• Automne

     

    Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux

    Et son bœuf lentement dans le brouillard d'automne

    Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux

    Et s’en allant là-bas le paysan chantonne

    Une chanson d’amour et d’infidélité

    Qui parle d’une bague et d'un cœur que l’on brise

    Oh! l'automne l’automne a fait mourir l’été

    Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises

     

    Guillaume Apollinaire

    Automne

    Photo : https://pixabay.com


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  • Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

    pensées de l’Abbé Pierre (3)

    L’homme ne peut vivre que d’une flamme. Une flamme qui naît dans le dévouement de l’amour.

     

    Ne soyons pas hypocrites ! Nous sommes tous privilégiés par rapport à quelque autre. Que faisons-nous de notre privilège ? Est-il, pour nous, pour nos proches, pour en avoir plus ? Ou se justifie-t-il en voulant être moyen de servir plus ?

     

    La misère n’est pas une fatalité, elle vient de nous, de notre absurdité, de notre incapacité à penser le partage.

     

    Le pardon, bien évidement, n’exclut pas la justice humaine … mais il implique toujours une vision plus large, une prise de hauteur, qui ne peut être vécue que dans l’amour. L’Évangile nous donne un bel exemple de ce dépassement de la justice par l’amour, de ce qu’est le pardon, à travers la parabole de l’Enfant Prodigue. »

    pensées de l’Abbé Pierre (3)

     


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  • L'automne 

     

    L’automne, au coin du bois,

    Joue de l’harmonica.

     

    Quelle joie chez les feuilles !

     

    Elles valsent au bras

    Du vent qui les emporte.

     

    On dit qu’elles sont mortes,

    Mais personne n’y croit.

     

    L’automne, au coin du bois,

    Joue de l’harmonica.

     

    Maurice Carême (La Lanterne magique)

     

     

    Photo Renal


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  • Hautes Pyrénées, aout 2016, Allentours du Cirque de Gavarnie

     

    Hautes Pyrénées, aout 2016, Allentours du Cirque de Gavarnie

     

    Hautes Pyrénées, aout 2016, Allentours du Cirque de Gavarnie

     

    Hautes Pyrénées, aout 2016, Allentours du Cirque de Gavarnie

     

    Hautes Pyrénées, aout 2016, Allentours du Cirque de Gavarnie

     

    Hautes Pyrénées, aout 2016, Allentours du Cirque de Gavarnie

    Hautes Pyrénées, aout 2016, Allentours du Cirque de Gavarnie

     

    Hautes Pyrénées, aout 2016, Allentours du Cirque de Gavarnie

     


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  • Le ravin des coquelicots

     

    Dans un creux sauvage muet

    Qui n’est pas connu du bluet

    Ni de la chèvre au pied fluet

    Ni personne,

    Loin des sentiers des bourricots,

    Loin des bruits réveilleurs d’échos,

    Un fouillis de coquelicots

    Songe et frissonne.

     

    Ils bruissent dans l’air léger

    Sitôt que le temps va changer,

    Au moindre aquilon passager

    Qui les tapote,

    Et se démènent tous si fort

    Sous le terrible vent du Nord

    Qu’on dirait du sang qui se tord

    et qui clapote

     

    frôlés des oiseaux rebâcheurs

    et des sidérales blancheurs,

    ils pensent là dans les fraicheurs

    et les vertiges,

    aussi bien que dans les sillons ;

    et tous ces jolis vermillons

    tremblent comme des papillons

    au bout des tiges.

     

    Les carmins et les incarnats,

    La pourpre des assassinats,

    Tous les rubis, tous les grenats

    Luisent en elles ;

    C’est pourquoi, par  certains midis,

    Leurs doux pétales attiédis

     Sont le radieux paradis

    Des coccinelles

     

    Maurice Rollinat (extraits)

    Photo : https://pixabay.com/


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