• Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Les fondamentaux de l’amour durable (suite)

    Le juste équilibre.

     

    Comme en toutes choses, la vérité est au milieu. La relation doit trouver un équilibre entre deux individualités qui aspirent chacune à suffisamment de liberté pour s'épanouir avec bonheur, et suffisamment de présence de l'autre pour grandir en harmonie. Le plus court chemin pour atteindre l'épanouissement de soi passe par l'autre ... Une relation heureuse ne saurait se concevoir sans ce savant équilibre entre proximité et distance, entre liberté et docilité à l'autre, entre développement personnel et don de soi, entre confrontation et sérénité. ! Il s'agit donc de cultiver le désir d'apaiser les tensions, surtout lorsque le contexte extérieur est difficile, cacophonique, dispersé, tendu. Le but suprême est de réveiller en soi le goût de l'unité et de la paix du cœur. Ainsi que le disait Nietzsche, « il faut une grande musique en soi si l'on veut faire danser la vie », L'harmonie, la beauté de votre chant, dépendent de cette intériorité-là, sans laquelle nul équilibre durable n'est possible.

     

    La fidélité

     

    La fidélité est un engagement un devoir librement agréé, qui est le gage d'une sécurité affective, Grâce à elle, l'un se nourrit de l'autre - et réciproquement. La relation est maintenue vivante par l'énergie que le lien fortifie et relance sans cesse. Nous devons être dans le cœur de l'autre comme l'autre doit être dans notre cœur: alors, tout se passe comme si notre être suivait une sorte de mouvement centrifuge qui nous ramène toujours au centre de la relation, dans une dynamique assez semblable à celle de la roue autour de son axe.

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. (17)

    Photo Renal


     



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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Les fondamentaux de l’amour durable

     

    La confiance.

    La confiance est comme une lumière, et si celle-ci, après l’exercice du discernement, devient inconditionnelle, alors peu à peu les ombres du doute s’enfuient. On rentre dans une pureté d’intention qui confère à la relation un caractère inaltérable.  La confiance est nécessaire pour qu’une véritable vie en commun soit possible, dans un don de soi réciproque. La confiance en l’autre suppose aussi que nous confiance, en la vie, que nous nous livrions à une espérance, à un élan du cœur disposé à croire sans preuve et à suivre l’autre quoi qu’il arrive et quoi qu’il en soit. Le fameux serment « pour meilleur et pour le pire » traduit bien ce qu’est la confiance inconditionnelle. On peut, ponctuellement, ne pas être d’accord, s’emporter sur telle ou telle conviction, avoir des humeurs discordantes ou des désirs antagonistes, sans pour  autant remettre en cause toute l’estime bienveillante que l’on éprouve pour un être aimé.

     

     

    Le respect.

    Le respect tout comme la confiance et l’amour dont il est le serviteur, est un principe de réciprocité. Attendons-nous au même respect que celui que l’on dispense : le respect suscite le respect, alors qu’à l’inverse, la désinvolture relationnelle entraîne un relâchement si ce n’est qu’une dissolution du lien. Le respect signifie aussi qu’il n’est pas bon de laisser des mouvements du cœur mal résolu, susceptibles d’éroder peu à peu la haute citadelle des sentiments, où réside notamment l’estime réciproque. (à suivre)

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. (16)

    Photo Renal

     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    L’enfant est le sacre de la vie. (S.Poniazen)

     

    Aide-moi à m’élever, je t’aiderai à t’élever et nous nous élèverons ensemble. (Proverbe quaker)

     

    Avoir l’esprit de famille, c’est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s’y enfermer, mais pour y prendre des forces afin  de mieux s’ouvrir aux autres. (Janine Boissard)

     

    Quoi que vous fassiez de votre vie, faites qu’elle soit un reflet de l’amour. (Jean Paul II)

     

    La vraie joie vient d’une harmonie profonde entre les personnes que tout le monde ressent en son cœur, et qui nous fait sentir la beauté d’être ensemble, de nous soutenir mutuellement sur le chemin de la vie. (Pape François)

     

    Une relation est un bien commun entre deux êtres. Lorsqu’on entre en posture de reproche, d’accusation ou de culpabilisation, on quitte la relation pour revenir à soi. Il importe de reconsidérer le patrimoine commun : se dire que le trésor, ce n’est pas moi, ce n’est pas l’autre, c’est ce que nous avons fini par créer ensemble, à savoir un doux mélange de l’apport de chacun.

     

    Peu de joies humaines sont aussi profondes et festives que lorsque deux personnes qui s’aiment ont conquis ensemble quelque chose qui leur à coûté un grand effort commun. (Pape François, la joie de l’amour.)


     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour.(15)

    Photo Renal aout 2019

     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Oui, dans une famille, la vie foisonne, on s'expose, on s'engage, on ose apparaître en devenir,  avant de savoir qui l'on est vraiment et à quel destin nous sommes appelés. La famille est le creuset privilégié où se fondent pêle-mêle les joies et les peines, les élans de tendresse et les blessures, les espérances  et les déceptions, des idées personnelles et des idées reçues, des idéaux, des valeurs et des recherches de sens, des perplexités et des affirmations catégoriques, des moments exceptionnels et tout le prosaïque de la petite vie de tous les jours. C'est ainsi que, malgré les conflits, les blessures, les échecs, les altercations ou les éloignements, la famille est, par essence et par excellence, dans son réalisme comme dans sa force symbolique, "l'institution de l'amour". À nous de lui donner ses lettres de noblesse. Et dans cette quête altière, nous ne saurions prétendre être à la hauteur qu'avec la noblesse du cœur.

     

    C’est dans l’expérience de la famille que l’homme est appelé à vivre et à se réaliser de façon privilégié la vocation fondamentale à l’amour qui est la sienne. (Jean Paul II)

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour.(14)


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