• La petite fleur rose

     

    Du haut de la montagne,

    Près de Guadarrama,

    On découvre l'Espagne

    Comme un panorama.

     

    A l'horizon sans borne

    Le grave Escurial

    Lève son dôme morne,

    Noir de l'ennui royal ;

     

    Et l'on voit dans l'estompe

    Du brouillard cotonneux,

    Si loin que l'œil s'y trompe,

    Madrid, point lumineux !

     

    La montagne est si haute,

    Que ses flancs de granit

    N'ont que l'aigle pour hôte,

    Pour maison que son nid ;

     

    Car l'hiver pâle assiège

    Les pics étincelants,

    Tout argentés de neige,

    Comme des vieillards blancs.

     

    J'aime leur crête pure,

    Même aux tièdes saisons

    D'une froide guipure

    Bordant les horizons ;

     

    Les nuages sublimes,

    Ainsi que d'un turban

    Chaperonnant leurs cimes

    De pluie et d'ouragan ;

     

    Le pin, dont les racines,

    Comme de fortes mains,

    Déchirent les ravines

    Sur le flanc des chemins,

     

    Et l'eau diamantée

    Qui, sous l'herbe courant,

    D'un caillou tourmenté,

    Chuchote un nom bien grand !

     

    Mais, avant toute chose,

    J'aime, au cœur du rocher,

    La petite fleur rose,

    La fleur qu'il faut chercher !

     

    Théophile Gautier.

     
     
    CITATIONS 3

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  • Ne pas perdre de vue la terre ferme

    Ton imagination, tes émotions intérieures  sont le grand océan sur lequel tu dois conquérir de petits lambeaux de terre, toujours menacés de submersion. L’océan est un élément grandiose mais, l’important, ce sont ces petits lambeaux de terre que tu sais lui arracher. Ne perds pas de vue la terre ferme et cesse de gigoter impuissante au milieu de l’océan.

     smile

     

    Être trompé par ses exigences

    A vouloir modeler l’autre sur l’image qu’on se fait de lui, on finit pas se heurter à un mur et l’on est toujours trompé, non pas par l’autre, mais par ses propres exigences.

     
    smile

    La lumière vient de l’intérieur

    Les choses doivent s’éclaircir en toi, tu ne dois pas, toi, te laisser engloutir par les choses.

    smile

    Ne penses pas à l’heure suivante

    Fais ce que ta main trouve à faire et ne pense pas à l’heure suivante.

    fleurs126

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  • Le Gouvernail

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  • Citations extraites de « Pour vivre en harmonie avec la Nature »

     

    Les animaux

     

    « La compassion envers les animaux est étroitement liée à la bonté et, il est possible d’affirmer avec certitude que celui qui est cruel envers les animaux ne peut être un homme bon. » (Schopenhauer)

     

     

    « Un homme n’est véritablement noble que lorsqu’il éprouve de la pitié envers toutes les créatures vivantes. » (Bouddha)

     

     

    « Il faut respecter les anciens, chérir les jeunes et ne pas blesser les insectes, l’herbe ou les arbres. » (Ka Hung)

     

     

    « Le fait que l’homme sache distinguer le bien du mal prouve sa supériorité intellectuellement sur toutes les autres créatures. Le fait qu’il puisse faire le mal prouve son infériorité morale vis-à-vis de toutes les créatures qui en sont incapables. » (Twain)

     

     

    « Les animaux sont des amis fort agréables : ils ne posent pas de questions et ne formulent pas de critiques. » (Georges Eliot)

     

     

    « L’abeille est plus honorée que les autres animaux, non parce qu’elle travaille, mais parce qu’elle le fait pour les autres. (Saint Jean de Chrysostome)

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  • « L'espace d'une vie est le même, qu'on le passe en chantant ou en pleurant. » Proverbe japonais

     

    Si la journée que vous êtes en train de vivre était considérée comme un résumé de votre existence, quelle en serait la tonalité ou la coloration ? Banale ou prometteuse, réjouissante ou décevante, assombrissant ou lumineuse ? Qu’attendons-nous pour que la somme des jours heureux constitue dans notre vie un total si imposant, que les périodes négatives ou entre parenthèses ne puissent y soustraire rien d’essentiel, ni ne fasse basculer l’équilibre fragile de notre richesse intérieure ? Ne prenons pas le risque d’être en déficit de joie de vivre ! Pourquoi dispersons-nous tant de notre précieux temps dans le souci, la crainte de l’événement contraire, la critique acerbe, la prévision pessimiste – toutes ces retenues qui viennent bâillonner nos chants d’amour et retenir notre élan vital ? Retrouvons cette simplicité pure et simple à laquelle nous convie St Matthieu avec une sorte d’allégresse printanière qui conduit à la grâce : « Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. » (Mt 6, 28-29)

    François Garagnon http://www.montecristo-editions.com

     

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