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    BIOGRAPHIE D’ANSELM GRÜN

     

    Ayant lu beaucoup de livres d’Anselm Grün, je voudrais partager avec vous cette biographie.

     

    Itinéraire de l'auteur

    Anselm GRÜN est né en janvier 1945 au nord de la Bavière, entre Francfort et Wurtzbourg, dans une famille d'artisan. Appartenant à la génération de l'immédiat après-guerre, le jeune Anselme a fait ses études dans un lycée de Munich où il apprit l'anglais (il est en zone d'occupation américaine) et dès l'âge de dix-neuf ans, il entre à l'abbaye de Münsterschwarzach, de la congrégation bénédictine de Sankt Ottilien, ouverte aux missions de l'intérieur et de l'extérieur et qui regroupe une dizaine de monastères, uniquement en Allemagne.

    Faisant partie d'une promotion de novices nombreux, Anselme GRÜN manifeste beaucoup d'enthousiasme dans la découverte des maîtres spirituels de saint Benoît et, en particulier, d'Origène, d'Évagre le Pontique et de Cassien. Ses supérieurs l'envoient à Rome où, durant quatre années, il s'initie à la philosophie et à la théologie.

    Une pédagogie

    Ce bénédictin infatigable, qui a incontestablement le sens du contact, possède un art de présenter les problèmes de théologie et de spiritualité, de telle sorte que croyants ou non, chrétiens ou non, se reconnaissent dans son langage.

    Pour résumer, je dirais que la base de son discours lui est fournie par la Bible, lue et réinterprétée de façon existentielle ainsi que par la tradition monastique. Après tant d'autres, mais de façon assez originale, il s'inspire d'Origène dont il a lu l'Exégèse spirituelle, d'Évagre le Pontique (346-399), contemporain de Grégoire de Nazianze et de Jean Chrysostome, de Jean Cassien, autant de maîtres spirituels de saint Benoît. Et il agrémente ses démonstrations de citations puisées dans les apophtegmes, anecdotes qui mettent en scène un ancien interrogé par un jeune moine

    Spiritualité d'Anselme Grün

     

    Depuis plus de vingt ans, l'auteur présente inlassablement les aspects positifs de la tradition chrétienne : il souligne l'importance de la liberté intérieure, la possibilité de s'assumer soi-même et de nourrir sa vie aux sources de la foi chrétienne.

    Si Anselme GRÜN passe pour un optimiste à toute épreuve, il montre, à l'envi, qu'il n'est pas dupe des turpitudes de l'âme humaine. Et il réussit ce tour de force de proposer de façon assez récurrente une présentation de ce que les moines de l'école de Cassien et de ses prédécesseurs (en particulier Évagre le Pontique) ont appelé les logismoi et qui, dans notre catéchisme, sont devenus la liste des sept péchés capitaux « souvent moralisateurs ». Ces logismoi, divisés en trois groupes, souvent repris par les moralistes, à savoir la concupiscence, l'irascibilité et la vaine gloire, une fois dépoussiérées, deviennent, sous la plume de GRÜN, des affects, des pulsions, des émotions, qui peuvent nous empêcher d'atteindre à la paix de l'âme.

    (P. Charles Chauvin, extrait du journal « Esprit de Vie » n°88)

     

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    1 commentaire
  • Réponses d'élèves de primaire à un examen de français.
    Il paraît que c'est véridique.


    1. Dans la phrase ''Le voleur a volé les pommes'', où est le sujet ?
    - En prison.


    2. Le futur du verbe ''je baille'' est... ?
    - je dors.


    3. Que veux dire l'eau ''potable'' ?
    - C'est celle que l'on peut mettre dans un pot.


    4. Qu'est-ce qu'un oiseau migrateur ?
    - C'est celui qui ne peut se gratter que la moitié du dos.


    5. Que faire la nuit pour éviter les moustiques ?
    - Il faut dormir avec un mousquetaire.


    6. À quoi sert la peau de la vache ?
    - Elle sert à garder la vache ensemble.


    7. Pourquoi le chat a-t-il quatre pattes ?
    - Les 2 devant servent à courir, les 2 derrière à freiner.


    8. Quand dit-on ''chevaux'' ?
    - Quand il y a plusieurs chevals

     

    9. Qui a été le premier colon en Amérique ?
    - Christophe.


    10. Complétez les phrases suivantes :
    *À la fin les soldats en ont assez...
    - ...d'être tués.

    *Je me réveille et à ma grande surprise...
    - ...je suis encore vivant.

    La nuit tombée...
    - ...le renard s'approcha à pas de loup.


    11. Pourquoi les requins vivent-ils dans l'eau salée ?
    - Parce que dans l'eau poivrée, ils tousseraient tout le temps.

     

    (Merci Fazo)


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    La vie est une richesse Conserve-la  (Mère Teresa)

    La vraie richesse, c'est de n'avoir besoin de rien (G. Snyder)

    En face du vrai bonheur, les richesses valent l'ombre d'une fumée (Sophocle)

     

    Il n'y a que les pauvres qui partagent (Léon Bloy)

    La vraie richesse d'un homme en ce monde se mesure au bien qu'il a fait autour de lui. (Mahomet)

     

    Evalue ta richesse à l'importance de ce que tu donnes (Georges Duhamel)

     

    Le plus grand bien que nous faisons aux autres hommes n'est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur révéler la leur (Louis Lavelle)

    La pauvreté du cœur ne nourrit jamais l'intelligence mais la richesse du cœur développe souvent l'esprit. Jacques de Bourbon Busset

     

    Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions que l’on a reçues et reconstruire de nouveau dès le fondement, tout le système de ses connaissances.

    (René Descartes)

     

    Le temps de guérir les blessures est venu. Le moment de faire des ponts est arrivé. C’est maintenant le temps de bâtir qui s’ouvre qui s’ouvre devant nous.

    (Nelson Mandela)

     

    Nous accomplissons dans notre vie une fraction minuscule de l’entreprise magnifique qu’est le travail de dieu… nous plantons les graines qui, un jour, croitront.

    (Mgr Oscar Romero)

     

    Tout amour semé tôt ou tard fleurira

    (Raoul Jean Eudes)

     

    La paix commence avec un sourire : sourions cinq fois par jour à la personne à qui nous n’avons pas envie de sourire.

    (Bienheureuse Mère Teresa )

     

    Il nous faut affronter notre propre vérité si nous voulons avoir accès à la sérénité.

    (Anselm Grun)

     

    Les humbles travaux quotidiens, la simplicité de la vie, les modestes joies qu’on se tisse dans le temps qui passe, tout cela ressemble étrangement au bonheur.

    (Eve Belisle)

    Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous.

    Gandhi

     

     

    Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.

    Gandhi

     

    Le bonheur, c’est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles.

    Gandhi

     

    La vie est un mystère qu’il faut vivre, et non un problème à résoudre.

    Gandhi

     

     

    Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres

    (Nelson Mandela)

     

     

    Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit

    (Nelson Mandela)

     

    En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant

    (Nelson Mandela)


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    La tendresse a ses raisons que le cœur comprend très bien

     

    Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme-les en caresses (Salomé)

     

    Un baiser est un tour délicieux conçu par la nature pour couper la parole quand les mots deviennent superflus (Ingrid Bergman)

     

    C'est cela la tendresse, l'équilibre des gestes, des mots qui sont à la mesure des sentiments (Anne Bernard)

     

    Le langage des yeux. Quel doux dialogue, quelle merveilleuse cascade d'idées, dites dans le silence (Serge Côté)

     

    Tout au fond de votre cœur, un germe de tendresse n'attend qu'un sourire chaleureux pour se développer (Roland Delisle)

     

    Faites donc pleuvoir sans cesse au fond de nos cœurs,
    Des torrents de tendresse pour que règne l'amour, jusqu'à la fin des jours.

    (Marie Laforêt)

     

    La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme.
    (Voltaire)

     

    La tendresse, c'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux, de se trouver à nouveau deux.
    (Daniel Guichard)

     

    La terre est un gâteau plein de douceur.
    (Charles Baudelaire)

     

    La tendresse, c'est refaire pour quelques instants un monde en bleu, avec le cœur au bord des yeux.
    (Daniel Guichard)

     

    Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !
    Guy de Larigaudie

    FLERUS 6
     
     
     

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  • Extrait du livre «  Hymne à la joie » de Maurice Zundel

     

    « La joie est pour nous le couronnement de ce dépouillement créateur où notre libération s'accomplit. Joie difficile à garder, qui nous fait passer du moi qui < possède > au moi qui < se donne >, joie qui s'échappe inévitablement dès que nous tentons de nous l'approprier.

     

     

     

    « La joie est difficile à garder, elle nous échappe, inévitablement, dès que nous tentons de nous l’approprier. Elle ne peut flamber, silencieuse comme un cierge, que nourrie par la générosité qui constitue toute la réalité de l’univers humain que nous avons à construire. »

     

     

     

    « Pour l’instant, il pourra nous suffire de retenir que la joie d’exister est la première joie, quelle est le lien fondamental du vivant avec soi et que toute joie est, vraisemblablement, l’écho ou l’orchestration de ce premier accord. »

     

     

     

    « L’affectivité plus que le raisonnement enracine l’homme dans son univers, et c’est en elle qu’il faut chercher la source d’un lyrisme qui semble parfois défier toute logique. Le bonheur est expansif, il ne pèse pas ses mots et, quand il émane de la Nature, pourquoi n’exprimerait-il pas dans le langage de l’amour le don qui le suscite ? »

     

    « Souvent, au coucher du soleil, des torrents de feu se répandaient dans le ciel ; peu à peu ils s'éteignaient et une cendre rouge pleuvait sur la verdure veloutée du jardin. Puis tout s'assombrissait rapidement, s'élargissait, se gonflait, noyé par la nuit chaude. Rassasiées de soleil, les feuilles s'abaissaient, les herbes s'inclinaient vers la terre. Tout devenait plus doux, plus somptueux ; mille parfums s'exhalaient doucement, caressants comme de la musique; des sons flottaient, venus de la campagne lointaine : on sonnait la retraite dans les camps. La nuit tombait et, avec elle, quelque chose de fort, de rafraîchissant comme la tendre caresse d'une mère, se déversait dans la poitrine; le silence vous effleurait le cœur de sa main chaude et veloutée et tous les mauvais souvenirs, toute la poussière brûlante et fine de la journée s'effaçaient de la mémoire. Alors glissa Parmi les feuilles sans bruit un petit bruit né du soupir même que le silence exhale. Comment suggérer mieux la muette polyphonie du silence et sa présence comme de quelqu'un qui se murmure en vous ? Homme du matin autant que du soir, comment ne dirais-je pas cette respiration, au réveil du jour, du silence où le merle semble puiser les perles liquides qui roulent de sa gorge dans l’air vierge qui a germé sous le voile de la nuit ? Et aussi aussitôt les moineaux commencent à tisser avec leurs petits  becs cette tapisserie pépiante où ma prière s’adosse pour écouter la Voix à nulle autre pareille qui dit tout sans parole. » (Maxime Gorki)

     

    Ils ne savent pas tout ce qu’ils perdent ceux qui ne savent pas écouter le silence ponctué par tous ces chants de la vie qui s’éveille en répandant sur nous la rosée de la joie.

     

    Ainsi la Nature peut être le berceau du silence d’où naissent toutes les grandes œuvres : mais l’homme, d’abord, qui ne parvient à les créer qu’en écoutant la Musique originelle dont Bach mourant disait que nul jamais ne pourra l’écrire.

     

     

     

    « Puisque nous sommes capables de reconnaitre comme mal tout le mal que nous sommes capables de  faire. Un redressement est toujours possible dès là qu’une prise de conscience réveille sans équivoque, le sens de nos erreurs et de nos responsabilités. »

     

     

     

    « Dieu, en bref, ne peut nous toucher autrement qu’en suscitant notre intériorité, qu’en faisant mûrir notre liberté, parce qu’Il est : « un pur dedans. »Dès que l'on y réfléchit, cependant, on s'aperçoit qu'il en est proportionnellement ainsi dans tous les rapports où des personnes comme telles sont engagées. Elles ne peuvent se joindre qu'en échangeant leur intimité. Mais cela implique une indispensable réciprocité. C'est toujours, pour le moins, une histoire à deux. Le courant ne passe plus dès qu'un des partenaires se ferme à l'autre, aussi présent que ce dernier puisse demeurer. C'est ce qui fait la fragilité des liens les plus précieux. C'est sous cet aspect que Dieu est fragile et désarmé devant les refus que nous pouvons toujours opposer à un dialogue qui exclut radicalement toute contrainte. »

     

     

    « Les livres, je leur dois cette conversation qui ne lasse ni ne blesse jamais, ce besoin de silence qu'ils nourrissent, ce tranquille bonheur qui n'est pris à personne, ce stimulant indispensable qu'ils ne cessent d'offrir à ma pensée et, dans les heures tragiques, la présence de l'éternel, dont ils sont la quête et le signe.

     

    Je sais qu'il y a des livres qui ne valent pas d'être lus. Nul ne nous contraint à les lire et cela suffit pour échapper à leur impuissante intrusion dans un monde d'où le silence les rejette.

     

    Mais il y en a tant d'autres, capables de nous enrichir, que j'ai toujours trouvé en eux, quand l'humanité devenait folle, la force d'espérer et de croire, malgré tout, en l'homme, à cause de ces meilleurs d'entre nous qui, au-delà d'un absurde carnage, ne cessaient d'orienter nos regards et nos efforts vers « le pays de la vérité ».

     

     

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