• Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    Résumé : Aimer et être aimé : double expérience ce que chacun peut faire et qui rend vivant. L’amour fait passer la vie de l’un à l’autre. C’est une énergie qui rend heureux. Aimer c’est renoncer à soi : voilà le véritable amour ! Cet amour nous dépasse et nous conduit jusqu’au plus intime de nous-mêmes. Il ouvre notre âme à l’infini, à l’éternité. Il nous faut entrer en contact avec l’amour qui jaillit comme une source dans notre for intérieur, car c’est une force qui guérit. L’amour est le plus grand des cadeaux.

     

    « Offrir de l’amour ne nous appauvrit pas, au contraire. Plus nous en distribuons, plus notre stock s’enrichit. En aimant les autres, la source qui sourd au tréfonds de notre âme se déverse de plus belle et notre conscience pour faire de nous des êtres emplis d’amour. »

     

    « On ne peut définir l’amour comme un sentiment ni comme un acte volontaire. Il semble bien avoir son propre pouvoir qui agit dans le cœur de l’homme et concerne toutes ses relations. Il permet une meilleure qualité de vie, une nouvelle perception de soi. Il transforme l’homme et lui confère un rayonnement particulier. »

     

    « Tout homme aspire à un chez soi. Je suis chez moi là où je suis aimé, où je n’ai pas besoin de jouer un rôle, où je peux être réellement moi-même car je me sais aimé de manière inconditionnelle. Cette expérience a, elle aussi, affaire à un amour plus grand qu’une sympathie partagée. Il ne faut pas cultiver cet amour, je le reçois en cadeau. Il est là, tout simplement, et il me porte. »

     

     

    « L’amour n’est pas un bonheur immuable. Il n’est pas d’amour sans souffrance. Dans l’amour, je m’ouvre à l’autre et deviens vulnérable. Mais sans cette sincérité, l’amour est impossible. Dans un amour partagé, nous apprenons à nous connaître mutuellement, avec toutes les blessures que nous avons vécues. L’amour peut blesser, mais il peut aussi guérir les blessures. »

     

     

    « La sérénité et l’indépendance procèdent de l’amour. Qui sen de l’amour en soi est libre. Il ne se compare pas aux autres. Son cœur n’est pas déchiré par les passions. L’amour conduit l’homme à lui-même, à son être véritable. Il correspond à son être le plus intime. »

    « L’amour ne se laisse pas entraîner à la colère. Il résiste à l’agacement, à l’agressivité, aux passions enflammées, aux accès de fièvre. Il ne se laisse pas dévorer par le ressentiment. Il apporte au contraire la sérénité, la force, la chaleur et la clarté. »

     

    « L’amour n’est pas rancunier. Il ne tient pas de comptabilité du mal. Qui est ouvert grâce l’amour vainc le mal au lieu de l’amplifier en lui en lui accordant du crédit. »

    « L’amour ne se réjouit ni de l’injustice ni de la blessure, mais s’enchante de la vérité, quand l’autre est considéré pour ce qu’il est vraiment. » (A suivre……….)

     

    FLEUR REDUITE 5

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  • La maison des différences

     

    Celui-ci rit quand il faut pleurer,

    celui-là boite des deux pieds.

    Celle-ci dit « pouch » au lieu de « pouce »,

    celle-là aurait pu être rousse.

    Cet autre enfant, là-bas,

    nage autour de la Lune

    et celui du pays qui n'existe pas

    se nourrit de beignets d'anneaux de Saturne.

    À ne voir que leurs différences

    en Terre de France,

    on oublierait qu'ils parlent tous L'enfansol,

    la langue secrète des boussoles.

     

    Alain serres (Pays des différences)

     

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  • Et un sourire

     

    La nuit n’est jamais complète

    Il y a toujours puisque je le dis

    Puisque que je l’affirme

    Au bout du chagrin une fenêtre ouverte

    Une fenêtre éclairée

    Il y a toujours un rêve qui veille

    Désirs à combler faim à satisfaire

    Un cœur généreux

    Une main tendue une main ouverte

    Des yeux attentifs

    Une vie la vie à se partager.

     

    Paul Eluard

    Un-peu-de-tendresse X

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  • La chenille

     

    Elle épouse le rail unique des nervures

    Avec ses soufflets ses wagons

    tous nos rêves en voiture

    jusqu'à la gare papillon

     

    Omnibus et chenillard

    voici donc la gare cocon

    agitez vos blancs mouchoirs

    mon terminus c'est papillon

     

    Voici la fin de l'aventure

    je m'envole c'est ma station

    qu'on me pardonne les ratures

    puisque voilà le papillon

     

    Jean-Hughes Malineau

    (Extrait du livre « Les animaux et leurs poètes)

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