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  • Citations extraites du livre : 365 douceurs de l’âme

     

    De Nathy Labell

    S’aimer, ce n’est pas combler un manque, c’est partager un tout. Chaque être a sa mission de vie à mener, chaque être a pour but de croître, de se développer. Ainsi, tout manque est à combler par nos soins. C’est de l’égoïsme que de demander à son bien-aimé de combler son manque. C’est de l’égoïsme que de tout attendre de l’autre. L’autre n’est pas un surhomme, il est comme nous avec ses propres lacunes. En amour, nous devons subvenir à nos besoins, en premier lieu. Nous devons être indépendants tout en étant à deux !

     

    Lorsque Dieu efface quelque chose de ta vie, c’est parce qu’il veut te bénir. Il a un plan pour toi. Garde la foi et souviens-toi qu’il ne t’a pas oublié.

     

    Une vie sans épreuve n’est pas une vie. Chaque épreuve est une invitation à nous reconstruire et à être encore plus fort qu’avant.

     

    Ne  laissons jamais personne tuer nos projets. D’ailleurs, n’en parlons pas et œuvrons dans le silence. Et si personne ne croit en nous, gardons la foi et n’abandonnons jamais. Notre réussite sera notre plus grande réussite. (Fin)


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  • Extraits du livre : « Graines de sens »

    52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »

    D’Olivier Clerc

    Météo intérieure : établir un climat tempéré en soi

     

    Pour que les cultures prospèrent dans les champs et que les récoltes soient abondantes, il faut un climat équilibré: un savant dosage de soleil et de pluie, de chaud et de froid, de vent et de temps calme. Trop ou trop peu de l’un ou de l’autre, et ce sont alors inondations ou sécheresse, canicule ou grand froid, champs et vergers ravagés par les incendies ou par un gel tardif, et les récoltes sont compromises.

    Il en va de même en nous, car l’être humain est un petit monde en soi, un microcosme à l’image du macrocosme. Notre terre, c’est notre corps, notre matière première, le jardin où croissent et se développent nos projets. L’eau vivifiante qui l’irrigue est celle du cœur, de nos sentiments: tantôt eau de source joyeuse, tantôt brouillard de tristesse, tantôt pluie de chagrin ou orage de colère. L’air qui se fait tantôt vent qui apporte ou chasse les nuages, tantôt brise qui emporte et disperse les graines des arbres, c’est celui du mental, dans l’espace duquel se succèdent et se dispersent nos pensées, ici souffle rafraîchissant et là air stagnant. Quant au soleil qui apporte sa lumière, sa chaleur et son énergie vitale à tout ce qui vit, c’est celui de l’esprit, de cette flamme spirituelle qui brûle en chacun. Comment dosez-vous ces quatre composantes de votre être?

    Quel climat en résulte-t-il le plus souvent en vous? Vous pouvez modifier en conscience votre météo intérieure, si vous le souhaitez.

    Laissez votre cœur vous irriguer de ses eaux pures, sans vous inonder. Laissez votre mental chasser nuages, brumes et brouillard, sans tout dessécher. Laissez la lumière spirituelle vivifier tout ce qu’elle touche. Ainsi votre terre sera fécondée par des graines de pensée lumineuses, arrosées de vos sentiments les meilleurs, et vous récolterez de beaux fruits dans votre jardin intérieur: la réalisation de vos projets, le déploiement harmonieux de votre existence.

     

    Et, qui sait? Si nous sommes assez nombreux à rééquilibrer notre climat intérieur, peut-être en verrons-nous un jour le reflet dans le climat extérieur?

    Météo intérieure : établir un climat tempéré en soi


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  • Extraits du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi. »

    De Laurent Gounelle

    Extraits du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi. » (fin)

    « Il existe un secret et Jésus lui-même semble l’avoir découvert vers la fin de sa vie, puisque c’est surtout là qu’il le répète, allant jusqu’à dire, au final, que s’il n’y avait qu’une seule chose à retenir, ce serait celle-là. Ce secret, je viens de comprendre qu’il avait le pouvoir de nous faire évader de l’enfer de l’ego pour nous conduire au paradis de la vie éveillée. Ce secret... c’est d’aimer. Quand on aime, quand on ressent de l’amour, que ce soit pour un être humain, un animal, une fleur ou un coucher de soleil, on est porté au-delà de soi. Nos désirs, nos peurs et nos doutes se dissipent. Nos besoins de reconnaissance s’évanouissent. On ne cherche plus à se comparer, à exister plus que les autres. Notre âme s’élève tandis que nous sommes tout entier emplis de ce sentiment, de cet élan du cœur qui s’étend alors naturellement pour embrasser tous les êtres et toutes les choses de la vie. Alain, le philosophe, disait que l’amour est un merveilleux mouvement pour sortir de soi. C’est aussi un merveilleux mouvement pour se retrouver, en fusionnant avec l’univers, à la source de

    soi-même , là où nos problèmes n’ont plus cour et où règne la joie.

    — Aimer, c’est déjà s’aimer soi-même. S’aimer nous donne la force de ne pas être blessé par les piques décochées par l’ego des autres, et de ne pas les laisser activer le nôtre en retour. Aimer, c’est aimer l’autre en parvenant à discerner la personne derrière un ego parfois déplaisant, et voir alors ce dernier se dissoudre. Aimer, c’est trouver la force de parvenir à aimer ses ennemis, et les transformer en alliés. Aimer, c’est aimer la vie malgré les tracas et les coups durs, et découvrir qu’ils ne sont que les outils de notre lâcher-prise, de notre évolution, de notre éveil. L’amour est la clé de tout. Le secret du monde.

     

    Extraits du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi. » (fin)


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  • La chaîne de roses 

     

    Je la surpris à l’ombre du printemps

    et l’enchaînai de guirlandes de roses.

    Elle dormait et n’en put rien sentir.

     

    Elle était là, devant moi. Ce regard

    vouait ma vie tout entière à sa vie.

    Je le sentis au cœur et n’en sus rien.

     

    Je souriais vers elle sans mot dire

    et laissai murmurer les guirlandes de roses

    Elle surgit alors du songe et s’éveilla.

     

    J’étais là, devant elle.

    Ce regard trouait sa vie tout entière à ma vie

    ce fut tout autour de nous le paradis.

     

    Friedrich Gottlieb Klopstock

     


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