• Extraits du livre d’Anselm Grün

    « Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »

    Attentifs à la création

     

    L’art de trouver la juste mesure est particulièrement important dans notre rapport à la création. Ces dernières décennies, nous avons vu comment l’être humain, par ses excès dans son mode de vie, avait affecté la nature et détérioré les conditions de notre existence. La nature possède sa propre mesure. Elle nous enseigne à nous comporter avec modération et à connaître nos limites humaines. Il nous faut aujourd’hui encore nous mettre à l’école de la nature.

     

    Il faut veiller à ne pas surexploiter les océans et donc de pêcher que ce qui sera remplacé par de nouveaux poissons. Nous ne devons ni gaspiller les réserves pétrolières ni épuiser les terres agricoles en multipliant les cultures et en utilisant des quantités excessives d’engrais chimique. Il nous faut gérer notre consommation d’énergie avec modération et nous tourner vers des solutions renouvelables. En nous comportant de façon irréfléchie et désinvolte, nous contribuons au dérèglement climatique qui aura des conséquences négatives sur notre vie. Ainsi donc, la préservation de la création implique de toujours avoir, dans notre comportement le souci des générations futures.

     

    Il nous faut avoir aussi une relation intérieur à la nature afin d’avoir un bon lien avec elle ; nous avons besoin de sentir que nous en sommes un de ses éléments et d’entretenir avec elle une relation spirituelle.

     

    Bien des protecteurs de la nature prônent un développement durable pour des raisons purement moralisatrices, visant à nous donner mauvaise conscience.  Il n’y a de leur part aucune joie vitale. Pourtant, le développement durable ne réussira que s’il est associé à la joie de vivre et s’il rend la vie plus belle. C’est seulement si le développement durable est associé à l’idée de beauté que nous vivrons dans un rapport harmonieux avec la nature et avec les choses de ce monde.

     

     


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  • Citations de Sœur Emmanuelle extraites du livre

    « Une pensée par jour »

     

    « Même l’épreuve la plus épouvantable peut nous apprendre à devenir plus homme, plus femme. »

     

    « On voit des hommes et des femmes qui, après avoir traversé l’insupportable, comprennent que l’épreuve était le temps de l’amour. »

     

    « La souffrance est un mystère qu’il est très difficile de pénétrer. »

     

    « Si tu as aimé, si tu as partagé, si tu as voulu le bonheur des autres, tu as posé des actes d’amour qui ne mourront jamais. »

     

    « L’amour est mystère : il n’est ni ici ni là. Il est mystère parce qu’il est mouvement parce qu’il est relation. »

     

    « La relation ne tient ni à l’un ni à l’autre mais au mystère entre deux êtres. Elle est la réciprocité du mouvement de chacun qui sort de soi vers l’autre. »

     

    Citations de Sœur Emmanuelle extraites du livre  « Une pensée par jour » (10)

     


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  • Extraits du livre d’Anselm Grün

    « Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »

     

    Prendre soin de soi et d’autrui : à la recherche d’un équilibre.

     

    « Il y a des gens qui se dépensent totalement pour les autres, sans égard à leurs propres besoins. Cela est tout à fait possible, pendant un temps, car s’occuper des autres apporte beaucoup. Mais, si je m’oublie totalement en prenant soin d’autrui, cela peut se retourner contre moi. Si ça dure trop longtemps, je risque l’épuisement. 

     

    Si je donne parce que j’ai besoin de recevoir, je n’y trouve jamais mon compte. Si seulement j’ai déjà reçu moi-même et si ce que j’ai reçu circule en moi, alors je peux donner sans m’appauvrir. Quand on donne, on se vide. Quand on ne fait que prendre, on s’étrangle. Il faut une juste mesure, un juste équilibre entre prendre et donner, entre le soin qu’on apporte aux autres et celui qu’on s’accorde à soi-même.

     

    Tant que cela fait plaisir de travailler ou de s’investir pour les autres, on n’a pas besoin de se faire de grands soucis concernant les limites de ce que l’on peut faire. Mais dès que l’on se sent irrité, utilisé ou déçu, il faut prendre la situation au sérieux. Cela montre qu’on devrait revoir quelles sont nos propres limites. Si on dépasse les bornes, l’âme en est contrariée, elle résiste. Dès que l’on se sent irrité ou déçu l’âme réagit avec mécontentement, voir aussi avec résistance.

     

    Il y a des gens qui trouvent génial tout ce qu’ils font. Quand ils portent secours à quelqu’un d’autre, il faut que cela se sache. Quand quelque chose leur réussit, c’est une performance extraordinaire qu’ils se sentent obligés de présenter de façon à ce que tout le monde s’en émerveille. Il leur faut sans cesse se mettre ne scène. Jésus nous invite à ne pas nous faire illusion sur ce que nous sommes et sur ce que nous faisons. Faisons déjà ce que nous devons faire à autrui, à nous-mêmes et ce que nous devons à Dieu à tel moment. Disons-le plus objectivement encore : Nous devons faire « ce qui se présente », ce qui doit s’effectuer à l’instant même. Nous devons ni exalter ce que nous faisons au plan religieux ni nous considérer comme supérieurs aux autres. Il ne nous faut pas non plus toujours présenter nos actes sous leur meilleur jour et sous les aspects les plus favorables, mais être simples dans ce que nous sommes et dans ce que nous faisons. Telle est la juste mesure. De plus, cela nous rendra finalement sympathiques aux yeux des autres. A suivre….

     

    Photo Renal

     


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  • Lorsque que la parole…

     

    Lorsque la parole bute et se gèle,

    Que le nuage s’ensable

    Avec le départ des hirondelles.

    Lorsque les étoiles s’étonnent

    De leur propre désarroi,

    Je connais une maison

    Où la lumière n’est point comptée,

    Où la parole colmate le noir,

    C’est une maison à l’écart de la route,

    C’est la maison  de mes amis.

     

    Luce Guilbaud


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  • LES DEUX JOIES

    II y a la joie qui vient du dehors

    et il y a celle qui vient du dedans.

    Je voudrais que les deux soient tiennes

    Qu'elles remplissent les heures de ton jour

    Et les jours de ta vie ;

    Car lorsque les deux se rencontrent

    et s'unissent,

    II y a un tel chant d'allégresse que ni le

    chant de l'alouette

    ni celui du rossignol

    ne  peuvent s'y comparer.

    Mais si une seule devait t'appartenir,

    Si pour toi je devais choisir,

    Je choisirais la joie qui vient du dedans.

    Parce que la joie qui vient du dehors est 

    comme le soleil qui se lève le matin et qui, le soir, se couche.

    Comme l'arc-en-ciel qui paraît et disparaît.

    Comme la chaleur de l'été qui vient il se retire.

    Comme le vent qui souffle et passe.

    Comme le feu qui brûle puis s'éteint...

    Trop éphémère, trop fugitive...

    J'aime les joies du dehors.

    Je n'en renie aucune.

    Toutes, elles sont venues dans ma vie

    quand il le fallait...

    Mais j'ai besoin de quelque chose qui dure,

    De quelque chose qui n'a pas de fin,

    Qui ne peut pas finir.

    Et la joie du dedans ne peut pas finir.

    Elle est comme une rivière tranquille,

    toujours la même,

    toujours présente.

    Elle est comme le rocher,

    comme le ciel et la terre qui ne peuvent ni changer ni passer.

    Je la trouve aux heures de silence,

    aux heures d'abandon.

    Son chant m'arrive au travers

    de ma tristesse et de ma fatigue ;

    Elle ne m'a jamais quitté.

    C'est Dieu - c'est le chant de Dieu en moi,

    cette force tranquille qui dirige les mondes

    et qui conduit les hommes

    Et qui n'a pas de fin, qui ne peut pas finir.

    II y a la joie qui vient du dehors

    et il y a celle qui vient du dedans.

    Je voudrais que les deux soient tiennes

    Qu'elles remplissent les heures de ton jour

    Et les jours de ta vie ;

    Mais si une seule devait t'appartenir,

    Si pour toi je devais choisir,

    Je choisirais la joie qui vient du dedans.

     

    On ne sait peu de choses de l’auteur « Des deux joies » poème devenu un classique dans les milieux scouts en Suisse dès les années 1950 et qui a été traduit ainsi que d’autres poèmes, dans de nombreuses langues.)

    Photo Renal


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