• LE BONHEUR

     

    Le bonheur c'est tout petit,

    Si Petit que parfois on ne le voit pas

    Alors on le cherche,

    On le cherche partout.

    Il est là, dans l'arbre

    Qui chante dans le vent,

    L'’oiseau le crie dans le ciel, 

    La rivière le murmure,

    Le ruisseau le chuchote, le soleil

    La goutte de pluie le disent.

    Tu peux le voir, là,

    Dans le regard de l'enfant,

    Le pain que l'on rompt

    Et que l'on partage,

    La main que l'on tend.

    Le bonheur c'est tout petit,

    Si petit que parfois on ne le voit pas

    Et on le cherche dans le béton,

    L'’acier, la fortune 

    Mais le bonheur n'y est pas,

    Ni dans l'aisance, ni dans le confort

    On veut se le construire

    Mais il est là, à côté de nous

    Et on passe sans le voir

    Car le bonheur est tout petit,

    II ne se cache pas,

    C’est là son secret. 

    Il est là tout près de nous

    Et parfois en nous.

     

    (inconnu)

     

     

     


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  •  

    Cueille le temps

    Tu ne peux pas retenir le temps.
    Il passe.
    Il coule entre tes doigts
    comme l'eau de la fontaine.
    Il glisse dans ta main
    comme le sable de la mer.

    Tu ne peux rattraper le passé.
    Il n'est plus.
    Il s'en est allé
    comme le couchant d'hier.
    Il est disparu
    comme un souvenir perdu.

    Tu ne peux emprisonner le futur.
    Il n'est pas encore.
    Il viendra à son heure
    comme le levant de demain.
    Il te rejoindra
    comme la vague qui s'approche du rivage.

    Mais tu peux toujours cueillir le présent
    comme un beau présent de Dieu.
    Ce présent est comme un grand arbre :
    il plonge ses profondes racines
    dans ton passé tout plein
    de souvenir et d'expérience,
    comme une sagesse accumulée.
    Et il lance ses longues branches
    vers ton futur tout plein
    de promesse et d'espérance,
    comme un projet emballant.
    Le présent est fait
    de ton passé qui n'est plus
    et de ton futur qui n'est pas encore.

    Prends le temps qui t'est donné
    à chaque instant qui passe.
    Cueille-le précieusement
    comme l'eau du ruisseau
    qui t'est toujours disponible.

    Ne gaspille pas ton temps,
    c'est un cadeau de Dieu.
    Ne passe pas ton temps
    à courir après le temps.
    Prends ton temps.
    Ne dis pas : je n'ai pas le temps.
    Dis plutôt : j'ai tout mon temps.
    Ne sois pas avare de ton temps.
    Donne de ton temps aux autres
    comme Dieu te le donne à toi.
    Ne cours pas tout le temps,
    prends ton temps.
    Et laisse au temps
    le temps
    de faire son temps.

    Alors, tu gagneras du temps.
    Et tu découvriras
    que c'est beau et bon le temps,
    que c'est plein de Dieu dedans.

    Jules Beaulac, http://public.ntic.qc.ca/jbeaulac/

     


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  • C'est beau une main tendue vers...


    Non pour prendre... juste donner
    Une main caresse sur un front fatigué
    Une main fraîcheur sur un coeur brûlé
    Une main douceur sur un corps brisé
    C'est chaud une main ouverte
    Aux armes qui s'y déposent
    Aux larmes qui s'y reposent
    Aux cris qui s'y posent
    C'est cadeau
    Une main offerte ! On n'est jamais heureux
    que dans le bonheur qu'on donne.
    Donner c'est recevoir.

    Abbé Pierre

     

    chiens 3210

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  • Un temps pour chercher

    Quand la nuit, le ciel est d’un bleu profond et pleins d’étoiles brillantes et que le silence règne aux alentours, l’âme de l’homme sent parfois le besoin de s’élever et d’aller vers la profondeur pour pénétrer dans le mystère de cette splendeur muette.
    Quand, le matin, la mer s’étend immense et ensoleillée, et les hommes dans la ville commencent leurs travaux ordinaires du jour, l’âme sent parfois le besoin de s’élancer vers cet horizon où semble finir la mer, avec l’espérance de trouver là le secret de la joie.
    Quand, dans la petite chambre de la maison au milieu de la ville, l’home est entouré de souvenirs, il sent parfois le désir profond d’entendre une parole douce et amie ; et chaque fois, à toutes les heures de la nuit et du jour, au bord de la mer ou sur le haut de la montagne, dans la solitude ou au milieu des hommes de la ville, que l’âme a le désir d’être consolée, sans savoir même exactement pour quel motif elle a besoin de consolation, en toutes ces occasions, l’âme aspire à être unie avec le Créateur de tout cet univers.
    (Théodossios-Marie de la Croix)

     


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  • L'ART DE SE TAIRE

    Souvent passe un regard, un regard soutenu

    Tes yeux sur les yeux de l'autre

    Deviner la signification de leur éclat

    Lire le futur immédiat plus loin que la pupille

    Vouloir dire beaucoup de choses, mais retenir son envie

    Serrer les lèvres

    Permettre que circulent les idées sans qu'elles sortent à l'extérieur

    Augmenter l'espace entre les questions et les réponses

    Laisser les muscles se dessiner sur le visage

    Attendre un signe

    Maintenir la respiration. Penser que l'autre aussi pense

    Analyser, espérer

    L'économie de paroles : une vertu qui n'est pas l'alpanage des religieuses cloîtrées

    Un jeu que pratiquent ceux qui savent faire les fous

    Ceux qui comprennent que toutes les questions méritent une réponse

    Que la solution n'est pas toujours d'ouvrir la bouche

    Pourquoi tout dire ?

    Pourquoi ne pas conserver en soi un peu de ce que l'on pense ?

    Pourquoi ne pas convertir secret quelques unes des idées qui font leur apparition sans préavis, au moins avec l'illusion que le temps la mûrisse et la transforme en idée plus durable ?

    Pourquoi ne pas comprendre, au moins une fois , que la parole n'est pas aussi rapide que la pensée et que tout ce que l'on trouve dans l'esprit ne peu se convertir en paroles ?

    Comprendre que l'on peut aussi parler par gestes

    Que le silence... parfois devient un cri

    On garde le silence dans les hôpitaux, les veillées funèbres les actes solennels

    On garde le silence par pudeur, par respect, par douleur

    Apprendre à se taire sans autre motif que sa propre volonté

    Se taire pour écouter

    Se taire pour regarder

    Se taire pour apprendre

    Se taire pour se taire

    Se taire pour convertir le silence en complice

    Se taire pour savoir si un écho existe

    Se taire parce que tout ce qui ne nous convient pas d'écouter, nous le disons à l'oreille, dans l'intimité d'une confession, avec le volume d'un cri, avec l'accent des grandes révélations.

    Se taire pour comprendre que le silence est le masque des sons les plus beaux.

    Manier le silence est plus difficile que de manier la parole

    CLEMENCEAU 

    (Source Publié par swadisthana )

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  •  

    A l'heure des examens des conseils de classe, je vous propose un bulletin scolaire hors du commun, celui de... Jésus ! Eh, oui !...

    Jésus, qui est interne à l'école Saint-Philippe, rentre de Nazareth avec son bulletin du deuxième trimestre. Franchement, ce n'est pas bien. Sa mère a déjà vu ce bulletin mais elle n'a rien dit, "méditant toutes ces choses dans son coeur" (Lc 2,51).

    Mathématiques :Ne sais quasiment rien faire, à part multiplier les pains et les poissons (Mt 14,20 et Jn 10,30). Même pas le sens de l'addition : affirme que son Père et lui ne font qu'un.

    Ecriture :N'a jamais son cahier et ses affaires, est obligé d'écrire sur le sol (Jn 8,6).

    Sport :Au lieu d'apprendre à nager comme tout le monde, il marche sur l'eau (Mt 14,25).

    Chimie :Ne fait pas les expériences demandées. Dès qu'on a le dos tourné, il transforme l'eau en vin pour faire rigoler ses camarades (Jn 2,9).

    Expression orale :De grosses difficultés à parler clairement, s'exprime toujours en paraboles (Lc 8,10 ; Mt 13,10 ; Mt 22,1).

    Morale :A perdu toutes ses affaires à l'internat. Déclare sans honte qu'il n'a même pas une pierre comme oreiller (Lc 9,58).

    Conduite :Fâcheuse tendance à fréquenter les pauvres, les étrangers, les gâleux (Mt 9,10-15 ; Lc 14,13).

    Discipline :A de la difficulté à vivre en groupe. A même fait une fugue de trois jours (Lc 2,46).

    Avis du conseil de classe :Doit faire ses preuves à l'examen.

     

    Anonyme, paru dans La Source (Bulletin de l'aumônerie des étudiants de Besançon)

    chat 2215

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  • Recommence

     

            Si tu es las et que la route te paraît longue

            Si tu t'aperçois que tu t'es trompé de chemin

            Ne te laisse pas couler au fil des jours et du temps

            RECOMMENCE

     

            Si ta vie te semble trop absurde

            Si tu es déçu par trop de choses et trop de gens

            Ne cherche pas à comprendre pourquoi,

            RECOMMENCE

     

            Si tu as essayé d'aimer et d'être utile

            Si tu as connu ta pauvreté et tes limites

            Ne laisse pas là une tâche à moitié faite

     

            RECOMMENCE

    Si les autres te regardent avec reproche

    S'ils sont déçus par toi, irrités

    Ne te révolte pas, ne leur demande rien

    RECOMMENCE

     

    Car l'arbre rebourgeonne en oubliant l'hiver

    car le rameau fleurit sans demander pourquoi

    car l'oiseau fait son nid sans songer à l'automne

    car la vie est espoir et recommencement.

     

    Anonyme 

    Recommence


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  •  

    Rien ne dure jamais !

     

    Le temps passe, la roue tourne, les douleurs s'apaisent, les pensées apportant la souffrance s'estompent, s'espacent.... ainsi est l'impermanence en toutes choses.

    Parfois, on croit que rien ne pourra effacer nos douleurs, car ces douleurs nous semblent bien trop fortes, bien trop présentes, mais finalement nous ne faisons que nous y accrocher, nous ne faisons que jeter du sel dans nos plaies pour les raviver et par conséquent, dans un tel état d'esprit, nous passons à coté des bonnes choses qui se présentent à nous.

    Rien n'est éternel, que ce soient les plaisirs ou les chagrins. Rien ne peut rester serré dans le creux de notre main et y demeurer à jamais.

    L'essentiel n'est-il donc pas de prendre les choses comme elles se présentent, de les observer, de se demander pourquoi elles arrivent et ce que nous avons à en apprendre, et ainsi, continuer en regardant devant nous ?

    Sarva Mangalam.

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  • Accepter la diversité

     

     Si je ne veux pas ce que vous voulez, essayez s'il vous plaît de ne pas me dire que ce que je veux est mal. »


    Ou si je crois autrement que vous, prenez au moins un peu de temps avant de corriger mon point de vue.


    Ou si mon émotion est moindre que la votre, ou plus importante, dans les mêmes circonstances, essayer de ne pas me demander de ressentir plus fortement ou faiblement.


    Ou encore si j'agis, ou manque d'agir, de la manière qui correspond à votre conception de l'action, permettez-moi d'être ainsi.


    Je ne vous demande pas de me comprendre, pour le moment du moins. Cela ne viendra que lorsque vous serez prêt à renoncer à me changer, moi, en une copie de vous.


    Je suis peut-être votre conjoint, votre parent, votre enfant, votre amis ou votre collègue. Si vous me permettez un de mes propres désirs, émotions, croyances, ou actions, alors vous vous ouvrez vous-même, de sorte qu'un jour, ma façon d'être pourrait enfin ne plus vous paraître si mauvaise et pourrait enfin vous apparaître juste -- pour moi.


    M'accepter est le premier pas pour me comprendre. Non pas pour considérer que c'est ma façon d'être qui est bonne pour vous, mais pour n'êtes plus irrité ou déçu pour mes apparents dérapages.


    Et en me comprenant pour pourriez en venir à accorder du prix à nos différences, et, loin de chercher à me changer, vouloir préserver et même cultiver ces différences."

    Citation extraite de la première page du livre de David Keirsey et Marilyn Bates "

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  • Seigneur,

    Faites de moi un instrument de votre paix.

    Là où est la haine, que je mette l'amour.

    Là où est l'offense, que je mette le pardon.

    Là où est la discorde, que je mette l'union.

    Là où est l'erreur, que je mette la vérité.

    Là où est le doute, que je mette la foi.

    Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.

    Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

    Là où est la tristesse, que je mette la joie.

    Faites que je ne cherche pas tant à être consolé que de consoler,

    D'être compris que de comprendre.

    D'être aimé que d'aimer.

    Parce que

    C'est en donnant que l'on reçoit,

    C'est en s'oubliant soi-même qu'on se retrouve

    C'est en pardonnant qu'on obtient le pardon.

    C'est en mourant que l'on ressuscite à l'éternelle vie.

    St François d'Assise!

     

    Eglise de la Trinité des Monts sur la place d'Esp (4)

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  • Règles pour être (s) humain (s).


     

    Un corps t'a été donné. Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie. 

     

    Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée "Vie ". Chaque jour tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans pertinence.


     

     

    Il n'y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d'essai et erreur : l'expérimentation. Les expériences " ratées " font tout autant part du processus que celles qui réussissent.


     

    Une leçon sera répétée jusqu'à ce quelle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes. Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.

     

    Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n'y a pas de partie de "Vie" qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.

     

    " Ailleurs " n'est pas meilleur qu' " ici ". Quand ton " ailleurs " est devenu " ici ", tu obtiens à nouveau un autre " ailleurs " qui a son tour te semblera meilleur qu' " ici ".

     

    Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.

     

    Ce que tu fais de ta " Vie " dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient.


     

    Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la " Vie " sont en toi. Tout ce qu'il te faut, c'est regarder, écouter et faire confiance.

     

    A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci. 

     

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  •  

    Il est des jours

    Il est des jours ou nettoyer son cœur est chose facile
    D'autres jours ou cela devient un travail terrifiant
    Des jours ou l'on voudrait s'enterrer seul sur une ile
    D'autres ou l'ont est tellement heureux d'être vivant

    L'esprit humain à de bien multiples facettes
    Il est impossible de les voir toutes entièrement
    Parce que comme un cristal ou une allumette
    Le reflet ou la flamme change selon le moment

    Trouver la stabilité est un de nos plus gros défis
    Car d'un moment à l'autre nous risquons de tomber
    Sans parvenir à faire le moindre compromis
    Vers ce qui nous semble être notre vérité

    Nous avons pourtant une chance d'être heureux
    En cherchant dans notre cœur l'amour bien enfoui
    Sous nos tonnes de douleurs, de chagrins, de vœux
    Car il n'y a bien qu'en nous que ce trouve le Paradis

    Il nous faut avancer pas à pas, doucement
    Sur ce chemin, à nos souffrances dire adieu
    Ne pas trainer de poids, vivre légèrement
    Là se trouve la paix, sur la voie du juste milieu

    (inconnu)

    Il est des jours


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  • Un verre de lait !

    Un jour, un pauvre garçon qui faisait du porte-à-porte pour payer ses études, se rendit compte qu'il ne lui restait qu'une petite pièce de monnaie, et qu'il avait très faim. Il décida de demander à manger à la prochaine maison qu'il rencontrerait. Quoi qu'il en soit, il perdit son sang froid quand une merveilleuse jeune fille vint lui ouvrir. Et au lieu de demander à manger, il demanda simplement un verre d'eau. La jeune fille pensa qu'il avait l'air affamé et elle lui apporta un grand verre de lait. Il le prit et le but aussi lentement que possible et demanda ensuite : "Qu'est-ce que je te dois ?". "Tu ne me dois rien" répondit la jeune fille, "Maman nous a appris à ne rien accepter en retour d'un service". Il répondit alors "Merci de tout coeur". Comme Howard Kelly quittait cette maison, il se sentit plus fort physiquement, mais sa foi en Dieu et en l'homme fut également fortifiée. Il avait été tout prêt de tout laisser tomber.

    Des années plus tard, cette jeune fille devint très malade. Les médecins locaux étaient déconcertés. Finalement, ils l'envoyèrent dans une grande ville pour que des spécialistes puissent étudier son cas très rare. Le Dr. Howard Kelly fut appelé pour la consultation, et quand il entendit le nom de la ville d'où elle venait, une étrange lueur remplit ses yeux. Il se leva immédiatement, descendit du hall vers sa chambre pour la voir. Dès qu'il entra, il la reconnut tout de suite et se détermina à faire le maximum pour la sauver.

    Depuis ce jour, il donnait une attention toute particulière à ce cas. Après une longue bataille, la victoire fut acquise. Dr. Kelly demanda au service administratif de lui communiquer la facture pour donner son accord. Il y jeta un coup d'œil et écrivit quelque chose dans le coin supérieur et la facture fut transmise à la jeune fille. Elle avait peur de l'ouvrir car elle était sûre que cela lui prendrait le reste de sa vie pour tout rembourser.

    Finalement, elle l'ouvrit et quelque chose capta son attention vers le haut de la facture. Elle pouvait y lire ces mots : "Payée entièrement avec un grand verre de lait" signé Dr. Howard Kelly.

    Des larmes de joie coulèrent le long de ses joues alors qu'elle priait : "Merci Seigneur, car ton amour se répand dans le coeur de l'homme"

    Auteur inconnu

    abbaye029

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  •  

    Sois serein

     

    Sois serein au milieu du bruit et de l'agitation
    et songe au calme paisible qui se dégage du silence.

    Vis en bonne entente avec tout le monde sans pour cela te renier.
    Expose calmement et clairement tes idées.

    Écoute les autres, même celui que tu considères moins intelligent que toi, car lui aussi a quelque chose à t'apprendre.

    Évite les personnes bruyantes et agressives,
    elles sont un supplice pour l'esprit.

    Si tu te compares aux autres, tu te sentiras parfois vaniteux et aigri,
    car il y en en aura toujours de plus grands et de plus petits que toi.

    Si modeste que soit ta profession,
    elle est réellement une richesse dans un monde instable.

    Soit prudent en affaires car le monde veut te tromper,
    mais garde les yeux grands ouverts devant ses beaux côtés,
    beaucoup recherchent un idéal élevé et font preuve de grand courage.

    Reste toi-même, ne simule pas l'affection
    mais ne parle pas non plus de l'amour cyniquement ;
    car en présence de l'indifférence et du désenchantement,
    il est aussi fragile que le brin d'herbe.

    Accepte sans amertume la sagesse des années en échange de ta jeunesse.
    Fortifie ton esprit, il te soutiendra en cas de malheur soudain.

    Ne te laisse pas entraîner par ton imagination,
    l'angoisse naît de la fatigue ou de la solitude.

    Impose-toi une sainte discipline,
    mais reste néanmoins indulgent envers toi-même.

    Tu est un enfant de l'univers tout comme les arbres et les étoiles ;
    tu as le droit d'exister.

    Et même si cela échappe à ta compréhension,
    l'univers poursuit son évolution.

    Vis en paix avec une puissance supérieure,
    quel que soit le nom que tu lui donnes ;
    et quels que soient tes actes et tes aspirations,
    vis en paix avec ta conscience dans ce monde bruyant.

    Malgré toutes ses hypocrisies, ses tracas et ses rêves envolés,
    la vie est quand même belle.

    Reste vigilant et tends inlassablement vers le bonheur.

    Auteur anonyme du 17ème siècle

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  • Il n'’en tient qu’à vous !

    Une chanson peut illuminer un moment,
    Une fleur peut ranimer un rêve.

    Un arbre peut devenir forêt,
    Un oiseau peut annoncer le printemps.

    Un sourire fait naître l
    ’amitié,
    Une poignée de main réconforte une âme.

    Une étoile peut guider un navire sur la mer,
    Un mot peut définir l
    ’objectif.

    Un vote peut changer un pays,
    Un rayon de soleil peut illuminer une pièce.

    Une chandelle efface la noirceur,
    Un rire triomphera de la tr
    istesse.

    Chaque voyage commence par un pas,
    Chaque prière commence par un mot.

    Un espoir remontera notre moral,
    Un toucher peut montrer que vous compatissez.

    Une voix peut parler avec sagesse,
    Un c
    oeur peut savoir ce qui est vrai,

    Une vie peut faire tou
    te la différence,
    Vous voyez, il n
    ’en tient qu’à vous !

    Auteur anonyme

    La Rochelle, Tour de La Chaine (12)

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  • Écouter

    Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un... C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là... Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c'est d'être écoutée par une autre !

    Écouter, c'est commencer par se taire... Avez-vous remarqué comment les "dialogues" sont remplis d'expressions de ce genre : "c'est comme moi quand..." ou bien "çà me rappelle ce qui m'est arrivé..." Bien souvent, ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi.

    Écouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser transformer par l'autre. C'est accepter que l'autre entre en nous-mêmes comme il entrerait dans notre maison et s'y installerait un instant, s'asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises.

    Écouter, c'est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l'autre. C'est comme pour une promenade avec un ami : marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s'arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui...

    Écouter, c'est ne pas chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.

    Écouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même sans se substituer à lui pour lui dire ce qu'il doit être. C'est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne.

    Écouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Être attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer.

    Écouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être encore jamais donné : de l'attention, du temps, une présence affectueuse.

    Apprendre à écouter quelqu'un, c'est l'exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos propres détresses... C'est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, notre corps et toutes nos émotions, c'est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c'est devenir poète, c'est-à-dire sentir le cœur et voir l'âme des choses.

    A celui qui sait écouter, est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure de tout vivant.

    André Gromolard

     

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  • UNE PATIENTE AVENTURE

     

    L'humilité tout d'abord semblait cousine de ces vertus d'effacement et de mesure qui nous épargnent d'imposer aux autres, qu'ils en veuillent ou non, notre présence, notre regard, notre conviction, notre jugement, et d'envahir leur espace comme par droit de conquête : la modestie, la retenue, la réserve, la pudeur, la décence, la discrétion. Cependant, si précieuses soient-elle, celles-ci mettent en jeu des limites qu'il s'agit de ne pas franchir, des distances qu'il s'agit de ne pas abolir pour qu'autrui soit et respire, reste libre et mobile. Ce sont vertus de belle socialité, et leur objet, d'abord négatif, est d'empêcher tout débordement où la mise en avant de notre être ferait de l'autre, même au nom de son prétendu bien, notre chose ou notre jouet. L'humilité, quant à elle, commence à l'intérieur, dans le secret et dans la nuit, où elle ne cesse de mûrir comme la grappe d'une aurore qui sera. Elle ne nous demande rien d'autre, dit saint Augustin, que de nous connaître en vérité : ni plus, ni moins. Se connaître n'est pas se comparer : que m'apprend de me trouver pire ou meilleur qu'un autre que je connais moins encore que moi ? Et en quoi se déprécier serait-il plus pur que se vanter ? Ce ne sont que les marées hautes et basses du narcissisme, et il y a aussi des fanfarons de l'indigne. Cette descente dans l'abîme que nous sommes veut une lumière, celle de Dieu, plus forte que notre conscience, et un but, celui d'œœuvrer enfin, plus riche que nos jugements, bons ou mauvais, sur nous

    Cette courageuse plongée en notre intime labyrinthe n'a pas pour fin de nous y perdre ni de nous y enfermer mais de nous désabuser et de nous détromper de nous-mêmes, afin que de cet abîme suffoquant nous ressortions libres et nus. Nus, car nous savons désormais que rien de misérable ne nous est tout à fait étranger. Libres, car nous savons désormais qu'il n'y a ni force, ni talent, ni vertu dont nous soyons propriétaires, et dont nous puissions nous faire fort, par nous-mêmes, à jamais, mais que tout nous viendra de ce à quoi nous nous vouons, et seulement aussi longtemps que nous nous y vouerons. C'est alors que commencent la marche à l'air libre et les choses vraiment sérieuses. Seul un voyageur sans bagage peut les entreprendre, car seul celui qui se sait pauvre peut oser appeler et oser recevoir, et seul celui qui se sait faible, ne possédant pas de force, en invente et en trouve, fût-ce pour en donner. Je n'ai plus dès lors à me demander si je suis assez courageux, assez patient, assez intelligent pour telle tâche ou telle action, mais seulement si cette tâche est nécessaire et cette action requise.

    L'humble est celui qui a confiance, qu'il recevra de quoi manger en chemin, si ce chemin est vraiment le sien, au lieu de préparer toute sa vie des provisions pour un voyage qu'il ne fera jamais. Il n'a pas cartographié son abîme, il lui a suffi de savoir que ce n'était pas en lui, mais dans la bruissante rumeur du monde, qu'il trouverait réponse à ses questions. Et sa boussole (car il en a une) est que la force de son amour ne vient pas de lui, mais de ce qu'il aime. C'est pourquoi elle ne saurait manquer.

    Toujours itinérante, cette amoureuse humilité envoie à toutes les grandeurs de l'humain. Elle est ce sel que nous ne consommons pas tout seul, mais sans lequel rien n'aurait de goût. Un courage sans humilité n'est que folle témérité, une intelligence sans humilité n'est que sotte outrecuidance, une autorité sans humilité n'est que tyrannie capricieuse... Et, comme le sel, c'est elle qui conserve le reste. Mais, comme le sel encore, qui vient sur nos marais, il lui faut la longue patience de la sédimentation, de l'évaporation, de la récolte

     >

    Jean-Louis CHRÉTIEN, philosophe, université Paris IV

     

    chat 8

     


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  • La caravane humaine

     

    J'ai connu,

    dans ma vie,

    qui s'étire déjà pas mal,

    quelques grands vivants.

     

    Ils n'étaient pas tous célèbres,

    loin de là.

    Mais ils avaient tous

    assez d'amour dans le coeur

    pour en donner

    à beaucoup.

     

    Ils n'avaient pas tous un épais portefeuille,

    tant s'en faut.

    Mais ils avaient tous

    une grande passion dans l'âme

    qui donnait du sens

    à tout ce qu'ils faisaient.

     

    Ils n'étaient pas tous très instruits,

    oh non !

    Mais ils avaient tous développé

    une sagesse en leur esprit

    qui en faisait

    de merveilleux conseillers.

     

    Ils avaient souffert,

    souvent même beaucoup :

    maladies, échecs, abandons, trahisons.

    Mais jamais,

    ils ne s'étaient laissés abattre.

    Toujours,

    ils avaient rebondi

    devant l'épreuve.

     

    Ils avaient compris

    depuis longtemps

    que donner

    est plus agréable que recevoir,

    qu'écouter

    est plus intéressant que parler,

    qu'admirer

    est plus utile que condamner.

     

    Ils avaient découvert

    que l'intelligence sans le coeur

    est bien malcommode

    et que le coeur sans les mains

    ne vaut guère mieux.

     

    Ils avaient trouvé aussi,

    souvent péniblement,

    que la vraie vie

    ne se vit pas tout seul.

    Il y a les autres

    sur qui on peut s'appuyer.

     

    Ils avaient tous gardé

    un sens de l'émerveillement peu commun.

    Capables de se pâmer

    devant une rose fraîchement éclose

    autant que devant le sourire d'un enfant

    ou les mains ridées d'un vieillard.

     

    Ils étaient ardent à l'ouvrage

    et fervents pour l'amour.

    Ils avaient la force des départs

    et le courage des recommencements.

    Ils avaient du coeur au ventre

    et aussi plein les mains.

     

    Il émanait de leur personne

    une sorte de magnétisme

    qui donnait le goût

    de faire un bout de chemin avec eux.

    Leur seule présence inspirait confiance.

    Ils dégageaient beaucoup d'amour.

    On était bien avec eux.

     

    A les voir,

    on avait le sentiment d'être meilleur.

    A côté d'eux,

    on avait envie de grandir.

    Ils avaient du feu

    dans les yeux et dans le coeur.

     

    Et certains,

    au cours du voyage,

    avaient rencontré Dieu

    qui avait éclairé leurs pas,

    guéri leurs blessures

    et réchauffé leurs froidures.

     

    Bref,

    ils avaient le goût de vivre

    et ils donnaient le goût de vivre.

     

    * * *

     

    Mais j'en ai connu d'autres

    qui avaient perdu

    ce goût de vivre

    et qui traînaient à pas lents

    une vie lourde de misères.

    Grands blessés,

    oubliés, déprimés,

    angoissés, perdus.

     

    Ce n'était pas toujours

    de leur faute.

    Ils ont excité en moi

    la pitié,

    puis la compassion,

    et enfin l'amour.

    Je leur ai voué

    une bonne partie de ma vie.

    Ils sont devenus

    des maîtres pour moi

    et je compte parmi eux

    quelques-uns de mes meilleurs amis.

     

    Et, il faut le dire,

    j'en ai connu enfin

    qui enlevaient aux autres

    le goût de vivre,

    qui utilisaient les gens

    plutôt que de les aimer.

    Mesquins, égoïstes,

    ambitieux, hypocrites,

    veules, jaloux,

    jugeurs, exploiteurs.

     

    Eux aussi

    n'étaient pas toujours coupables.

    Ils m'ont souvent donné

    l'envie de vomir

    quand ils croisaient ma route.

    Peu à peu, cependant,

    ils m'ont appris

    la compréhension, la bonté

    et surtout le pardon.

     

    * * *

     

    Dans la caravane humaine,

    il y a toutes sortes de marcheurs.

    Des leaders et des suiveurs,

    des infatigables et des fatigués,

    des joyeux et des tristes,

    des bons vivants et des agressifs,

    des grands, des moyens, des petits,

    des fins et des pas-fins,

    des forts et des faibles...

     

    Les uns courent,

    d'autres s'essoufflent à rien,

    d'autres s'assoient sur le bord de route,

    d'autres enfin rebroussent chemin.

     

    Mais tous sont portés ou emportés

    par cette marée humaine.

    Tous, même sans le savoir,

    sont avides d'amour,

    sont assoiffés de vie.

    Ils veulent VIVRE.

    Ils portent en eux,

    comme le trésor le plus précieux,

    cet acharnement à vouloir vivre.

     

    Qui leur a rivé au coeur

    ce goût de vivre,

    dites-le moi ?

    Je ne serais pas surpris que ce soit

    Celui qui est la Vie,

    Celui qui a brisé

    les chaînes de toutes nos morts

    afin que nous puissions

    VIVRE TOUJOURS !

    Jules Beaulac, Que c'est bon la vie !, Ed. du Levain, l990 

     

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  • Le bonheur c'est...

    • de savoir sémerveiller peu importe son âge
    • de rire de bon coeur en agréable compagnie
    • de savoir dire « je taime »
    • de se panifier des moments de tendresse
    • de savoir relever des défis, même si cela me fait peur
    • davoir assez de grandeur dâme pour pardonner
    • de profiter de ses moments de solitude pour enfin faire des choses pour soi seulement
    • de regarder un bon film et de laisser libre cours à ses sentiments
    • de regarder ce que jai accompli et non ce quil me reste à faire
    • dêtre maître de soi et non des autres
    • de posséder lhumour nécessaire pour surmonter les difficultés de la vie
    • de reconnaître que le négatif existe, mais de décider de ne pas lui ouvrir la porte.

    Quand tu as le « BONHEUR » dans ta vie,
    N
    oublie pas de le cultiver
    Pour qu
    Il reste longtemps.

    Anonyme

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  • Savoir...

    Savoir attendre
    Sans vouloir tout comprendre,
    Savoir hurler
    Sans pour autant se résigner,
    Savoir pleurer
    Sans pour cela désespérer.

    Essayer davancer
    Pour ne pas retomber,
    Essayer d
    oublier
    Pour ne pas se noyer,
    Essayer d
    espérer
    Pour ne pas se révolter.

    Laisser couler son coeur
    Comme s
    ’ouvre une fleur,
    Laisser sortir son âme
    Comme s
    élève une flamme,
    Laisser renaître la vie
    Comme pousse l
    épi.

    Regarder lhorizon
    Pour une autre ascension,
    Attendre un navire
    Pour un nouvel avenir,
    Guetter l
    Espérance
    Pour une autre naissance.

    Elisabeth Lafont, février 2006

    chat 2208

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