• L’âge de raison

     

    Quand on a sept ans,

    Et qu’on perd ses dents,

    On atteint, dit-on

    L’âge de raison.

    Alors les parents

    Disent : «  il est temps

    De devenir grand !

    Faites votre lit,

    Ranger vos habits,

    Soignez vos chaussures

    Et votre coiffure. »

     

    Mais nous on leur dit ;

    « On n’est pas si bêtes :

    On a une couette

    Dessus notre lit,

    Aux pieds des baskets

    Qui sont toujours nettes !

    Nos habits sont chouettes

    Blue-jeans et  ticheurtes.

    Quand à nos cheveux,

    Avec de la colle,

    Ils sont super cool. »

     

    Georges Jean (écrit sur la page)

     

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  • Extraits de « La joie de la rencontre »

    D’Anselm Grün

     

    « Dans la rencontre, j’expérimente qui je suis vraiment. Je découvre en moi des aspects cachés. Ce qui ne pouvait vivre encore prend forme. Je m’éveille à une vie nouvelle. »

     

    « On ne peut parler de la rencontre qu’à travers des images qui s’expriment en nous et éveillent notre aspiration à une rencontre réussie. »

     

    « Une rencontre est toujours créatrice. Elle me dynamise et crée en moi du nouveau. Elle me renvoie à l’innocence originelle. »

     

    « Une rencontre est toujours source de joie, de vie, de véracité. Lorsque je rencontre l’autre, j’entre en contact avec ma vrai nature, avec l’image unique et intacte que Dieu à de moi. »

     

    « Une rencontre réussie apaise et guérit. Nous nous sentons aimés ; pleins d’une joie sereine, plus forte que nos blessures. »

     

    « Nous découvrons les merveilles que peut produire une rencontre, quand nous voyons des personnes âgées accueillir un enfant. L’enfant fait fleurir un sourire chez ces vieilles personnes, parfois endurcies. Avec joie et sa vivacité naturelle, il se tourne vers elles et les fait revivre.

    Une rencontre dépasse toujours deux êtres qui se rejoignent. Elle élargit l’horizon. Le monde s’éclaire quand deux personnes se rencontrent vraiment. » (A suivre….)

     

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  • SUR LE CIEL ÉCARLATE

     

    Oui, les maisons étaient trop vieilles ;

    Les escaliers, trop hauts,

    Mais nous avions dans les oreilles

    Mille chansons d'oiseaux.

     

    Oui, les chemins étaient trop longs

    Et criblés de poussière,

    Mais, devant nous, les horizons

    Frissonnaient de lumière.

     

    Oui, nos souliers étaient trop lourds

    Nos besaces, trop plates,

    Mais nous voyions au loin les tours

    Briller ainsi que des visages

    Sur le ciel écarlate.

     

    Maurice Carême (extrait de souvenir)

    Poemes de maurice carême : Lassitude


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  • Extraits du livre « Petit trésor »

    Souvenirs tout à fait irrésistibles d’un petit garçon de Sept ans.

    De François Garagnon

     

    « Une  chose que je n’arrive pas à m’expliquer dans la petite vie de tous les jours, c’est que quand maman à une petite sculpture intérieure, eh bien, on dit qu’elle attend un heureux événement. Donc j’étais un heureux événement. Et vous aussi, vous étiez un heureux évènement. Alors cous pourriez m’expliquer pourquoi, au bout du compte, avec les milliards  « d’heureux événements » qui sont sur terre, il y a si peu de bonheur en circulation ? Normalement, le monde devrait exploser de joie. De savoir qu’en ce moment même, il y a tout plein d’heureux événements qui arrivent sur terre, ça vous donne pas envie de chanter comme un chant de fleurs ? »

     

     

    « Quand j’étais bébé, la sieste, c’était sacré ! Personne n’avait le droit de me déranger. Alors, bien sûr, je faisais de sacrées sieste ! Le jour, la nuit, et même entre les deux…. Il faut dire que les grandes personnes avaient peur de me déranger, car je passais mon temps à manger du sommeil. »

     

    « Quand je vois le soleil, je me sens plein de ciel bleu… Ca s’ouvre en moi pour accueillir un trop grand bonheur. Il me fait un cligner de l’œil, il me chatouille les cils, il me caresse la tête ou le bout des pieds, ça dépend. Encore maintenant, quand j’arrive dans la cuisine le matin et s’il est là lui aussi, je dis : « Bonjour Soleil ! » La journée est toute belle quand on a l’amitié du soleil. »

     

    « Ma maman a une voix très velours des chemisiers romantiques et plein d’amour dans les yeux. Au tout début, je ne voyais rien d’autre qu’elle. Ma maman, c’était mon monde à moi. Elle était toute fleurie d’étoiles et le de ciel, intense, claire et satinée. Ca suffisait à remplir les yeux à ras-bord.En elle c’était tout en courbes, en caresses et en silences de connivence. Même quand elle ne faisait que passer à côté de mon berceau, elle laissait derrière elle un sillage d’amour. Elle était infiniment douce, infiniment dorée. Infinie. Adorée. » (A suivre)

     

    douceur7087

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  • Extraits du livre « Le voyage d’Hector »

    De François Lelord

     

    Il était une fois un jeune psychiatre nommé Hector qui n'était pas très content de lui : il voyait bien que, malgré sa bonne volonté, il n'arrivait pas à endre les gens heureux. Hector décide alors de partir courir le monde afin de comprendre ce qu'est vraiment le bonheur. Pourquoi rêvons-nous souvent d'une vie plus heureuse ? Trouve-t-on le bonheur dans la réussite ou dans les relations avec les autres ? Dépend-il des circonstances ou d'une manière de voir les choses

     

    Voici les leçons qu’il a retenues de son voyage :

     

    Leçon n" 1 :Un bon moyen de gâcher son bonheur, c'est de faire des comparaisons.

     

    Leçon n° 2: Le bonheur arrive souvent par surprise.

     

    Leçon n" 3 :Beaucoup de gens voient leur bonheur seulement dans le futur.

     

    Leçon n° 4: Beaucoup de gens pensent que le bonheur, c'est d'être plus riche ou plus important.

     

    Leçon n° 5: Le bonheur, parfois, c'est de ne pas comprendre.

     

    Leçon n° 6: Le bonheur c'est une bonne marche au milieu de belles montagnes inconnues.

     

    Leçon n° 7: L'erreur, c'est de croire que le bonheur est le but (à se faire mieux  expliquer).

     

    Leçon n°8: Le bonheur, c'est d'être avec des gens qu'on aime.

     

    Leçon n° 8 bis: Le malheur, c'est d'être séparé de ceux qu'on aime.

     

    Leçon n° 9: Le bonheur, c'est que sa famille ne manque de rien.

     

    Leçon n° 10 : Le bonheur, c'est d'avoir une occupation qu'on aime.

     

    Leçon n°11 : Le bonheur, c'est d'avoir une maison et un jardin.

     

    Leçon n° 12: Le bonheur, c'est plus difficile dans un pays dirigé par de mauvaises personnes.

     

    Leçon n°13: Le bonheur, c'est de se sentir utile aux autres.

     

    Leçon 14 : Le bonheur, c'est d'être aimé pour ce qu'on est.

    Remarque : On est plus gentil avec un enfant qui sourit

    (très important).

     

    Leçon 15 : Le bonheur, c'est de se sentir complètement vivant.

     

    Leçon n°16 : Le bonheur, c'est de faire la fête.

     

    Leçon17 : Le bonheur, c'est de penser au bonheur de ceux qu'on aime

     

    Leçon n° 19 : Le soleil et la mer, c’est le bonheur pour tout le monde

     

    Leçon n° 20 : Le bonheur, c’est une manière de voir les choses.

     

    Leçon n° 21 : Un grand poison du bonheur, c’est la rivalité.

     

    Leçon n° 22 : Les femmes sont plus attentives que les hommes au bonheur des autres.

     

    Leçon n° 23 : Le bonheur, c’est de s’occuper du bonheur des autres ?

     

    « La somme de ces trois écarts : entre ce qu’on a et ce qu’on aimerait avoir, entre ce qu’on a aujourd’hui et le mieux de ce qu’on a eu dans le passé, et entre ce qu’on a et ce que les autres ont, et bien cet écart moyen, est très lié au bonheur. Plus il est petit, plus on est heureux. » FIN

     

    Château de Brézé. (71)

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