apprenait qu’on avait laissé s’éteindre le feu. Il fallait à tout prix retrouver les animaux. Tout à coup, dans un champ d’oliviers, des sons plaintifs attirèrent l’attention de Lucas. Il s’approcha et il vit un petit garçon qui pleurnichait sous un arbre.

    - Pourquoi pleures-tu lui demanda Lucas ? Et que fais-tu là, tout seul à cette heure ?

    - Je…je…je suis venu chercher du bois et puis, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais je me suis perdu et maintenant qu’il fait nuit, je n’arrive plus à retrouver mon chemin, bredouilla l’enfant.

    - Attends, reprit Lucas, on va t’aider. Où habites-tu ?

    - Derrière les champs de blé de la mère Rachel à l’entrée de Bethléem.

    - Mais tu as froid... reprit Lucas. Tiens, prends ma peau de mouton.

    Le visage de l’enfant s’éclaira et les bergers l’entrainèrent alors vers le village et le ramenèrent chez lui… Ensuite, ils se remirent en route toujours à la recherche de leurs agneaux. On eut dit que la nuit devenait plus claire… De belles étoiles éclairaient le ciel… Lucas frissonna sans sa veste de laine, mais la joie d’avoir aidé cet enfant le réchauffa tout au fond de son cœur. C’est alors qu’un bêlement se fit entendre dans la nuit. Voilà que Grisou courait vers eux, tout content d’avoir retrouvé ses maîtres. Le petit mouton vint se pelotonner près de Jonas, qui tout joyeux, le mit sur ses épaules et repartit en sifflotant…

    berger6

     


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