• A vous tous qui passez par là aujourd’hui, je vous souhaite un joyeux Noël, que la Paix, la joie, le courage soient dans vos cœurs, par la venue de ce petit enfant.<o:p></o:p>

    Que cette nuit de Noël soit douce et belle, et que pour tous ceux pour qui elle serait moins belle, ne perdez pas espoir. J’espère, qu’une parole, qu’un texte, qu’un poème, puissent mettent dans votre cœur un peu de réconfort.

    Renal

     


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    EXTRAIT DU LIVRE  « Le vieil  homme qui m’a appris la vie » 

    De MITCH ALBOM 

     

    Résumé : 

    C'est la rencontre de trois personnes que tout aurait dû séparer. Un pasteur excentrique et incroyablement attachant qui a commis des actes impardonnables et tente de se racheter ; un vieux rabbin, drôle et généreux, qui sait qu'il va mourir, et qui, avant, doit accomplir une dernière mission ; un brillant écrivain, rattrapé par son passé. Cette rencontre a changé la vie de ces trois hommes. 

    Et leur histoire va changer la vôtre. 

     

    Extrait d'un sermon du rabbi, 1975 

     

    « Un homme cherche du travail dans une ferme. II tend sa lettre de recommandation à son nouvel employeur. Il y est simplement écrit : "Dort en dépit de la tempête." 

    «Ayant désespérément besoin d'aide, l'agriculteur embauche l'homme en question. 

    « Plusieurs semaines passent et tout à coup, au milieu de la nuit, une puissante tempête déferle sur la vallée. 

    « Réveillé par la pluie battante et le vent rugissant  l'agriculteur saute de son lit. Il appelle son nouvel ouvrier mais ce dernier dort à poings fermés 

    « II se précipite vers la grange. À sa grande surprise, il voit que les animaux sont à l'abri et approvisionnés en fourrage. « II se précipite vers le champ. Il voit que les ballots de paille sont ficelés et recouverts de bâches goudronnées 

    « II se précipite vers le silo. Les portes sont biens fermées et le grain est sec. 

    «C'est alors qu'il comprend les mots "Dort en dépit de la tempête". 

    «Mes amis, si dans la vie nous nous occupons des choses importantes, si nous sommes dans le juste avec ceux que nous aimons et si nous nous comportons en adéquation avec notre foi, nos vies ne seront pas alourdies par la douleur lancinante du devoir inaccompli. Nos paroles seront toujours sincères, et nos actes aussi. Nous ne nous perdrons jamais dans les affres d'un "Ah ! Si j'avais su". Nous pourrons alors dormir en dépit de la tempête. « Et, le moment venu, nos adieux seront déni de regrets. » 

     

    « Cet enfant, par exemple, me rappelle un enseignement de nos sages. Quand un bébé vient au monde, ses poings sont serrés, n'est-ce pas? 

    II a serré son poing droit. 

    «Pourquoi? Parce qu'un bébé, qui ne sait rien  de son environnement, veut tout attraper, histoire de pouvoir dire "Le monde entier m'appartient". 

    «Mais quand une vieille personne meurt, que font ses mains? Elles sont ouvertes. Pourquoi? Parce qu'elle a appris la leçon. 

    Laquelle ?» Il a écarté ses doigts vides. .«Que l'on ne peut rien emporter avec soi.» 

     

    « Et donc, avons-nous percé le secret du bonheur ? 

    -         Je crois bien que oui. 

    -         Et vous allez me le donner ? 

    -         Oui, tu es prêt ? 

    -         Je suis prêt. 

    -         Sois satisfait. 

    -         C’est tout ? 

    -         Sois reconnaissant. 

    -         C’est tout ? 

    -         Pour que tu ce que tu possède déjà. Pour l’amour que tu reçois. Et pour ce que Dieu t’a donné. 

    -         Et c’est tout ? » 

    Il m’a regardé au fond des yeux. Puis il a eu un profond soupir. « C’est tout. » 

     

    Extrait d'un sermon du rabbi, 1981 

    C'est un aumônier militaire qui m'a raconte cette histoire : 

    Une fillette dont le père soldat était envoyé v un poste lointain, était assise à l'aéroport au milieu des rares affaires de sa famille. 

    La fillette avait sommeil et s'était appuyée contre les paquets et les sacs marins. Une dame est arrivée, s'est arrêtée et lui a tape la tête 

    "Pauvre enfant, a-t-elle dit, tu n'as pas de foyer ? » 

    L'enfant a levé les yeux et l'a regardée 

    « Mais si, nous avons un foyer! Simplement  nous  n'avons  pas de maison  pour le mettre dedans. » 

     

    « Que sert-il à l’homme de gagner le monde entier s’il perd son âme. » (Jésus) 

     

    « Ce n'est pas  un problème de se disputer. Ce n'est pas un souci que l'autre vous taquine ou vous embête un peu. Cela fait partie de la proximité avec un autre être. « Mais la joie que procure cette même proximité  quand vous regardez vos enfants, quand vous vous regardez et souriez - ça, c'est une bénédiction, ainsi que nous l'enseigne notre tradition. Trop souvent, les gens l'oublient. Pourquoi ? Parce que le mot "engagement" a perdu son sens. Je suis suffisamment vieux pour me souvenir de l'époque où ce terme avait une connotation positive. Une personne engagée était admirée. Elle était loyale et stable. Aujourd'hui, l'engagement fait peur. On n'a pas envie d'être pieds et poings liés. « Et c'est la même chose avec la foi, au final. On n'a pas envie d'être coincé par l'obligation d'assister régulièrement à des offices, ou de devoir suivre les règles. On ne veut pas s'engager avec Dieu. On se tourne vers Lui quand on a besoin de Lui, ou on le remercie quand ça va bien. Mais le véritable engagement ? Ça, ça demande de la constance, dans la foi comme dans le mariage. 

    — Et si on ne s'engage pas ? 

    — C'est un choix personnel. Mais on ratera alors ce qu'il y a en contrepartie. 

    — C'est-à-dire? 

    — Ah! (Il a souri.) Un bonheur que l'on ne, peut-pas trouver tout seul. » 

     

    « Notre foi nous recommande les actes charitables, et d’aider les pauvres. C’est ça qui est juste, quels que soient les gens que l’on aide. » 

     

    « Est-il possible de sortir victorieux d'une discussion religieuse ? Quel Dieu est meilleur que l'autre ? Qui a interprété la Bible correctement ? Je préférais des personnages comme Rajchandra, le poète indien qui a influencé Gandhi en enseignant qu'aucune religion n'est supérieure à une autre, toutes rapprochant les gens de Dieu; ou Gandhi lui-même, qui rompait un jeûne avec des prières hindoues, des citations musulmanes ou un cantique chrétien. » 

     

    « -    Mais que se passe-t-il si quelqu’un d’une autre religion ne reconnaît pas la votre ? Ou souhaite votre mort à cause d’elle ? 

    -         Ce n’est pas de la foi ça. C’est la haine. Et si tu veux mon avis, Dieu est assis là-haut et il pleure quand cela arrive. » 

     

    « Comment vous, un ecclésiastique, pouvez-vous être si ouvert d'esprit ? 

    — Écoute. Je sais en quoi je crois. C'est inscrit dans mon âme. Mais je le dis constamment à notre peuple : vous devriez être convaincu de l’authenticité de ce que vous savez, mais vous devez aussi être suffisamment humble pour reconnaître que vous ne savez pas tout. Et puisque nous ne connaissons pas tout, nous devons accepter qu'une autre personne puisse croire autre chose. » 

     

    « Dès le départ, Dieu a énoncé : "Je vais déposer ce monde entre vos mains. Si c'est moi qui dirige tout, ce ne sera pas vous." Et donc nous avons été créés avec une part de divinité en nous, avec notre libre arbitre, et je pense que Dieu nous regarde chaque jour avec amour, en priant pour que nous fassions les bons choix. » 

     

    « Peut être que quand on obtient uniquement des occasions d’être bon, le peu de mal qu’on fait est pas si grave que ça. Mais si  Dieu nous a mis en position d’être toujours bon, quand on fait quelque chose de mal, c’est comme si on laissait tomber Dieu. 

    Et peut être que les gens comme nous qui avons l’occasion de mal faire parce qu’on est toujours du mauvais côté, quand finalement on fait quelque chose de bien, Dieu est heureux. » 

     

    « Mitch, ce n’est pas bon de d’être en colère ou d’avoir de la rancœur, ça te ronge de l’intérieur, et ça te fait plus mal que l’objet même de ta colère. » 

     

     

     

     

     
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    QUAND UN REGARD DEVIENT FERTILE

     

    Il suffit de changer son regard

    Pour donner un sens nouveau

    Aux évidences anciennes.

    Quand je change ce regard,

    Tout le reste suit,

    Et même parfois me précède.

    C'est par mon regard

    Que je me ferme

    ou me relie au monde.

    C'est par mon regard

    que je me blesse

    ou m'amplifie.

    C'est par mon regard

    que je te perds

    ou te rencontre.

    C'est par mon regard

    que je deviens sourd

    ou que j'écoute.

    C'est par mon regard

    que je me déteste ou que je m'aime.

    C'est par mon regard

    que je vois mes problèmes

    ou mes réussites.

    C'est avec mon regard,

    mon seul regard,

    que je disqualifie une relation,

    la compare ou l'embellis

    au plus profond de moi.

    C'est avec mon regard aussi

    que j'ouvre mes bras

    pour vous accueillir,

    quand un regard me le permet

    ou m'y invite.

    Et c'est par votre regard, parfois,

    que je m'entends enfin

    au plus profond.

     

    Jacques Salomé

    (Merci a mon amie Nini "Les Sacrés Mystère de la Vie)


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  • Le vent

     

    Un frère vint trouver Abba Poemen et lui dit :

     «Abba, quand je prie, je n'arrive pas a maîtriser mon esprit. J'ai la tête pleine de distractions, et j'ai peur de mettre mon salut en péril. »

    L'ancien attrapa le novice par sa robe et le sortit de la tente. Un vent violent aplatissait les toiles et soulevait le sable.

     « Ouvre ta poitrine et retiens le vent.»

    Pour lui faire plaisir, le jeune homme déploya son habit, et le vent s'y engouffra. Mais il ne s'y arrêta pas.

    « C'est impossible, Abba. »

    Tu ne peux pas davantage empêcher les distractions d'envahir ton esprit que tu ne peux retenir le vent. Mais tu peux éviter de t'envoler avec. »

     


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  • La faute

     

    Un frère de Scété commit une faute que l’histoire ne dit pas. Elle fut pourtant considérée assez grave pour que les anciens se réunissent et décident d'une sanction envers le moine pécheur. Pour s'assurer une plus grande justice, ils appelèrent l'abbé Moïse et l'invitèrent à siéger avec eux.

    L'abbé refusa d’abord de venir. Mais comme il recevait message sur message des pères de Scété, il se mit en route. Il emporta un vieux sac percé de trous qu’il emplit de sable et traîna derrière lui dans le désert.

    Du haut du monastère, un moine de Scété le vit venir sur la colline. Tous accoururent pour l'aider car il marchait avec peine.

    Un des anciens vit le sac et demanda :

    « Pourquoi vous être chargé d’un sac de sable?

    - Mes fautes s'écoulent derrière moi, et je ne les vois pas, dit l'abbé Moïse. Et aujourd'hui, vous me demandez de juger les fautes d'un autre ! »

    Les   anciens  baissèrent   la  tête,   pour honorer plus ancien encore.


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