• Le chapeau violet

     

    Une femme se regarde dans son miroir:
    À 3 ans:
    Se regarde et voit une reine
    À 8 ans:
    Se regarde et voit Cendrillon ou la Belle au bois Dormant
    À 15 ans:
    Se regarde et voit Cendrillon, la belle au Bois Dormant, une actrice de cinéma. Ou bien, si elle est dans ses mauvais jours, se voit grosse, laide, pleine de boutons et dit "Maman, je ne peux pas aller à l'école comme ça!"
    À 20 ans:
    Se regarde et se voit trop grosse/trop mince, trop petite/trop grande, les cheveux trop raides/trop frisés mais décide de sortir quand même!
    À 30 ans:
    Se regarde et se voit trop grosse/trop mince, trop petite/trop grande, les cheveux trop raides/trop frisés mais décide qu'elle n'a pas le temps de les arranger et sort quand même!
    À 40 ans:
    Se regarde et se voit trop grosse/trop mince, trop petite/trop grande, les cheveux trop raides/trop frisés mais se dit qu'au moins elle est propre et sort quand même!
    À 50 ans:
    Se regarde et se dit "C'est moi", sourit et sort où bon lui semble!
    À 60 ans:
    Se regarde, se dit que bien des gens ne peuvent même plus se voir dans le miroir, sourit, sort et va conquérir le monde!
    À 70 ans:
    Se regarde et voit l'expérience, l'habileté..Elle sourit et sort profiter de la vie!
    À 80 ans:
    Ne se regarde plus autant dans le miroir, met son petit chapeau violet et sort juste pour le plaisir de voir le monde!


    Nous devrions toutes prendre notre petit chapeau violet plus tôt!

    La beauté d'une femme n'est ni dans ses vêtements, ni dans le joli minois qu'elle affiche ou la façon dont elle se coiffe...

     

    Auteur inconnu

    (http://sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.com/)

     


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  • Magnifiques offres d'emplois

    Patron d’une grande entreprise de communication spécialisée dans la mondialisation recherche pour développer ses projets :


    - un électricien pour rétablir le courant entre ceux qui ne se parlent plus
    - une infirmière pour soigner les bleus de l’âme
    - un démineur pour désamorcer les disputes
    - un opticien pour changer les regards
    - un fossoyeur pour enterrer la hache de guerre
    - un agronome pour promouvoir la culture de la non violence
    - un aiguilleur pour retrouver le bons sens
    - un musicien pour adoucir les mœurs
    - un cuisinier pour partager la nourriture à toute l’humanité
    - un instituteur pour apprendre à compter les uns sur les autres
    - un informaticien pour archiver et sauvegarder la création
    - une femme de ménage pour dépoussiérer les vieilles théories
    - un horticulteur pour semer les fleurs de l’espérance


    Auteur inconnu

    (http://sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.com/)

    (un site d'une grande tranquilité)

     


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  • EXTRAIT DU LIVRE « LA SOURCE DES LARMES » DE JEAN VANIER

     

    Où se trouve la source des larmes ? D'où viennent ces eaux qui affleurent soudain à la surface de nous-mêmes et que nous ne pouvons pas retenir ? Eau brûlante de la douleur, eau amère du remords, eau douce de la compassion, eau apaisante du repentir et de la consolation, eau pétillante de la joie... les larmes jaillissent quand quelque chose en nous est touché très profondément. Quand nous sommes ébranlés par la souffrance bien sûr, brisés par elle, mais aussi quand nous sommes bouleversés par la douleur d'un autre, émus par sa faiblesse, saisis par sa détresse ou quand nous sommes éblouis par les retrouvailles, par l'amour reçu, par le pardon donné. Quand nos cœurs de pierre se fissurent, il en coule de l'eau, comme du rocher de Mériba a coulé de l'eau dans le désert (Ex 17, 6). D'où naissent les larmes, sinon du plus profond du secret de notre être ?

     

     

    « Si nous sommes violents, c’est parce qu’avant tout nous sommes vulnérables. La violence est la réponse de notre cœur blessé à l’incompréhension, au rejet, au manque d’amour. Dés que nous sommes mal aimés, rejetés, la blessure s’ouvre, nous fait mal et nous déployons alors tout notre système de défense. »

     

     

    « La source des larmes et de la violence n’est pas toujours l’orgueil ou l’avidité ou la peur de manquer. Mais quelque chose de plus profond : une façon de se défendre contre l’intolérable, de se protéger de sa propre vulnérabilité, de sa peur de souffrir. »

     

    « La pauvreté, ce n'est pas seulement la pauvreté matérielle, c'est être dépouillé, être impuissant, se sentir démuni.

     

    Une mère qui vient de perdre son enfant est une pauvre, une femme abandonnée par son mari est une pauvre, un homme qui perd son travail est un pauvre, celui qui apprend qu'il a un cancer est un pauvre, celui qui vieillit et s'affaiblit est un pauvre; chacun de nous,

     

    Quand il se sent désarmé, faible, incapable et qu'il l'admet, est un pauvre

     

    Le drame est que nous refusions d'admettre notre pauvreté, de peur d'être rejetés. On nous a appris qu'il fallait être le meilleur, le plus fort, le plus solide, celui qui gagne, car les pauvres, les faibles, les fragiles, les mal aimés, les  démunis sont méprisés; la société les met de côté. Alors, nous trichons aussi longtemps que nous le pouvons. Nous prétendons être forts et capables, et nous vivons d'apparence. »

     

     

    « Il y a beaucoup d'hommes qui ne savent pas ce que c'est qu'être père. Ils croient qu'il suffit d'assurer la vie matérielle de leurs enfants et de les diriger dans le chemin qu'ils jugent bon. Non être père, c'est bien plus que cela. C’est d'abord aimer ses enfants, les  écouter, être attentif à ce qu'ils sont, respecter leur croissance et les aider à grandir en les protégeant, mais aussi en leur faisant confiance ; et en les laissant trouver leur propre espace. C’est une vocation spéciale que d'être père ou mère. »

     

    « Dieu nous aime, tels que nous sommes, pas tels que nous aurions aimé  être, pas tels que la société ou nos parents auraient souhaité que nous soyons, mais tels que nous sommes aujourd’hui, avec nos fragilités, nos blessures, nos peurs, nos qualités et nos défauts. Tels que nous sommes aujourd’hui, nous sommes aimés de Dieu »

     

    « Ce qui fait obstacle à la foi, c’est la désunion. La désunion entre les personnes, entre les peuples, entre les Églises, entre les chrétiens, empêche le monde de croire. »

     

    « Le grand danger pour chacun de nous est de vivre dans l’illusion par rapport à soi-même. On est souvent assez clair pour juger les autres, mais pour soi-même on a beaucoup de mal, on se croit merveilleux ou abominable, on s’exalte ou on se dénigre, mais on a le plus grand mal à se voir tel qu’on est. »

     

    « Une seule chose est importante : que nous soyons vrai, que nous échappions aux mensonges, aux illusions, aux faux-semblants et même aux rêves et aux théories qui nous enferment dans un monde illusoire où nous sommes coupés de notre réalité profonde.

     

    Dans la mesure où nous acceptons nos blessures, nous entrons dans le chemin de l’unité ; dans la mesure où nous refusons de regarder notre vérité, nous maintenons une cassure à l’intérieur de nous-mêmes.

     

    Dès que nous acceptons cette partie de nous-mêmes que nous refusions de regarder que nous refusions de reconnaître, que nous refusions d’admettre l’unité commence à se faire à l’intérieur de notre être. Et c’est de l’unité que jaillit la fécondité. »

     

    « C’est important de pouvoir dire à quelqu’un qui écoute en vérité, avec tendresse et compréhension, tout ce qui nous a blessé, tout ce qu’on a fait, mal fait ou refuser de faire, tout ce que l’on regrette et qui peu à peu nous remplit le cœur jusqu’à l’empêcher de battre avec espérance. »

     

    « La maturité, c'est l'accueil plénier du réel, l'acceptation du présent.

     

    C'est rendre grâce pour ce que l'on a et ne plus pleurer pour ce qu'on n'a pas. C'est très rare d'arriver à cela, d'arriver à ne plus vivre dans l'idéalisme qui refuse de voir les choses et les êtres comme ils sont,

     

    mais de s'accepter et d'accepter les autres, tels qu'ils sont, en voyant la lumière qui est en eux et en ayant la certitude que nous pouvons tous grandir.

     

    Nous sommes tous plus ou moins en lutte avec le réel, qu’avec ce que nous vivons ou ce que nous avons vécu, avec nous-mêmes ou avec les autres.

     

    Nous nous épuisons dans la colère parce que nous ne voulons pas      accepter la réalité telle qu'elle est. Alors, nous vivons dans le passé ou nous nous projetons dans l'avenir, mais nous ne vivons pas réellement dans le présent. »

     

     

    « Vous savez, nous sommes des êtres de communion et quand la communion n'est pas possible, nous nous fermons sur nous-mêmes,  devenant  incapables de communiquer, d'agir, d'entrer dans cette circulation vitale du monde et des êtres ; c'est comme si nous n'étions plus irrigués. L'enfant qui est abandonné, laissé à lui-même à sa naissance, s'enferme dans un monde de tristesse et de dépression et devient incapable de réagir. »

     

    « Quand l’autre n’est pas comme nous, nous voudrions qu’il soit, nous nous angoissons très vite, nous nous mettons en colère, et nous entrons dans un type de relation où se mêle la dépression et l’agression, même si nous savons les cacher sous un masque de politesse.

     

    Il y a des silences pleins de tendresses et des silences pleins de haine. On peut être très déprimé et ne pas cesser de sourire. On dit souvent que les clowns qui font rire tout le monde sont, à l’intérieur d’eux-mêmes, pleins d’une grande tristesse. »

     

    img livret famille 2046

     

     


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  • Viens à moi

     

    Viens à Moi tel que tu es. Oui, même avec tes péchés,

    Tes défaillances et tes négligences sans nombre.

    Présente-les-Moi humblement pour que je te les pardonne.

    Aie confiance : si sincèrement tu les regrettes ;

    Si humblement tu es disposé à m’en demander pardon ;

    Si généreusement tu es décidé à un nouvel effort,

    Tes péchés seront devant Moi comme s’ils n’avaient

    jamais été commis.

    J’ai dans mon Cœur plus de puissance de pardon

    Que l’humanité entière n’a de puissance de péchés ;

    Mais surtout, crois-le bien, je t’aime plus ardemment

    Que tu n’as aimé tes souillures.

     

    Viens à Moi avec tes soucis et tes prières.

    Je sais par expérience ce que c’est que de souffrir.

    Donne-Moi ta douleur.  Unis-la à la mienne,

    Et tu  la feras servir à la purification de ton âme ;

    Tu verras aussi comment la souffrance est féconde

    Et moins lourde à porter quand je viens en toi

    La souffrir avec toi.

     

    Donne-Moi ton inquiétude. Ce n’est pas en vain

    Que l’on se confie à Moi.

    Mais là, vraiment, dis-Moi tout ce qui te préoccupe.

    Appuis-toi sur Moi, longuement, filialement,

    Affectueusement …  et maintenant sois sans crainte :

    Je m’occuperai Moi-même de ton affaire

     

    je t’inspirerai, au moment opportun,

    ce qu’il faudra faire.

     

     

     

    Viens à Moi avec tous les tiens.

    Les membres de ta famille et tous ceux dont tu as plus ou moins la charge.

    Ne crains pas de me citer des noms.

    Je les aime Moi-même infiniment  plus que tu ne peux l’imaginer.

     

    Présente-les à ma bénédiction, les uns après les autre

    Offre-les aux rayons de mon amour.

    Grâce à ton geste, il y a actuellement un rayon

    qui s’échappe de mon Codeur pour chacun d’eux

    si tu savais ta puissance… Profite dont abondamment

    de ta présence auprès de Moi.

     

    Viens à moi avec tes espoirs, tes projets, tes désirs.

    Personne mieux que Moi ne peut t’aider à les purifier de tout alliage,

    Ou à les axer dans la ligne des volontés de mon Père.

    Demande- Moi, tout ce dont tu as besoin.

    Ne crains pas d’être indiscret.

    Ma joie c’est de donner. Plus tu me demanderas

    Plus je serais heureux.

    Car je ne puis t’accorder que dans la mesure

    où, humblement, tu me demandes.

    Précise … répète …insiste…

    J’ai encore plus soif de donner que toi de recevoir.

    Sans Moi tu ne peux aller bien loin ,

     

    Mais avec moi les obstacles seront vaincus les uns après les autres.

    Ils deviendront même pour toi l’occasion d’un dépassement.

    Quelles belles choses tu pourrais réaliser avec ma grâce,

    Si tu venais  plus souvent la puiser en Moi !

     

    Viens à Moi parce que tu as besoin de Moi ;

    Mais viens à Moi aussi parce que je veux avoir besoin de toi.

    Oui c’est vrai, je suis le Tout Puissant. Théoriquement je n’ai besoin de personne.

    Mais ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé

    Et que je t’ai associé à mon action.

    Je prends au sérieux ta collaboration.

    Il y a des grâces pour le monde qui ne seront obtenues que par toi.

    Le bien que tu refuseras de faire, personne d’autres ne le fera à ta place,

    Et éternellement il restera non fait.

     

    Veux-tu m’aider à rendre le monde meilleur ?

    Veux-tu m’aider à étendre le règne de ma justice et de mon amour ?

    Acceptes-tu d’être mon témoin ?

    Alors, viens à Moi, avec tout ton esprit

    Pour que je le remplisse de mes pensées.

    Viens à Moi, avec toute ta volonté pour

    que lui communique mes énergies divines

    laisse-moi te remplir de tout Moi... Et reviens ainsi, chaque fois que tu le pourras refaire tes forces.

    Et maintenant va en paix je suis en toi je suis avec toi.

    VIENS A MOI

     


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    20 ème anniversaire de la Convention

    Internationale des Droits de l’enfant.

     

               Faire de l’enfant un être libre 

    « Tous les droits contenus dans la Convention internationale des droits de l’enfant sont importants car chacun peut s’adresser au cas d’un être humain en particulier. Celui que je souhaite défendre plus que jamais aujourd’hui, a une double facette. Il s’agit du droit à l’information et du droit à la parole. L’enfant, quel que se soit son âge et sa maturité, a le droit de savoir. On ne doit pas lui cacher la vérité sous prétexte qu’il ne serait pas capable de comprendre. Il est dans la capacité à entendre des vérités, à regarder la réalité des images, à s’informer dans la mesure où cette parole et cette information sont adaptées. Dans les familles, à l’école, sur la place publique, chaque enfant doit recevoir les outils nécessaires pour appréhender le monde dans lequel il vit. Le laisser dans l’ignorance en ferait un adulte docile, irresponsable. L’informer en fera un citoyen.

    Dans le même registre, l’enfant a droit à la parole. Il peut donner son opinion, exprimer son sentiment, participer au débat : chez lui, à l’école … C’est en apprenant à argumenter, à s’exprimer, à oser donner son avis que, là aussi, il deviendra un citoyen responsable. Encore faut-il l’écouter, l’entendre et respecter sa parole.

    L’information et le débat feront de l’enfant un être libre »                                                       Gérard Dhôtel

            (Rédacteur en chef du Monde des Ados)


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