• Le train de la vie

    A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
    Et on croit qu'ils voyageront toujours avec nous.
    Pourtant, à une station, nos parents descendront du train,
    nous laissant seuls continuer le voyage…  

    Au fur et à mesure que le temps passe,
    d'autres personnes montent dans le train.
    Et ils seront importants : notre fratrie, amis, enfants,
    même l'amour de notre vie.  

    Beaucoup démissionneront (même l'amour de notre vie)
    et laisseront un vide plus ou moins grand.
    D'autres seront si discrets  
    qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quitté leurs sièges.  

    Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes,
    de bonjours, d'au-revoirs et d'adieux.
    Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers
    pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes.  

    On ne sait pas à quelle station nous descendrons.
    Donc vivons heureux, aimons et pardonnons !
    Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train,
    nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage…  

    Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel  de ce voyage fantastique.
    Aussi, merci d'être un des passagers de mon train.
    Et si je dois descendre à la prochaine station,
    je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec toi !

    (Auteur inconnu)


    17 commentaires
  •  

    ligne_plante022

    102e Journée mondiale du migrant et du réfugié : 17 janvier 2016

    Seigneur,
    Tu es plein de miséricorde pour toute personne,
    de toute culture et de toute nation.
    Chaque personne est ton enfant bien-aimé.
    Dans ta miséricorde
    Tu ne vois pas d’abord nos limites, nos difficultés, nos refus.
    Mais tu crois en notre capacité d’aimer,
    et de nous découvrir frères et sœurs.
    Tu crois en notre capacité
    de vivre ensemble, dignement,
    dans la paix, la justice et la fraternité.
    Façonne-nous par ta miséricorde et ta tendresse.
    Aide-nous à dépasser nos peurs,
    et nos refus de nous ouvrir à l’autre.
    Apprends-nous à nous laisser toucher par la vie de nos frères et sœurs.
    Ouvre nos cœurs pour aimer.
    Ouvre nos mains pour construire des ponts, et non pas des murs.
    Ouvre notre intelligence pour inventer le monde de demain :
    un monde où chacun trouvera sa place :
    un toit, du pain, un travail,
    un geste de fraternité à partager,
    un mot d’espérance à échanger
    en reflet de TOI qui es amour et miséricorde !

    http://migrations.catholique.fr/ressources/10577/24/jmmr_2016_fiche_8b_priere.pdf

     

    scan 475

    votre commentaire
  • Le Colibri

    "Un jour, dit la légende, un incendie commence à ravager la jungle. Affolés, hommes et bêtes fuient en tous sens. Seul un petit colibri, sans relâche, fait l'aller et retour de la rivière au brasier, une minuscule goutte d'eau dans son bec, pour la déposer sur le feu. Un toucan à l'énorme bec l'interpelle : "Tu es fou colibri, tu vois bien que cela ne sert à rien." "Oui je sais,répond le colibri, mais je fais ma part." Interloqué, le toucan commença à faire de même, bientôt imité par dix, cent toucans. Les éléphants s'y mirent… Voyant le manège des animaux, les villageois s'y mirent également… Au bout du compte, il y eut bien quelques plumes roussies et quelques pieds brûlés, mais cette nuit-là, un petit colibri a sauvé la forêt.

     

    NOUS GUERIR DU DEFAITISME AMBIANT

     

    Notre médecin ne prononcera pas le mot. Mais sachons-le. « L’aquoibonite » ou  le mal de l’ « A quoi bon ?... ou de l' " A quoi ça sert ? » ça existe ! Comment la reconnaître ? Au détour d'une expression qui commence toujours par : « A quoi bon ? ou " Ca sert a rien !»… « A quoi bon  se bouger pour changer le monde et les choses ? Les gens sont ainsi faits." « A quoi ça sert de  faire des efforts quand on voit que "les autres", c'est à dire les voisins, les politiques, les responsables de tous poils, les curés… n’en ont rien à faire ? « A quoi ça sert de croire, de prier… quand le mal et la souffrance ne reculent pas ? » « A quoi bon croire  que ça va changer quand on a déjà été échaudé ? »… La maladie se décline sur tous les tons, sur tous les modes, sur tous les thèmes et se transmet tel un virus de proche en proche… qui invite chacun à se terrer dans le terrier du "chacun pour soi. Dieu pour tous".

    Véritable maladie de l’âme,  « l’aquoibonite » est une maladie du doute. Doute de soi, doute des autres, de la politique, de l'écologie, doute de Dieu... Bien plus grave qu’une maladie de la peau, elle fait qu’on est mal dans sa peau ! Elle s’attaque à l’envie de vivre, à l'envie de vivre-ensemble avec ceux qui sont différents de soi. Et donc à l’envie d'y croire… au sens large. Elle est aussi une vraie maladie de l’espérance. Car on en vient à n’attendre plus rien, ni de soi, ni des autres, ni des responsables politiques, ni de Dieu...  Au pire, on ne VIT plus, on SURVIT de petits plaisirs… Le reste, la société de consommation s'en charge !

    En ce début 2016, je nous invite à guérir d'un tel défaitisme ambiant qui ronge la forêt de nos idéaux de paix, de justice, de fraternité et de solidarité… bref de toutes nos rêves d'humanité et de nos croyances, qu'elles soient religieuses ou non. Je nous invite à nous défaire de nos lâchetés personnelles et collectives qui nous susurrent : "A quoi bon ? Ah quoi ça sert… de bouger, de changer, d'avoir envie de vivre autre chose ? " Alors que le monde et la planète sont mis à mal face aux sirènes des critiques systématiques, des simplismes  médiatiques ou de nos propres défaitismes, il nous faut réapprendre la joie courageuse du Colibri : Elles réveillent chez nous en même temps que chez les autres le goût de vivre et la joie du vivre-ensemble. Alors, finies les lamentations et tous à nos becs pour 2016 !

     

                                        2016 ANNEE DE RESISTANCE

    A LA MANIERE DU COLIBRI !

    COLIBRIONS-NOUS LES UNS LES AUTRES !

     

                                                     Père Michel

    photos398

     

     


    2 commentaires
  • ligne_plante022

    Je continuerai

     

    Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
    Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
    Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
    Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
    Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.

    Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.

    Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
    Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
    Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
    Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
    J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
    Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. »

     

    Abbé Pierre

    IMG_20151103_150213

    votre commentaire
  • Prière pour notre terre

     

    Dieu Tout Puissant qui es présent dans tout l’univers et dans la plus petite de tes créatures, Toi qui entoure de ta tendresse tout ce qui existe, répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté.

     

    Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frère et sœur sans causer de dommages à personne.

     

    Ô Dieu des pauvres, aide-nous à secourir les abandonnés et les oubliés de cette terre qui valent tant à tes yeux.

     

    Guéris nos vies, pour que nous soyons des protecteurs du monde et non des prédateurs,  pour que nous semions la beauté et non la pollution ni la destruction.

     

    Touche les cœurs de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres.

     

    Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés, à reconnaitre que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie.

     

    Merci parce que tu es avec nous tous les jours. Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.

     

    Pape François.

     

    scane 442

    2 commentaires
  • Lettre de Jésus

     

    Chers amis

    Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche. Tous les ans, il y a une grande célébration en mon honneur et je pense que cette année encore cette célébration aura lieu.

    Pendant cette période, tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche. C’est vraiment bien de savoir, qu’au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi. Pourtant je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j’ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration. Les familles et les amis se rassemblent pour s’amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.

    Je me souviens que l’année dernière il y avait un grand banquet à mon honneur. La table de salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale. Mais vous savez quoi ? Je n’étais pas invité... J’étais en théorie l’invité d’honneur, mais personne ne s’est rappelé de moi et ils ne m’ont pas envoyé d’invitation. La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m’a laissé dehors, et ils m’ont fermé la porte à la figure... et pourtant moi je voulais être avec eux et partager leur table. En réalité, je n’étais pas surpris de cela car depuis quelques années, toutes les portes se referment devant moi.

    Comme je n’étais pas invité, j’ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer. Je me suis mis dans un coin, et j’ai observé. Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment. Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrive, vêtu d’une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : ’ho ho ho !’ Il s’est assit sur le sofa et tous les enfants ont couru autour de lui, criant ’Père Noël ! Père Noël !’, comme si la fête était en son honneur ! A minuit, tout le monde a commencé à s’embrasser ; j’ai ouvert mes bras et j’ai attendu que quelqu’un vienne me serrer dans ses bras et... vous savez quoi... personne n’est venu à moi.

    Soudain ils se sont tous mis à s’échanger des cadeaux. Ils les ont ouvert un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j’ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi. Qu’auriez vous ressenti si, le jour de votre anniversaire, tout le monde s’échangeait des cadeaux et que vous n’en receviez aucun ?

    J’ai enfin compris que je n’étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.

    Tous les ans ça s’empire. Les gens se rappelle seulement de ce qu’ils boivent et mangent, des cadeaux qu’ils ont reçu, et plus personne ne pense a moi. J’aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie. J’aurai souhaité que vous vous rappeliez qu’il y a plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous, et en définitive pour vous sauver. Aujourd’hui je souhaite seulement que vous croyiez à cela de tout votre cœur. Comme nombreux sont ceux qui ne m’ont pas invité à leur fête l’an passé, je vais cette fois organiser ma propre fête et j’espère que vous serez nombreux à me rejoindre.

    En guise de réponse positive à mon invitation, envoyez ce message au plus grand nombre de personne que vous connaissez. Je vous en serai éternellement reconnaissant.

    Je vous aime très fort !

    Jésus

     

    Jacqueline Hurdebise (Belgique

    Blog de http://ursulines.union.romaine.catholique.fr

    IMG_20150617_145709

    2 commentaires
  • Une bougie vous parle

     

    Vous m’avez allumée et vous me regardez, rêveur. Vous êtes peut-être heureux de m’avoir. Moi, en tout cas, je me réjouis d’être allumée. Si je ne brûle pas, je serai comme les autres, dans une boîte, où je n’ai pas de signification. Ma raison d’être, je l’ai seulement, lorsque je suis allumée, car alors j’existe. Bien sûr, depuis que je suis allumée, j’ai rapetissé et bientôt je ne serai plus qu’une pâle lueur. Mais il en est ainsi : ou bien je reste entière, rangée dans une boîte et dans ce cas, je ne sais pas vraiment ce que je fais sur terre... ou bien je répands lumière et rêveries et alors je sais pourquoi je suis là, pourquoi j’existe. Pour cela, je dois donner quelque chose de moi, me donner moi-même. C’est mieux que d’être dans une boîte en carton.

    Il en est de même pour vous.Ou bien vous vivez pour vous, vous ne perdez rien, mais aussi, vous ne savez pas au juste pourquoi... ou bien, vous donnez lumière et chaleur, alors les gens se réjouissent de votre présence. Vous n’êtes pas pour rien sur terre mais vous devez aussi donner quelque chose de vous. N’ayez pas peur si, ce faisant, vous devenez plus petit, c’est seulement de l’extérieur...

    Je suis une bougie unique. Lorsque je suis allumée la lumière et la chaleur qui se dégagent de moi ne sont pas fortes mais avec d’autres bougies, toutes ensemble, grande est notre clarté et forte est notre chaleur.

    Il en est de même pour vous.La lumière que vous donnez n’est pas grand chose, mais avec celle des autres, c’est énorme.
    Il y a parfois des pannes de courant à la maison, il fait noir d’un seul coup.
    Alors tout le monde pense : « Vite, une bougie ! » et l’obscurité est ainsi vaincue grâce à une seule flamme.

    Il en est de même pour vous.Tout n’est pas idéal dans ce monde. Beaucoup se plaignent, certains n’arrêtent pas de se lamenter. N’oubliez pas qu’une seule flamme est encore plus que l’obscurité. Prenez courage et n’attendez pas les autres. Soyez allumés et brûlez.

    Et si vous avez des doutes, alors prenez une bougie et allumez la. Regardez cette flamme et comprenez.

     

    Source : http://ursulines.union.romaine.catholique.fr

     

    noel266

    1 commentaire
  • Seigneur, brise la folie de ceux qui terrorisent leurs semblables

     

    Dieu, notre Père,

     

    Toi qui es la source de tout Amour,

    nous t’en supplions, exauce-nous :

     

    Souviens-toi de tous ceux qui nous sont chers,

    de ceux que nous nommons dans le secret de nos cœurs,

    de ceux qui ont demandé le secours de nos prières,

    de ceux qui ne savent pas prier,

    de ceux pour qui personne ne prie.

     

    Prends soin de tous ceux qui souffrent ;

    fortifie dans l’épreuve les blessés et les mourants ;

    accueille auprès de toi ceux qui sont morts.

     

    Console et réconforte

    ceux qui ont été meurtris, terrorisés ;

    et délivre-les de toutes leurs angoisses.

     

    Bénis les hommes et les femmes qui consacrent leur vie

    au service du prochain,

    apportant à tous protection, secours et soins.

     

    Défends les chrétiens persécutés :

    ils souffrent pour l’amour de ton nom.

     

    Brise la folie de ceux qui terrorisent leurs semblables.

    Montre la force de ton bras à ceux

    qui bâtissent leur puissance sur la souffrance d’autrui.

     

    Mets fin au pouvoir de ceux qui bafouent tes commandements.

    Apprends-nous à nous aimer les uns les autres,

    comme ton Fils Jésus le Christ notre Seigneur nous a aimés.

     

    Donne-nous la force de bénir ceux qui nous maudissent

    et la grâce de faire du bien à ceux qui nous haïssent.

     

    Donne-nous de hâter la venue de ton Royaume

    en préservant toujours entre nous,

    l’unité dans la paix par le lien de l’amour.

    Amen

     

    Pierre-Marie Varennes (http://www.magnificat.fr/)

     

    Col de la Saume (7)

    2 commentaires
  • Ils sont nombreux,  les bienheureux

     

    Ils sont nombreux les bienheureux
    Qui n'ont jamais fait parler d'eux
    Et qui n'ont pas laissé d'image
    Tous ceux qui ont depuis des âges
    Aimé sans cesse et de leur mieux
    Autant leurs frères que leur Dieu !

     

    Ceux dont on ne dit pas un mot
    Ces bienheureux de l'humble classe
    Ceux qui n'ont pas fait de miracle
    Ceux qui n'ont jamais eu d'extase
    Et qui n'ont laissé d'autre trace
    Qu'un coin de terre ou un berceau.

     

    Ils sont nombreux, ces gens de rien
    Ces bienheureux du quotidien
    Qui n'entreront pas dans l'histoire
    Ceux qui ont travaillé sans gloire
    Et qui se sont usé les mains
    A pétrir, à gagner le pain.

     

    Ils ont leurs noms sur tant de pierres
    Et quelquefois dans nos prières
    Mais ils sont dans le cœur de Dieu !
    Et quand l'un d'eux quitte la terre
    Pour gagner la maison du Père
    Une étoile naît dans les cieux.

     

    Robert Lebel, prêtre et compositeur  

    IMG_2561

    2 commentaires
  • Méditation

     

    Christ n’a pas de mains, il n’a que nos mains

    Pour faire son travail aujourd’hui.

     

    Il n’a pas de pieds, il n’a que nos pieds

    Pour conduire les hommes et les femmes sur son chemin.

     

    Christ n’a pas de lèvres, il n’a que nos lèvres

    Pour parler de lui aux humains.

     

    Il n’a pas d’aide, il n’a que notre aide

    Pour mettre les hommes et les femmes à ses côtés.

     

    Nous sommes la seule bible que le public lit encore.

    Nous sommes le dernier message de Dieu,

    Ecrit en actes et en paroles.

     

    Prière du XIV e siècle

    Col de la Saume (7)

    votre commentaire
  • Les familles

     

    « Les familles parfaites n’existent pas. Cela ne doit pas nous décourager. Tout au contraire ! L’amour est une chose que nous apprenons ; l’amour est une chose que nous vivons ; l’amour grandit dans la mesure où il est « forgé » par les situations concrètes dont chaque famille fait l’expérience. L’amour naît et se développe constamment entre ombres et lumières. L’amour peut s’épanouir entre l’homme et la femme qui essayent de ne pas faire du conflit le dernier mot, mais plutôt une nouvelle opportunité. Une opportunité pour chercher de l’aide, une opportunité pour nous demander en quoi nous avons besoin de nous améliorer, une opportunité pour découvrir le Dieu qui est avec nous et qui ne nous abandonne jamais. C’est le grand héritage que nous pouvons donner à nos enfants, une très bonne leçon : nous faisons des erreurs, oui ; nous avons des problèmes, oui. Mais nous savons que ce n’est pas cela qui compte vraiment. Nous savons que les erreurs, les problèmes, les conflits sont une occasion de nous approcher les uns des autres, de nous approcher de Dieu. »

     

    Discours du Pape François à Philadelphie.

    DSC_3909

    4 commentaires
  • L'Alpe-d'Huez (20)

    1 commentaire
  • Col du Noyer 1664 m (3)

    votre commentaire
  • Col de la Saume (7)

    votre commentaire
  • unnamed

    votre commentaire
  • Col de Chétive (5)

    votre commentaire
  • L'Alpe-d'Huez (18)

    2 commentaires
  • 015

    Ode à la vie

     

    Que chaque instant de ce présent précieux,

    Soit habillé de tes plus belles pensées,

    De tes actes les plus nobles.

     

    Fais de ta vie un hymne à la joie,

    Pénètre au plus profond de la matière,

    Et féconde l’obscurité des pensées lumineuses,

    De fleurs de pensées afin d’ensemencer un monde intérieur et extérieur.

     

    Sème les graines de ta destinée,

    D’une main heureuse,

    D’une main amoureuse,

    D’une main confiante, humble et généreuse.

     

    Qu’au travers des tes expériences terrestres,

    Puisses-tu faire vibrer ton âme,

    Telle une harpe céleste,

    Afin qu’elle prenne corps et s’exprime au sein même de la terre.

     

    Fais de ta vie une œuvre d’art,

    Et communique ton œuvre dans la matière,

    Matérialise les idées célestes,

    Idéalise la matière terrestre.

     

    Que chacun de tes gestes,

    Que chacune de tes actions, de tes pensées,

    Portent en elles le sceau de ton âme,

    Et fleurisse dans l’amour de l’éternel présent.

     

    Fais de tes rêves de lumière une réalité sans frontière,

    Sans préjugé, ni attache.

     

    Détache-toi du futile trop servile

    Et croit sans hésiter, lentement et sûrement,

    Dans l’inconditionnel amour du temps, ton plus beau présent.

     

    Alain Degoumois

    (extrait du livre "Proverbes, contes et histoires pour vivre mieux" de Delouche)

    photos357

    9 commentaires
  •  

    image059

     

    Louange au Créateur

     

    L’aurore terrestre se vêt de lumière

    Pour rendre hommage

    Au Créateur de l’homme.

     

    Le haut ciel fait fuir ses nuages

    S’humiliant devant le Créateur

    De l’homme.

     

    Le Seigneur des étoiles,

    Notre père le soleil,

    Répand sa chevelure à ses pieds.

     

    Le vent à son tour

    Secoue la cime des arbres,

    Agite les branches, les abats à terre.

     

    Au cœur des arbres

    Chantent les oiseaux

    Et rendent leur hommage

    Au dominateur de la terre.

     

    Toutes les fleurs, splendides et belles,

    Déploient leurs couleurs

    Et leurs parfums.

     

    Le fond du lac, un miroir d’eau,

    Est l’heureuse demeure

    Des poissons joyeux.

     

    Le vif torrent et sa rauque chanson,

    Chante les louanges du Viracocha.

     

    Le rocher à son tour se vêt de verdure

    Et dans le ravin

    La forêt offre ses fleurs fraiches.

     

    Et les habitants de la montagne,

    La viscache des rochers,

    Font leurs tanières autour de lui.

     

    Ainsi mon cœur, à chaque aurore,

    Te rend louange, mon père,

    Mon créateur.

     

    Prière du Pérou précolombien.

    IMG_1439

    2 commentaires
  • La Bonté, la plus belle parure de la Charité

    Ah ! la bonté, la bienveillance ! Le Curé d’Ars disait qu’il ferait cent lieues pour rencontrer un homme bon, preuve que la vraie bonté était rare de son temps. Elle n’est pas moins rare aujourd’hui. On profane le nom de bon. Les cœurs vraiment bienveillants sont rares…

    La bonté, c’est la plus belle parure de la charité. Elle se manifeste par la bienveillance du regard et du visage, par la douceur des paroles, par la patience à écouter, par l’empressement à compatir et à soulager, par la chaleur du cœur. Il est doux quand on souffre de s’épancher dans un cœur vraiment bon. Avant même que la bouche vous ait parlé, vous êtes déjà consolé par la seule attitude et par l’extérieur affable. Autant un abord dur et froid glace et ferme le cœur du pauvre, autant un accueil bienveillant le réchauffe et l’ouvre…

    Ont-ils cette fleur de la charité, ceux que les pauvres, que les enfants, que les affligés trouvent toujours affairés, ceux qui n’ont jamais le temps de les écouter ou ne les écoutent qu’avec distraction, ceux qui se défient de quiconque a besoin, ceux qui par leurs procédés durs font payer si cher le peu de soulagement qu’ils donnent, ceux qui n’ont qu’aigreur et dureté pour les faiblesses des pauvres et des petits, ceux qui ne donnent pas avec le cœur ?... On doit demander à Dieu la vraie charité et s’y exercer, car on est loin de la posséder.

    Jean- Emile, fondateur des Fils de la Charité  - 1909

     

    scan 1150

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique