• DES SIGNES DE FRATERNITE

     

    DES SIGNES DE FRATERNITÉ

    DANS TOUS LES RECOINS DE LA TERRE,

    DES SIGNES DE FRATERNITÉ

    SUR LES BARBELÉS DE LA GUERRE,

    DES SIGNES DE FRATERNITE

    DES SIGNES DE FRATERNITÉ.

     

    Ça chauffe un peu partout sur la planète

    Au cœur des mégapoles, on se flingue à tout va.

    La raison du plus fort est la plus bête,

    Mais par-dessus tout ça,

    Regarde bien tu verras...

     

    Toujours chacun pour soi, chacun sa route,

    On fait des hécatombes au volant de la vie

    Pour passer le premier quoi qu'il en coûte,

    Mais par-dessus tout ça,

    Regarde bien tu verras..

     

    Partout les vieux démons reviennent en force

    Et braillent des slogans pour bannir l'étranger

    D'un quartier, d'un pays, du cœur des hommes,

    Mais par-dessus tout ça,

    Regarde bien tu verras...

     

    Des peuples sont cousus dans la misère,

    Et croisent l'abondance aux écrans des nantis,

    De quoi désespérer la vie entière,

    Mais par-dessus tout ça,

    Regarde bien tu verras...

     

    Devant la religion du terrorisme,

    Barbus de Barbarie, fous d'un Dieu-Attila,

    Le monde a des relents d'apocalypse,

    Mais par-dessus tout ça,

    Regarde bien tu verras...

     

     

    Regarde, tu verras, le monde change

    Il y a des mains tendues et des cœurs grands-ouverts

    Qui font se mélanger les différences,

    Dans les rues de ta vie,

    Tu vois fleurir aujourd'hui

    (Mannick)

     


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  • COMMENT CHANTER DES MOTS DE PAIX ?

     

    Comment chanter des mots de paix

    Dans des pays brûlés de guerre ?

    Partout se lèvent des appels

    Pour une terre plus humaine

    Debout, debout, chassons les armes

    Croyons, croyons à l’amour qui désarme,

    Debout, debout, chassons les armes

    Croyons, croyons à l’amour qui désarme.

    PAR MILLIERS, PAR MILLIONS,

    NOUS PLANTERONS DES CHAMPS D’OLIVIERS !

    PAR MILLIERS, PAR MILLIONS,

    NOUS CUEILLERONS LES FRUITS DE LA PAIX.

    Que refleurisse Liberté

    Dans le jardin des droits de l’homme !

    Voici le temps de réveiller

    Les gestes forts et les paroles.

    Debout, debout, brisons les chaînes !

    Croyons, croyons à l’amour qui les sauve

    Debout, debout, brisons les chaînes !

    Croyons, croyons à l’amour qui les sauve.

    Quel prisonnier pourrait tenir

    Dans le désert des solitudes ?

    Et quel humain pourrait souffrir

    De voir les siens sous la torture ?

    Debout, debout, leurs cris résonnent !

    Croyons, croyons à l’amour qui les sauve

    Debout, debout, leurs cris résonnent !

    Croyons, croyons à l’amour qui les sauve.

    La faim tenaille les vivants

    Sur tous les points de la planète !

    Le sol est-il un vaste champ

    Où des puissants joueraient les maîtres ?

    Debout, debout, le pain nous manque

    Croyons, croyons à l’amour qui invente

    Debout, debout, le pain nous manque

    Croyons, croyons à l’amour qui invente.

    (Claude BERNARD)


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  • Avoir et Être

     

    Loin des vieux livres de grammaire,
    Écoutez comment un beau soir,
    Ma mère m'enseigna les mystères
    Du verbe être et du verbe avoir.

    Parmi mes meilleurs auxiliaires,
    Il est deux verbes originaux.
    Avoir et Être étaient deux frères
    Que j'ai connus dès le berceau.

    Bien qu'opposés de caractère,
    On pouvait les croire jumeaux,
    Tant leur histoire est singulière.
    Mais ces deux frères étaient rivaux.

    Ce qu'Avoir aurait voulu être
    Être voulait toujours l'avoir.
    À ne vouloir ni dieu ni maître,
    Le verbe Être s'est fait avoir.
    Son frère Avoir était en banque
    Et faisait un grand numéro,
    Alors qu'Être, toujours en manque
    Souffrait beaucoup dans son ego.
     
    Pendant qu'Être apprenait à lire
    Et faisait ses humanités,
    De son côté sans rien lui dire
    Avoir apprenait à compter.
     
    Et il amassait des fortunes
    En avoirs, en liquidités,
    Pendant qu'Être, un peu dans la lune
    S'était laissé déposséder.
     
    Avoir était ostentatoire
    Lorsqu'il se montrait généreux,
    Être en revanche, et c'est notoire,
    Est bien souvent présomptueux.
     
    Avoir voyage en classe affaires.
    Il met tous ses titres à l'abri.
    Alors qu'Être est plus débonnaire,
    Il ne gardera rien pour lui.
     
    Sa richesse est tout intérieure,
    Ce sont les choses de l'esprit…
    Le verbe Être est tout en pudeur
    Et sa noblesse est à ce prix.
     
    Un jour à force de chimères
    Pour parvenir à un accord,
    Entre verbes ça peut se faire,
    Ils conjuguèrent leurs efforts.
     
    Et pour ne pas perdre la face
    Au milieu des mots rassemblés,
    Ils se sont répartis les tâches
    Pour enfin se réconcilier.
     
    Le verbe Avoir a besoin d'Être
    Parce qu'être, c'est exister.
    Le verbe Être a besoin d'avoirs
    Pour enrichir ses bons côtés.
     
    Et de palabres interminables
    En arguties alambiquées,
    Nos deux frères inséparables
    Ont pu être et avoir été.

    Source: Anonyme...www.lespasseurs.com

     

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  • La tisane du moine zen

    Il était une fois un paysan sans malice nommé Obaku qui plaçait toute sa confiance en un moine zen ; Ce dernier vivait dans une grotte creusée au flanc de la montagne. Quand Obaku était malade, si l’un des animaux de la ferme se blessait ou souffrait de fièvre, le fermier allait demander conseil à l’ermite. Celui-ci répondait invariablement :

    « Buvez, (ou faite boire à votre animal) une tisane de glycine grillée. »

    Et le malade, le blessé guérissaient.

    Un matin, le cheval d’Obaku disparut. L’affaire était grave. Sans le cheval, la petite ferme courait à la ruine. Obaku dit à son épouse :

    «  Je vais dans la montagne consulter le moine zen, luis seul peut nous sauver. »

    L’ermite, pris au dépourvu, réfléchit longuement. Enfin à court d’inspiration, il répondit :

    « Buvez une tisane de glycine grillée »

    La provision de glycine était épuisée. Obaku partit aussitôt dans une certaine vallée, où elle  poussait en abondance. Et là il découvrit son cheval, qui broutait tranquillement.

     

    (Ce conte malicieux tend à prouver que la foi est comme le soleil, elle change les couleurs du monde)

     

    fleur107

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  • Extrait du livre d’Alexandro Jodorowsky : La Sagesse des contes

     

    La haine vient d’un amour trahi. Si vous n’aimez pas quelqu’un, vous ne pouvez pas le haïr. Méditez sur le fait que toutes les personnes qui vous haïssent expriment à votre égard une demande d’amour non satisfaite. Nous vivons ce type de situation avec nos parents : nous les aimons et les haïssons en même temps. Nous les haïssons parce qu’ils ont trahi notre demande d’amour mais, en fait au plus profond de nous-mêmes, nous les aimons à la folie. Reconnaître cet amour enfoui est la meilleure façon de se libérer de notre haine. Reconnaître notre amour est reconnaître aussi notre capacité d’aimer.

    Il existe des personnes qui ne vivent pas leur vie par orgueil, c'est-à-dire par peur du jugement des autres. En fait elles projettent sur le monde le regard hypercritique qu’elles portent sur elles-mêmes et vient de leur surmoi, formé par leur parents. Elles prêtent au monde un regard qui n’est autre que celui de leur surmoi et, ensuite, elles s’imaginent êtres jugées, alors qu’en fait elles se jugent elles-mêmes. Il faut bien se rendre compte que le regard qu’on prête aux autres est notre propre regard. Le monde nous voit et nous perçoit en fonction de la manière dont nous nous sentons nous-mêmes. Si nous nous sentons très honnête, le monde ne met pas notre honnêteté en doute. En revanche, si nous nous sentons voleur, nous attirons la suspicion et la méfiance. Il est important d’être conscient de la façon dont nous nous percevons, car c’est ce regard sur nous qui déterminera la qualité et la teneur de nos relations avec le monde.

    Parfois, nous trouvons le trésor de notre joie. Nous sommes très content et nous commençons à en jouir mas l’adversité arrive. Par exemple, une femme est au sommet de sa relation affective avec un homme et, comme par hasard, son fils à un accident de voiture au même moment. Cet accident va alors l’empêcher de vivre sa joie. Ou comme un autre, dont la famille et les affaires vont bien et qui se retrouve, tout à coup, atteint d’une tumeur à l’œil. C’est à ce moment là, quelles que soient les raisons qui vont ternir ta joie, qu’il faut tenir avec foi, avec ou sans espoir, en attendant de voir ce qui se passe.

     

    Si tu ne décides pas  à chercher en toi-même, tu ne trouveras jamais la source. Je ne parle pas de la source des tes douleurs mais celle de ton trésor, car nous sommes en possession d’un trésor. Pour le trouve, d’une part, la foi est primordiale et, d’autre part, il faut renoncer à certaines choses. Il faut avoir le courage  de jeter la pensée dans l’inconscient. Il faut oser dépasser les défenses, dépasser toutes ces phrases qui nous retiennent comme par exemple : « Je n’arrive pas à produire. Je suis coincé », chercher profondément en soi et savoir que cette conscience, va revenir enrichi.

     

    Lorsque que nous faisons des projets, nous devons toujours compter avec l’imprévu, ne pas essayer d’adapter la réalité à nos plans, mais adapter ceux-ci à la réalité. Notre volonté n’est qu’une partie de la volonté du monde.

     

    Aimer, c’est obtenir pour partager. Quand j’aime, je cherche l’amour. Quand je le trouve, je le partage, pas seulement avec mon partenaire, mais aussi avec la famille, avec la famille que nous formons ensemble, les amis. L’amour non partagé n’existe pas. C’est une névrose, un égoïsme, une folie. Je cherche l’amour à deux pour le partager et être alors une lumière dans le monde

     

    La théorie ne remplace pas l’expérience. Pour comprendre l’autre, il faut pouvoir se mettre à sa place. Si une personne n’a jamais souffert, comment peut-elle se mettre à la place de celles qui souffrent ?

     

    Un jeune athée s’approcha du pieu rabbin hassidique Menahem Mendl de Kotz et lui demanda, goguenard :

     

    « En réalité, où Dieu vit-il ?

     

    il vit là où il est admis » lui répondit le rabbin

     

    Dés que tu permets à une pensée négative d’entrer dans ton esprit, cette pensée va toucher toutes les personnes qui t’entourent. D’une façon mystérieuse, ceux qui sont proches de toi auront les mêmes pensées négatives. Il faut se surveiller. Le moindre manque d’honnêteté personnelle va rendre les autres aussi malade que toi..

     

    On défait aujourd’hui en pensant à demain. C’est absurde. Combiens de choses avons-nous défaites à cause du futur, en calculant que dans cette hypothétique avenir les choses évolueront mal ? On se dit : « Puisque que je vais tout perdre demain, autant m’en défaire tout de suite ! Et à quoi bon vivre puisque je mourrai demain ? » Mais que savons-nous de l’avenir ? Que connaissons-nous  de ces merveilleuses secondes que nous vivront et que nous serons très heureux de vivre au moment où elles arriveront ?

     

    Certaines choses sont parfois merveilleuses, mais dès que l’on essaie d’en prendre possession, elles perdent leur magie, elles ne nous appartiennent plus. On dirait, paradoxalement qu’elles ne sont à nous que lorsque, justement, elles sont hors de notre portée, lorsqu’on ne les a pas.

     

    Parfois, lorsque nous essayons d’aider quelqu’un et que notre intervention ne donne aucun résultat, nous devons avoir un minimum d’humilité pour nous rendre compte et céder notre place à une personne qui aura plus de chances de réussir. C'est-à-dire que nous collaborons. Nous donnons à un autre l’opportunité d’assurer le travail que nous ne pouvons pas faire

    Extrait du livre d’Alexandro Jodorowsky : La Sagesse des contes


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