« Petite méditation sur le mystère de l’amitié »

D’ANSELM GRÜN

« L’amitié oblige à soutenir l’ami, à rester auprès de lui s’il est dans la détresse, à l’accepter comme il est, avec ses doutes, ses difficultés ou son incapacité à s’affirmer. Se montrer impatient en amitié, souhaiter à tout prix que l’ami soit à nouveau « opérationnel » et qu’il aille bien c’est ne rien comprendre à ce qu’est l’amitié. »

« Accepter l’autre de façon inconditionnelle, c’est traverser avec lui toutes les étapes de son évolution, partager tous ses états d’âmes. »

« L’amour, en nous, a besoin de s’exprimer. La lettre garde la mémoire de l’amitié. Je peux la relire à volonté. Lorsque j’écris à un ami, les mots qui me viennent sous la plume ne sont pas ceux que j’emploierais pour un étranger. L’ami me rapproche des mes sentiments les plus profonds. Il me pousse à exprimer la moindre des sensations de mon cœur. C’est pourquoi les lettres aux amis sont si précieuses. Les formules que nous y mettons ne nous seraient peut être jamais venues à l’esprit dans d’autres circonstances. L’amitié fait surgir de notre cœur des mots qui, outre la valeur qu’ils ont pour l’ami, traduisent les mystères de la vie et de l’amour. « 

« Ma patrie se trouve là où sont mes amis. »(Rainer, Maria Rilke)

« Qui n’a pas d’amis erre sur la terre comme un étranger sans attache. » (Heinrich Zschokke)

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Citations extraite de « Mon premier livre de sagesse »

De Michel Piquemal

Solitude

« Les gens se sentent seuls

Parce qu’ils construisent des murs plutôt que des ponts. »

(Kathleen Norris)

Tolérance

«  Je ne suis pas d’accord

Avec ce que vous dîtes,

Mais je me battrai jusqu’au bout

Pour que vous puissiez le dire. »

(Voltaire)

Travail

« Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas,

C’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile. »

(Sénèque)

« Ne craignez pas d’être lent,

Craignez seulement d’être  à l’arrêt. »

(Proverbe chinois)

Vengeance

« Il n’y a pas de plus belle vengeance que le pardon. »

(Anonyme)

Vérité

« Si vous fermez la porte à toutes les erreurs,

La vérité restera dehors. » (Rabindranath Tagore)

« Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur. »

(Voltaire)

Le Globe

Offrons le globe aux enfants, au moins pour une journée.

Donnons-leur afin qu'ils en jouent comme d'un ballon multicolore

Pour qu'ils jouent en chantant parmi les étoiles.

Offrons le globe aux enfants,

Donnons-leur comme une pomme énorme

Comme une boule de pain toute chaude,

Qu'une journée au moins ils puissent manger à leur faim.

Offrons le globe aux enfants,

Qu'une journée au moins le globe apprenne la camaraderie,

Les enfants prendront de nos mains le globe

Ils y planteront des arbres immortels.

Nazïni Hikmet

(Extrait du livre « Les enfants en poésie »)

Extrait du livre «  Le bonheur d’aimer »

D’Anselm Grün

« C’est parce que nous avons reçu de l’amour de nos parents, nos grands-parents, nos frères et sœurs, nos professeurs et nos amis, que nous sommes capables d’aimer à notre tour. »

« Seul celui qui reçoit peut donner. Mais à l’inverse, nous ne devons pas nous contenter de prendre. Car ce n’est qu’en aimant que nous recevons nous aussi toujours plus d’amour. »

Saint Exupéry disait que le simple fait de vouloir aimer et être aimé, c’était déjà aimer. Beaucoup d’êtres humains souffrent de ressentir en eux si peu d’amour et de ne pas savoir vraiment  aimés ; Souvent, ils restent enfermés dans leur souffrance. Ils la dépasseront s’ils comprennent que vouloir aimer, c’est  déjà aimer. Je peux ressentir ce grand désir. Il me suffit de poser la main sur mon cœur et de me mettre à l’écoute : j’entre en contact avec mon désir profond, je prends conscience de l’amour qu’il renferme …. Voilà ce qui importe. Il est là, déjà, en moi.

« Vouloir aimer, c’est déjà aimer. C’est un amour que nul ne peut me disputer. »

Aux Champs

Je me penche attendri sur les bois et les eaux,

Rêveur, grand père aussi des fleurs et des oiseaux ;

J’ai la pitié sacrée et profonde des choses ;

J’empêche les enfants de maltraiter les roses ;

Je dis : N’effarez point la plante et l’animal ;

Riez sans faire peur, jouez sans faire mal.

(Victor Hugo, extrait de Grand-père 1877)