• Maitrise de l’être (2)

     

    « On devient ce que l’on contemple. Contemple la beauté et détourne-toi de tout ce qui la bafoue, la travestit ou la contrarie. »

     

    « Ne te laisse pas entraîner loin de toi-même. Ne t’éloigne pas de ton centre.

     

     « Cherche à avoir un regard fertile afin de donner vie aux événements.

    « Mets de la bienveillance, de la bonté ou de l'amour dans le regard que tu portes sur les autres.

    Mets de la perspicacité dans le regard que tu portes sur les événements.

    Mets de la tendresse dans le regard que tu portes sur le passé.

    Mets du désir et de l'espérance dans le regard que tu portes sur l'avenir.

    Mets de la joie et de la reconnaissance dans le regard que tu portes sur l'instant présent. » (François Garagnon, Jade et les sacrés mystères de la vie.)

     

    « Trouve le moyen de vivre un instant heureux au moins une fois par jour. Aussi infime soit-il. Un simple sourire d'un(e) inconnu(e), un instant de partage même fugitif, peuvent suffire. Les petites bienveillances cueillies au fil des jours sont comme des fleurs qui s'ouvrent dans le cœur de celui qui les reçoit. »

     

    « Comment jouer la petite musique de la joie ?

    En jouant sur les notes suivantes : positiver, dédramatiser, prendre du bon côté, garder l'espoir, rester stoïque, s'attarder la face ensoleillée des êtres et des événements, poétiser aussi

    Ne pas laisser prise à la complication, qui éveille tout ce qui est trouble, obscur ou embrouillé. C'est quand nous compliquons les choses que nous désertons la joie. »

    Dans le grand livre de ta vie, ouvre un chapitre intitulé : » Petits événements de rien du tout qui changent la vie du tout au tout ».

    Fais collection de silences d'or. Ces instants précieux et chatoyants qui dansent comme des poussières de soleil et dont aucune parole ne saurait atteindre l'absolue plénitude.

     

    « Dis-toi que tout à un sens. Y compris ce que tu ne comprends pas sur le moment. Tout ce qui est caché est appelé à être révélé un jour. »

     

    « Accorde une importance suprême à ta vie intérieure. Ne laisse pas ton jardin secret à l’abandon. »

     

    « Ce que tu penses, ce que tu crois, ce dont tu as envie, ce qui t’attire, passe-le au tamis de ta vérité intérieure : Est-ce vraiment ma volonté, mon souhait, mon désir ? Une nécessité intérieure ?

    Est-ce une sollicitation née de l’influence extérieure, du milieu social ou affectif dans lequel j’évolue, les tendances de la société contemporaine ?

    Interroge-toi particulièrement à l’heure des grand choix ou des décisions engageantes. »

     

    (François Garagnon, extrait du livre, Jade et les clins-Dieu de M. Saint Esprit.)

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  • Conte

     

    Jardin au goût d’épices.

    Palais de bambou.

    Murs de soie.

    Parure de vent doux.

     

    Au caprice des heures,

    La princesse pleure ;

    Je ne peux demeurer seule.

     

    Une poudre invisible pleut,

    La princesse vocalise

    Fleurs d’eau et d’or.

     

    Soir améthyste

    La princesse murmure :

    Où trouver le mot juste ?

     

    Tempête éphémère,

    La princesse espère

    Et noue à sa tresse

    La laine de sagesse.

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  • Comme il est bon d’aimer

     

    II suffit d'un mot

    pour prendre le monde

    au piège de nos rêves

     

     

    II suffit d'un geste

    pour relever la branche

    pour apaiser le vent

     

     

    II suffit d'un sourire

    pour endormir  la nuit

    délivrer nos visages

    de leur masque d'ombre

     

     

    Mais cent milliards de poèmes

    ne suffiraient pas

    pour dire

    comme il est bon d'aimer

     

     

    (Jean Pierre Siméon, extrait de son livre « La nuit respire)

     

    la traversée (12)

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  • Le rêve

     

    « Le rêve est ce par quoi le monde est beau. Le rêve est ce par quoi les êtres rejoignent la part la plus pure d’eux-mêmes. On pourrait dire que le rêve est le propre de l’homme. Sans rêve, pas de désir, pas d’espérance, pas de projet, pas d’enthousiasme. Le rêve a un pouvoir transfigurateur ; il nous permet de nous projeter vers une réalité que nous ne connaissons pas encore mais pour laquelle nous sommes capables de mobiliser toute notre énergie. Au fond, le rêve est assez semblable à l’enthousiasme : on ne sait pas d’où il vient et cependant il nous mobilise, nous habite, et peut même séjourner longtemps en notre fort intérieur.

     

    « Si le monde était parfait, nous n’aurions pas besoin de le rêver. De même, si nous n’étions pas en quête d’un idéal, le rêve n’aurait aucune raison d’être. Les rêves nous montrent la direction et le sens, sans forcément que nous en ayons une claire conscience sur le moment. Le cœur trouve souvent ce que l’intelligence met du temps à comprendre.

     

    « Le rêve a une force inspiratrice avec laquelle aucun exercice de la volonté ne saurait rivaliser. Le rêve donne des ailes, alors que la volonté va à pied. On dit qu'il faut vivre avec la réalité. Ce point de vue, qui est le principe du réaliste, est à la fois vrai et ambigu. Vrai parce qu'un idéal qui ne s'incarne pas dans une réalité risque bien de finir en utopie, autant dire en rêve inachevé. Ambigu parce qu'il tend à considérer comme perdue toute énergie qui n'est pas de l'ordre de la volonté. Or, le réel, c'est bien entendu ce que vous faites, mais aussi et peut-être avant tout ce dont vous rêvez, ce que vous espérez, ce à quoi vous croyez. C'est bien cette foi, ce rêve et cette espérance qui vous font vous lever le matin, qui vous attirent et vous guident, qui vous permettent de magnifier votre condition et vous font vous sentir pleinement vivant. La vraie vie naît davantage du rêve des hommes que de leur volonté active. Ne traversez pas la vie sans vous laisser traverser par un idéal ! Le rêve peut devenir une force prodigieuse s'il parvient à se frayer un chemin dans la vie réelle. Mettez en œuvre votre rêve et faites-le grandir au point d'en faire une impérieuse nécessité intérieure. Alors vous serez en mesure de vivre votre rêve, au lieu de vous résigner à rêver votre vie. »

     

    « Ne cesse jamais de rêver !

     

    N'aie pas la sottise de croire que la réalité est l'ennemie du rêve : le rêve et la réalité sont faits pour vivre ensemble, pour se stimuler l'un l'autre, pour exauce les vœux et pour rendre heureux. Contrairement à ce qu'imaginent la plupart des hommes, le rêve ne s'oppose pas à la réalité. Il l'embellit, il lui donne de la valeur, de la saveur et du fruit. Même si ta réalité n'est pas à la hauteur de ton rêve, c'est ton rêve qui en aura révélé la part la plus délicate et la plus précieuse. Ton rêve d'aujourd'hui, c'est ta plus belle réalité de demain. Du moins, si tu continues d'y croire, sans jamais te résigner. La seule limite de tes réalisations de demain, c'est ce que tu t'interdis de rêver aujourd'hui ! »

     

    « Rêve '. Mais fais en sorte que ton rêve soit actif et corresponde à un idéal. Méfie-toi des formes dégradées du rêve : trop flou, c'est la rêverie (qui est platonique) ; trop bas, c'est la rêvasserie (qui est stérile) ; trop haut, c'est l'utopie (qui est l'impossible rêve). Vois-tu, la rêvasserie, ça consiste à tuer le temps. Mais le rêve, s'il est incarné, s'il est fécond, cela permet au contraire de rendre le temps extraordinairement vivant. »

     

    « Rêver est un acte de foi. C’est croire possible quelque chose qui n’est pas encore réalisé. C’est croire sans preuve, sans garantie de résultat. C’est oser imaginer que le rêve d’un seul homme peut changer le monde. Non pas pour le plaisir de rêver, mais parce que c’est vrai. »

     

    « Rêver jusqu’à faire de cet élan un flot qui grossit, et qui renverse les digues du scepticisme, de la froide raison, des retenues et des égoïstes. Rêver follement, dans une surabondance d’amour. Ne vous contentez pas de faire de votre vie un petit filet d’eau : devenez cascade ! Rêver, à en avoir des insomnies de joie ! »

     

    « L’enthousiasme est une énergie 100 % recyclable, perpétuellement renouvelable.

     

    N’oublie pas que chaque jour qui vient, tu as la possibilité de réaliser ce qui, hier, n’était encore qu’un rêve. Illumine ton regard de tout ce feu qui est en toi. Et tu finiras par vivre ton rêve au lieu de passer ton temps à rêver ta vie ! »

     

    Extrait du livre de « Jade est mes clins-Dieu de M. Saint Esprit »

     

    De François Garagnon

     

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  • Extrait du livre de « Jade est mes clins-Dieu de M. Saint Esprit »

    De François Garagnon (2)

     

    « C'est ça, la liberté de l'homme : le pouvoir de dire oui ou non, d'entretenir ou de laisser périr, de faire fructifier ou de massacrer. »

     

    Tant que t'as pas Dieu dans le dedans de toi, tu es comme une coquille vide, tu es seul, complètement seul.

     

    Lorsqu'on s'abandonne, on libère le meilleur de soi. Tout ce qui était contraint s'élance harmonieusement, s'ouvre à la vie, on se sent délivré. (Jade)

     

    « Je crois, moi, qu'on a des sortes de nappes phréatiques qui sillonnent notre être tout entier, si on ne sait pas libérer la source, eh bien elle se tarit, et on devient des cœurs secs. (Jade,)

     

    « J’avais l'impression qu'une main invisible caressait le paysage, et tout était embelli : chaque chose, chaque oiseau, chaque arbre, chaque feuille, chaque brin d'herbe, tout devenait plus beau de se sentir aimé. (...) Moi, je me sentais si bien dans toute cette lumière que je découvrais le bonheur de respirer comme si c'était la première fois. C'est comme si j'aspirais un peu de fumée de Dieu à chaque fois. (Jade,)

     

    « Depuis que je connais Dieu, j'ai beaucoup changé. Oh ! De l'extérieur je n'ai pris que quelques centimètres, mais j'ai peuplé mon royaume intérieur de plusieurs milliers de sujets d'intérêt, et je suis bien décidée à ne pas en rester là ! (Jade) »

     

    « Dieu, il est tellement malin que pour pas que tu l’oublies, il a mis un petit bout de lui dans le dedans de toi. Il y a des brides de Dieu, des fragments d’éternité, des petits bouts de vérité. Cà et là, ici et maintenant, partout et toujours. » (Jade)

     

    « Rappelle-toi bien : tu n'as pas le temps de perdre ton temps. La vie est trop courte pour la vivre à moitié. Il faut vivre pleinement les heures de ton existence. Toutes ne  seront pas intenses, bien sûr, car la vie est faite de contrastes. Mais il faut que tu n'en renies aucune (...) Tu vis chaque jour quatre-vingt six mille quatre cents secondes, te rends-tu compte ? Cela fait une sacrée provision, non ? Tu peux en faire des milliers de choses dans ce laps de temps ! (Jade) »

     

    « Ici-bas, tout conspire à séparer ce qui est uni. Être des artisans de paix, ce n’est pas du travail à la chaîne, mais du sur-mesure. De l’artisanat. Ce qui suppose des imperfections sans doute, mais aussi un résultat d’une valeur unique et inestimable, révélant beaucoup de cœur, de temps et de talent. »

     

    « La paix, c’est comme l’amour ou la liberté : nous prétendons tous y œuvrer, nous reconnaissons tous qu’il s’agit d’un idéal à approcher chaque jour, et pourtant, tout dans notre vie et pour ainsi dire chaque jour, contredit cette aspiration. Notre amour n’est jamais assez brulant, c’est la raison pour laquelle nous tombons vite dans la tiédeur. Seul M. Saint Esprit peut nous aider à porter notre amour à ébullition, à garder un cœur de feu, y compris lorsque les circonstances sont difficiles ou pesantes,  et ont tendance à nous refroidir d’un coup. L’amour, lorsqu’il est fort, peu s’avérer d’une étonnante persévérance, nous aidant à être aimant, y compris lorsque ceux que nous côtoyons se montrent peu aimable. »

     

    « Nous voyons bien que notre vie ne se résume pas à une série d'actes posés, mais obéit aussi à des lois qui échappent à notre entendement. Cessons de dire « D'où vient tout cela ? Où va tout cela ? » Comme si la vie était une série de problèmes à résoudre, de questions auxquelles nous devons à tout prix répondre. Certes, la vie est aussi cela, mais elle peut être tellement plus ! Tellement plus que ce que nous prévoyons, ce que nous préparons et même ce que nous espérons Il nous faut apprendre à accepter les surgissements de l'imprévisible, à décrypter les clins-Dieu et tous les signes de la Providence, à tendre assez l'oreille pour percevoir les bavardages secrets de l'inexprimable. A savoir que la douceur, la vulnérabilité de cœur, l'audace d'aimer jusqu'au bout, de repousser les limites de la patience sont des élans plus puissants que n'importe quelle force dans ce monde. » (A suivre)

     

     

    sam_0064

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