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L’amitié
Elle est le vent sur la prairie
Qui caresse les graminées
Les mains douces des alizés.
Elle est l’aube sur la colline
La fleur offerte que lutine
Des ses ailes le papillon.
Elle est la source qui jaillit
Dans la nuit verte du vallon,
Au fond du cœur une chanson.
Elle est l’oiseau venu du ciel
La colombe de l’espérance
Portant le rameau de la paix ;
Elle est le Prince sous son heaume
Qui nous conduit vers le royaume
Où commence l’enchantement.
Pierrette Sartin
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Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
« Le curé organise au cours d’une eucharistie une danse d’enfants autour de l’autel.
Une paroissienne vient le trouver à la fin de la messe pour lui dire son désaccord : « Ce qui s’est passé n’est pas acceptable, Monsieur le curé. C’est un grand manque de respect. N’oubliez pas la présence du Saint Sacrement … »
Mais objecte le curé, que s’est-il passé à Cana pendant les noces ? Les gens ont bien dansé devant Jésus ! Devant Jésus, peut être, répond notre paroissienne, mais pas devant le Saint Sacrement ! »
« Monsieur le curé n’a qu’un seul défaut : chaque fois qu’il confesse, il donne à tous les pénitents la même pénitence, exactement.
Ce jour là, c’est justement lui qui confesse. Un petit garçon entre dans le confessionnal et avoue qu’il a fait le poirier pendant le cours d’histoire, juste pour provoquer la maîtresse.
Le poirier ? demande Monsieur le vieux curé, mais qu’est-ce que c’est ?
-Si vous voulez, je vous montre dans l’allée de l’église, propose le petit garçon.
Il termine sa confession, reçoit l’absolution, et sort du confessionnal, ainsi que le curé, pour démonstration. Le petit garçon fait le poirier dans l’allée, sous les yeux attentifs du curé… Et sous les yeux éberlués de deux dames d’âge mûr qui attendaient leur tour pour se confesser. La première dit alors à la seconde : Fuyons ! Vous avez la pénitence du jour ? »
« A genoux dans une église, un homme vide son cœur devant Dieu. Au bout d’un moment il lui dit : « Pourquoi, quand on est là tous les deux, je suis toujours le seul à parler ? »
Et Dieu de lui répondre : « Peut être par ce que de nous deux, je suis le seul qui écoute…. »
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Les yeux de la mama
Quand j’ai froid, elle se fait lumière
Comme un soleil dans l’existence
Quand j’ai mal, elle se fait prière
Elle me dit tout dans un silence
Quand je souffre, elle souffre avec moi
Quand je ris, elle rit aux éclats
Mes chansons sont souvent pour elle
Elle sera toujours ma merveille
Quand je n’suis pas à la hauteur
Elle m’élève plus haut que le ciel
Elle est la splendeur des splendeurs
Elle est la sève, elle est le miel
C’est son sang qui coule dans mes veines
Et des souvenirs par centaines
Bercent mon cœur de mille étoiles
Elle est ma quête, elle est mon Graal
Oh mon Dieu, laissez-les-moi
Les beaux yeux de la Mama
Enlevez-moi même tout le reste
Mais pas la douceur de ses gestes
Elle m’a porté avant le monde
Elle me porte encore chaque seconde
Elle m’emportera avec elle
Je lui serai toujours fidèle
Quand je me blesse, elle est douceur
Comme une caresse dans l’existence
Quand j’abandonne, elle devient lionne
Et me relève avec patience
Quand j’ai la folie des grandeurs
Elle me ramène sans me faire mal
Elle est dans ce monde infernal
Mon étoile parmi les étoiles
Oh mon Dieu, laissez-les-moi
Les beaux yeux de la Mama
Enlevez-moi même tout le reste
Mais pas la douceur de ses gestes
Elle m’a porté avant le monde
Elle me porte encore chaque seconde
Elle m’emportera avec elle
Je lui serai toujours fidèle
Kendji Girac
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